COME, un désenchantement incomparable

Les salariés du Centre Service Entreprise (CSE) craquent et ceux de l’AE (Agence Entreprise) n’en sont pas loin, ils demandent tous l’arrêt des migrations dans COME.
FO a rencontré la direction du CSE de Montpellier afin d’évoquer cette situation et faire remonter tous les désagréments et exaspérations rencontrés par les salariés avec ce nouvel outil. Si l’on considère qu’il est en développement technique depuis plus de trois ans et que des moyens financiers importants ont été engagés, il est inacceptable que les personnels subissent autant de difficultés pour traiter de simples demandes.
En effet, chaque jour, les salariés sont confrontés à des ralentissements importants dans l’outil, des délais de traitements de tâches démultipliés comparé à l’utilisation de DISE (ancien outil), des actions qui tombent en erreur sans raison, l’impossibilité de faire des doubles commandes, énormément de dossiers sont en anomalies sans que l’on sache trop pourquoi… Les salariés de l’Agence Entreprise Sud-ouest Méditerranée (AESOM) à Cahors et à Montauban sont aussi fortement pénalisés, notamment pour les offres OPP.
Les collaborateurs du CSE de Montpellier et d’AESOM sont sous pression! Et ce n’est qu’un début… Les salariés des boutiques Orange commencent à faire remonter les dysfonctionnements et les difficultés rencontrées en face à face avec le client via les réseaux sociaux. Tension nerveuse, démotivation, épuisement et exaspération sont constatés tous les jours ! La situation est identique pour les salariés du centre CSE de Toulon qui rencontrent les mêmes difficultés au quotidien sur leur périmètre technique.
Les explications et mots rassurants de la hiérarchie ne suffisent pas. Il serait temps que certains fonctionnels prennent en compte les remontées terrain des opérationnels et autres participants à des pilotes COME. Le principe du temps d’adaptation à un nouvel outil n’est pas la réponse à toutes les défaillances et incompétences.
L’outil en l’état n’est clairement pas adapté à nos métiers. Une réaction immédiate de l’Entreprise est nécessaire sous peine d’une crise grave dans les mois à venir.
FO demande un moratoire sur le transfert de la base DISE vers COME tant que la situation n’est pas conforme à un cahier des charges requis, la prise en compte des risques psychosociaux des salariés confrontés aux difficultés d’utilisation de cet outil, ainsi qu’une suspension de tout objectif pour les salariés commerciaux travaillant sur cet outil.