Coronavirus: la santé, une priorité!

La Direction d’Orange a pris ce 6 avril des décisions autoritaires et injustes qui limitent nos droits, notamment à congés.
Tout à fait conscients du caractère exceptionnel de la situation, nous constatons néanmoins que le sens des responsabilités et de la solidarité, ainsi que l’intelligence collective n’ont jamais fait défaut dans l’entreprise.

C’est pourquoi, nous, personnels d’Orange, exigeons :

– La liberté, dans le cadre des règles habituelles, de poser nos congés annuels et JTL aux périodes de notre choix y compris lors de la « reprise d’activité » car l’activité n’a jamais cessé;
– Une prime pour tous.

[Je signe la pétition]

 

7 mai 2020

Les boutiques Orange n’ouvriront pas ce lundi

La direction avait prévu d’ouvrir 125 boutiques la première semaine du déconfinement sur la base du volontariat. Cela ne sera pas possible dès ce lundi.

Il reste en effet encore plusieurs questions à traiter quant à la sécurité et la santé des salariés ce qui a empêché les élus du personnel  de rendre leur avis au CSEC, condition nécessaire pour la réouverture. Les discussions se poursuivront lundi afin d’assurer une ouverture dans les meilleures conditions. FOCom veille dans tous les secteurs à un  plan de reprise sécurisé.

 

Télétravail confiné : des alertes à prendre au sérieux

Le télétravail a été partout mis en place dans l’urgence. Sans respect du cadre légal imposant une présence au sein de l’entreprise et de l’équipe, et hors des règles habituellement formalisées dans un accord.

Aujourd’hui, ce mode de travail n’est pas un choix et s’accompagne, de plus, de la contrainte supplémentaire du confinement. La façon dont les salariés vivent ces conditions doit être sérieusement prise en considération. Or si de nombreuses enquêtes (ex : étude RH Line) montrent une tendance équilibrée entre ceux qui apprécient le télétravail et ceux qui sont réservés, contre ou pas à l’aise, un chiffre nous alerte : 44% des confinés disent présenter des signes avant-coureur de dépression.

Une étude récente d’Opinion Way monte ce chiffre à 47%. Si le mot dépression est jugé trop fort et qu’il s’agit plutôt de détresse psychologique, il n’en demeure pas moins que c’est un vrai problème qui doit être pris au sérieux. Le déni serait la pire des attitudes. La restitution optimiste des sondages flash réalisée par la direction d’Orange pour nous assurer que tout va bien ne nous convainc pas. Les nombreux témoignages qui nous arrivent montrent que les télétravailleurs/confinés d’Orange n’échappent pas à la pression psychologique. Casser le thermomètre n’a jamais fait baisser la fièvre !

Ne pénalisez pas les parents !

Le dispositif d’accompagnement des salariés qui ont des enfants de moins de 16 ans pour la période du 11 mai au 2 juin est paru sur anoo.

FOCom réaffirme son opposition à ce dispositif dit « 2 + 3 ». Il est particulièrement injuste puisqu’il impose de poser des jours de congés à des salariés en situation difficile, souvent des parents isolés, majoritairement des femmes. Dans de nombreux cas, ces salariés ont déjà été contraints de poser les 3 ou 6 JTL imposés. Leur solde de jours est réduit et ils sont très inquiets pour l’avenir. Si on en est à des mesures aussi pénalisantes maintenant, qu’en sera-t-il après le 2 juin ?

En complément de cette mesure, il est indiqué dans le document mis sur anoo, que ces personnels peuvent demander à être mis en chômage partiel. S’ils veulent échapper à cette mesure injuste, ils n’ont donc comme alternative, qu’une mesure encore plus pénalisante. C’est inacceptable pour FOCom.

Interpellée dans une réunion d’échange avec les organisations syndicales, la direction a indiqué être « obligée » de traiter ainsi le sujet car « le chômage partiel est de droit ». Le chômage partiel est un dispositif à la main des entreprises et non des salariés. C’est donc toujours l’employeur qui demande le chômage partiel. Et en l’occurrence c’est l’entreprise qui met les salariés concernés dans une situation intenable et qui donc les pousse au chômage partiel. Or le recours au chômage partiel à Orange est en rupture avec l’engagement de notre PDG :

    • de ne pas recourir au chômage partiel
    • de maintien le pouvoir d’achat de tous les salariés
    • de ne pas faire appel à la solidarité nationale.

FOCom exige que la direction :

  • renonce à tout chômage partiel pour quelque salarié que ce soit, quelle que soit sa situation ;
  • applique pour les salariés qui ont des enfants de moins de 16 ans qui ne vont pas pouvoir reprendre l’école, le même dispositif que pour les salariés en situation de vulnérabilité à savoir : ne pas se rendre sur le lieu de travail tout en étant rémunérés normalement.

 

6 mai 2020

Prime etc.

FOCom questionne périodiquement la direction sur la prime Covid de 1000€ : qui, quand, comment ? L’unique réponse obtenue est qu’elle serait versée sur la paie de juin… Pour le reste, le mystère demeure !

Concernant l’indemnité de prise en charge des frais liés au travail à domicile : même laconisme sur son montant et les conditions requises. On se souvient que c’est 120€ bruts par an pour les salariés en télétravail 2 jours par semaine et 180€ pour 3 jours. Seule information : la direction s’active pour qu’elle soit versée si possible sur la paie de mai.
Sur l’amélioration de l’équipement des télétravailleurs (qui vont pour la majorité continuer ce mode d’activité jusqu’à fin août), accord de principe de la direction qui donne consigne de s’adresser au manager de proximité.

La direction « prend nos suggestions » sur les aides aux déplacements pour se rendre au travail en évitant de recourir aux transports en commun : aides supplémentaires à l’utilisation d’une voiture personnelle (prise en charge des frais notamment de parking) ou d’un 2 roues.

Et sur la restauration (prise en charge des télétravailleurs), si c’est d’accord sur le principe, nous sommes toujours en attente de la modalité et de la date de mise en œuvre…


 

3 mai 2020

L’open space va-t-il mourir du COVID-19 ?

Par définition, le regroupement de personnes dans un espace clos multiplie les risques de propagation des bactéries, virus et autres vecteurs d’infection. Une étude danoise de 2011 avait montré que les salariés qui se trouvaient dans des bureaux de plus de six personnes étaient absents pour maladie environ huit jours par an. Soit deux fois plus que les personnes disposant d’un bureau isolé.

Le Covid-19 signifie la fin de l’open space. Dans l’immédiat et, nous le souhaitons, définitivement. FOCom a toujours dénoncé le principe consistant, essentiellement pour réduire les coûts immobiliers, à entasser les personnels dans des espaces ouverts, souvent en flex office, au détriment de leurs conditions de travail et de leur santé. Pour le retour des salariés, les locaux vont être aménagés afin de respecter la distanciation sociale. Les bureaux seront plus espacés, voire séparés par des cloisons limitant les contacts. Parallèlement, sont prévus : roulement des équipes, décalage des prises et sorties de service, allongement des plages horaires, mais surtout recours massif au télétravail.

Pour Orange, nous avons bien entendu interpellé Stéphane Richard sur la nécessité de revoir la doctrine en matière immobilière. Et il a clairement admis que la pandémie remettait beaucoup de choses en cause y compris l’open space.


 

30 avril 2020

Télétravailleurs reconnus : l’entreprise acte le principe de mesures exceptionnelles demandées par FOCom !

La direction a annoncé le 30 avril qu’elle donnait une suite favorable à notre courrier adressé au PDG d’Orange le 14 avril dernier.  Dans le cadre de la mise en œuvre massive du télétravail et en vue de sa  prolongation bien au-delà du dé-confinement,  nous avions demandé des mesures exceptionnelles pour les 55000 télétravailleurs d’Orange :

  • la fourniture d’équipements complémentaires à domicile pour améliorer des conditions de travail qui vont perdurer: siège ergonomique, écrans, etc.
  • la prise en charge des frais professionnels occasionnés par le télétravail à domicile : frais de chauffage, électricité, internet, téléphone etc., restauration, ainsi que l’acquisition du matériel nécessaire à l’accomplissement de la prestation de travail si celui-ci n’a pas été fourni par l’entreprise. L’URSAFF liste  ces frais professionnels et rappelle d’ailleurs que « Le télétravailleur est un salarié à part entière. Il bénéficie des mêmes droits individuels et collectifs que ses collègues travaillant au sein de l’entreprise ».

L’entreprise va donc démarrer la livraison des équipements nécessaires au « bon télétravail », et planche sur la mise en pratique de mesures financières. Nul doute d’ailleurs que ce budget sera compensé notamment par la réduction des coûts de consommation d’énergie au sein des locaux  de l’entreprise depuis le 17 mars, ainsi que l’arrêt des frais de déplacement professionnel depuis ces 2 derniers mois.

FOCom est également très engagée et vigilante à faire respecter 2 autres droits fondamentaux inscrits dans la loi, et pourtant malmenés dans les circonstances actuelles : « L’employeur qui accepte le recours au télétravail s’engage à tout mettre en œuvre pour que le respect de la vie privée du télétravailleur soit garanti »« Le télétravail doit être sans incidence sur la charge de travail et sur le temps de travail du salarié, tel que prévu dans son contrat de travail ». Il est important, et plus encore dans cette période exceptionnelle, de préserver tous les droits qui nous protègent actuellement, en tant que salarié.

Garde d’enfants à domicile : les parents pénalisés

A partir du 1er mai, le dispositif gouvernemental d’arrêt de travail pour garde d’enfants est transformé en chômage partiel.

Pour Orange, la direction impose un nouveau dispositif qui s’appliquera du 11 mai et jusqu’au 2 juin au plus tard : les parents qui ne peuvent pas travailler à distance et qui n’auront pas la possibilité de mettre leur(s) enfant(s) de moins de 16 ans à l’école, devront poser, chaque semaine, 2 jours de congés et auront 3 ASA rémunérées pour garde d’enfants.

La direction justifie cette mesure en expliquant qu’elle traite ainsi de la même manière les salariés de droit privé et les fonctionnaires tout en évitant de recourir à la solidarité nationale (chômage partiel). Au lieu de prendre 6 jours de repos aux parents, FOCom suggère de leur permettre de bénéficier d’ASA rémunérées sur la totalité de la période, qui risque de se prolonger au-delà du 2 juin si les écoles continuent à ne pouvoir accueillir les enfants.


28 avril 2020

Plan de déconfinement : réaction FO

La Confédération FO a suivi avec attention la présentation par le Premier ministre du plan dit de « déconfinement » du gouvernement. Elle constate, le Premier ministre l’ayant d’ailleurs souligné lui-même, que demeurent de nombreuses incertitudes et questions.

Compte tenu en particulier de l’enjeu de transports collectifs sécurisés, des modes de restauration, de la gestion des flux d’entrées et sorties, des espaces de travail, des modalités de reprises différenciées de l’école, beaucoup d’incertitudes demeurent en effet.

FO constate que la progressivité mise en avant conduit cependant à une accélération certaine de la reprise dans de nombreux domaines. La Confédération appelle ses syndicats dans tous les secteurs (public et privé) à être – comme ils le sont depuis le début de la crise sanitaire – vigilants à ce que la progressivité ne se traduise pas en précipitation au risque de mettre en balance la santé des salariés.

Cela vaut pour la disponibilité effective des équipements de protection individuels, comme pour le respect effectif des gestes barrières et distances physiques prescrits. Si la progressivité doit être de mise, c’est bien à cet égard.

 A ce sujet, FO réaffirme le rôle incontournable des CHSCT dont elle revendique l’obligation de remise en place et de consultation dans les plus brefs délais partout où ils ont été supprimés.

Sondage flash : inquiétude confirmée

Les résultats du sondage flash destiné à évaluer l’état d’esprit des salariés viennent d’être communiqués. 33.213 salariés ont répondu.

Malgré l’analyse et la présentation très orientées de la Direction, le diagnostic est clair : à la question « comment vous sentez-vous ? » seul un salarié sur 4 (26,8%) a mis 5 étoiles, et donc se sent bien. Ce qui est inquiétant, c’est que plus d’un salarié sur trois (34,5%) a mis de 1 à 3 étoiles, ce qui est significatif d’un réel malaise. Quant aux 38,7% qui ont mis 4 étoiles, il est difficile d’affirmer que tout va bien pour eux. Dans les systèmes de notation basés sur 5 étoiles, la note 4 est souvent considéré comme rédhibitoire (pour un chauffeur VTC, c’est le licenciement). Et si nous appliquons à ce sondage la méthode utilisée pour le Net Promoter Score destinée à mesurer la satisfaction client, le NPS de la Direction serait de -7,7%, ce qui n’est pas glorieux. Au-delà des discussions sur la pertinence de l’analyse faite par la Direction, nous sommes inquiets des conséquences pour les salariés.

FOCom alerte la Direction d’Orange depuis le début de la crise sur les difficultés provoquées par le confinement, le télétravail (78% des répondants au sondage) dans des conditions plus que difficiles pour nombre d’entre eux et les conséquences malsaines des décisions sur les congés, les JTL imposés, la prime Covid et les injonctions contradictoires.

Nous avons toutes les craintes quant aux conclusions que tirera la Direction de ce sondage. Pour une sortie de crise dans de bonnes conditions, il est indispensable qu’elle fasse rapidement la démonstration de sa bienveillance et qu’elle mette en œuvre tous les leviers possibles (rémunération, indemnité restauration, conditions de travail y compris à domicile, congés, etc.) pour rassurer et conforter les personnels. FOCom continue de porter cette exigence.

Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail : priorité à la santé face au COVID-19

La journée mondiale de la santé et sécurité au travail de l’OIT prend une dimension particulière dans le contexte de la crise sanitaire du COVID-19. La confédération FO soutient toutes les victimes d’accidents de travail mais également les travailleurs et leurs familles victimes de la crise sanitaire que nous traversons.

Pour FO, la priorité est aujourd’hui bel et bien au renforcement de la protection de la santé et sécurité des travailleurs face au risque de contamination, que ce soit dans l’entreprise ou l’administration, dans les transports et lieux de restauration.

La consultation des Organisations Syndicales est centrale pour garantir la disponibilité et la prise en charge de l’équipement individuel de protection pour l’ensemble des travailleurs ainsi que l’organisation du travail permettant de respecter les gestes barrières. En ce sens, FO revendique notamment la remise en place des CHSCT supprimés par les ordonnances travail.

Enfin, FO revendique la reconnaissance en maladie professionnelle du Covid-19 pour tous les salariés exposés dans le cadre de leur activité. Ce serait en effet une mesure de réparation et de reconnaissance des efforts consentis et des risques encourus par tous ces travailleurs.

FO rappelle, en ce 28 avril, que la santé et la sécurité des travailleurs doit rester la priorité.


27 avril 2020

Les parents de jeunes enfants et les personnes vulnérables placés en chômage partiel ?

Lorsque le télétravail ne peut pas être mis en place, pour assurer la garde d’un enfant de moins de 16 ans ou un enfant en situation de handicap sans limite d’âge, l’un de deux parents peut être mis automatiquement en arrêt maladie indemnisé, sans jour de carence. Ce dispositif concerne également toutes les personnes vulnérables, donc susceptibles d’être plus gravement affectées par le Covid-19. Le 18 avril le gouvernement a annoncé, qu’à compter du 1er mai, les arrêts maladies seraient automatiquement transformés en activité partielle pour ces deux catégories de salariés.

Il y aurait environ 1.600 salariés en « ASA enfants » sur Orange France. Nous appuyant sur le fait que Stéphane Richard s’est engagé à ce que l’entreprise ne recourt pas au chômage partiel afin de préserver le pouvoir d’achat des salariés, nous avons, dès le 20 avril, écrit à la direction d’Orange pour demander comment elle comptait traiter cette question. Nous attendons toujours la réponse.


24 avril 2020

Le Covid-19 maladie professionnelle ?

FOCom a posé la question à la direction d’Orange de la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle pour les personnels touchés par le virus. Cette reconnaissance comme maladie professionnelle est importante car elle permet une prise en charge à 100% des frais médicaux mais aussi de recevoir une indemnité en cas d’incapacité temporaire ou permanente. Et en cas de décès, les ayants droits peuvent également percevoir une rente.

Ce mardi 21 avril, le ministre de la Santé, Olivier Vérane, a indiqué que le Covid-19 sera reconnu de façon « automatique » comme maladie professionnelle pour le personnel soignant. Mais, en revanche, les autres catégories de travailleurs devront se soumettre aux procédures classiques. Cela implique la saisine d’un « comité médical » chargé de dire si la contamination peut bel et bien être considérée comme une maladie professionnelle. La notion qui entre en jeu est alors celle de « l’imputabilité », a-t-il détaillé, en précisant que la démonstration devait être faite que la maladie a été contractée « du fait de la profession que j’exerce » et « des contacts rapprochés » effectués dans ce cadre-là. « Si l’imputabilité peut être démontrée, alors il y a une reconnaissance qui se met en place dans les mêmes conditions que pour les soignants. La seule chose qui va être différente, c’est l’imputabilité automatique ». 

FO continue à réclamer la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle pour l’ensemble des salariés exposés.

Pour Soriano, le confinement n’est que prétexte

Sébastien Soriano, président de l’ARCEP, s’est une nouvelle fois distingué, mercredi 22 avril au Sénat, par son ressentiment irrationnel envers les opérateurs.

En plein confinement, il les a enjoints à plus d’efforts dans le déploiement de la 4G, les menaçant de sanctions s’ils ne respectent pas leurs engagements : « Nous ne voulons pas nous transformer en garde-chiourme mais nous ne sommes pas naïfs pour autant » a-t-il déclaré. Ce qui a fait réagir le président de la FFTélécoms, Arthur Dreyfuss : « Ses propos sont insultants pour les équipes qui sont sur le terrain et qui prennent des risques chaque jour ». Nous n’aurions pas dit mieux !


22 avril 2020

inFOcadres avril – mai 2020

[l’inFOcadres n°56 d’avril – mai 2020]

 

Le Covid-19 maladie professionnelle ?

FOCom a posé la question à la direction d’Orange de la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle pour les perdonnels touchés par le virus. Cette reconnaissance comme maladie professionnelle est importante car elle permet une prise en charge à 100% des frais médicaux mais aussi de recevoir une indemnité en cas d’incapacité temporaire ou permanente. Et en cas de décès, les ayants droits peuvent également percevoir une rente.

Ce mardi 21 avril, le ministre de la Santé, Olivier Vérane Covid-19 a indiqué que le COVId-19 sera reconnu de façon « automatique » comme maladie professionnelle pour le personnel soignant. Mais, en revanche, les autres catégories de travailleurs devront se soumettre aux procédures classiques. Cela implique la saisine d’un « comité médical » chargé de dire si la contamination peut bel et bien être considérée comme une maladie professionnelle. La notion qui entre en jeu est alors celle de « l’imputabilité », a-t-il détaillé, en précisant que la démonstration devait être faite que la maladie a été contractée « du fait de la profession que j’exerce » et « des contacts rapprochés » effectués dans ce cadre-là. « Si l’imputabilité peut être démontrée, alors il y a une reconnaissance qui se met en place dans les mêmes conditions que pour les soignants. La seule chose qui va être différente, c’est l’imputabilité automatique ». 

FO continue à réclamer la reconnaissance du Covid-19 comme maladie professionnelle pour l’ensemble des salariés.

Info pratique : plateforme de téléconsultation médicale

Dans le cadre du dispositif d’Assurance santé complémentaire d’Orange, l’accès gratuit et illimité à un service de téléconsultation sur la plateforme « Axa Assistance/Itélis » est ouvert aux salariés d’Orange et à leurs ayants-droits.

Ce service leur permettra d’accéder à des prestations de conseil ou de téléconsultation médicale, en complément des téléconsultations qu’ils peuvent effectuer la cas échéant, avec leur médecin traitant. Cette plateforme est accessible 24h/24, 7J/7, au 01 55 92 27 04.


21 avril 2020

Coronavirus : vos correspondants en cas de difficulté

Pour vous accompagner en cas de difficulté, le dispositif de soutien individuel habituel composé des médecins, Assistants Sociaux, RH de proximité, préventeurs a été renforcé par la mise à votre disposition de la ligne d’écoute et de soutien de psychologues externes de l’IAPR (institut psychologique d’accompagnement et de ressources), qui vous répondront en toute confidentialité 24H/24, 7J/7 :

  • pour les salariés : 0800 85 50 50.
  • pour les managers et les RH : 0800 00 60 89.

Leur mail est iapr@iapr.fr

Vous pouvez également compter sur les militants FOCom pour vous accompagner et vous aider. Pour que jamais nous sommes là pour vous.

Près de la moitié des salariés en détresse psychologique à cause du confinement

Une étude réalisée par Opinion Way pour Empreinte Humaine, cabinet spécialisé dans les risques psychosociaux, entre le 31 mars et le 8 avril – autrement dit pendant les 2ème et 3ème semaines du confinement – met au jour les effets délétères de la situation de crise inédite que nous vivons. Elle montre que 44% des personnes interrogées vivent actuellement une détresse psychologique. On notera que 22% des femmes, contre 14% des hommes, et 20% des managers témoignent d’une telle détresse psychologique.

Les salariés d’Orange n’échappent sans doute malheureusement pas aux effets du confinement et de la crise. La direction de l’entreprise a d’ailleurs réalisé un sondage flash pour évaluer la situation. Nous verrons si nos craintes seront confirmées. Quoi qu’il en soit, nous réitérons nos demandes : accompagnement bienveillant de chaque salarié quelle que soit sa situation, liberté pour la pose des congés respectant les règles habituelles et les nécessités de service, prime pour tout le personnel et, pour les 55.000 télétravailleurs Covid-19, indemnité compensant les frais liés au travail à domicile, participation aux repas, remboursement sur factures des achats nécessaires à l’activité… Toutes ces mesures contribueraient à établir un climat de respect et de confiance. Condition nécessaire pour une sortie de confinement dont tout le monde s’accorde à dire qu’elle sera difficile.


17 avril 2020

Objectifs financiers 2020 : « pas de déviation significative »

Dans le communiqué de presse d’Orange du 17 avril, Stéphane Richard, Président-Directeur Général du Groupe déclare : « Sur la base des éléments disponibles à ce jour, Orange ne prévoit pas de déviation significative par rapport à ses objectifs financiers pour l’exercice 2020 mais reste attentif à l’évolution de la situation. L’importance prise par les télécoms pendant cette crise pour assurer le fonctionnement de l’économie et de nos sociétés confirme le caractère stratégique de nos activités. En tout état de cause, l’engagement collectif de nos salariés, notre solidité financière ainsi que nos plans d’actions permettront à Orange de faire face à cette crise exceptionnelle ».

Ce diagnostic rejoint nos analyses. Orange ne fait pas partie des entreprises menacées par la crise et n’avait donc aucun besoin réel de recourir aux ordonnances de la loi d’urgence pour imposer une remise en cause des droits des personnels. Dans un contexte où les télécommunications sont reconnues comme une ressource critique et où les personnels ont fait preuve d’un engagement sans faille, la Direction n’aura pas non plus de raison valable de jouer l’austérité dans les négociations salariales à venir. Nous saurons le lui rappeler.

Dividende 2019 réduit

Le Conseil d’Administration du 16 avril d’Orange a pris la décision de proposer à l’AG des actionnaires du 19 mai un dividende réduit au titre de 2019.

Le solde à payer le 4 juin sera donc de 0,20 euros par action au lieu des 0,40 initialement prévus. Nous avions demandé, comme la plupart des organisations syndicales, l’annulation pure et simple du solde sachant qu’un acompte de 0,30 euros avait déjà été versé en décembre 2019. L’État, qui a prôné la baisse des dividendes, n’a pas souhaité renoncer totalement au sien comme actionnaire d’Orange au motif qu’il doit aider des secteurs plus en difficulté. Quant à la Banque Publique d’Investissement, autre gros actionnaire d’Orange, elle a besoin de cette ressource pour financer l’investissement public dans les entreprises et les projets innovants. Nous prenons acte de cette décision qui va permettre à l’entreprise d’économiser plus de 530 millions d’euros de trésorerie. En cette période incertaine, même si Orange bénéficie de solides réserves de cash, il est prudent de préserver de fortes capacités d’investissement et d’avoir les moyens de faire face en cas d’aggravation de la crise.

Les engagements pris pour les dividendes 2020-2023 sont suspendus dans l’attente d’une meilleure visibilité sur l’évolution de la situation économique. FOCom souhaite que la logique de réduction, voire de suppression des dividendes, continue à prévaloir au moins pendant la crise.


15 avril 2020

Report de la date limite de dépôt des JTL contraintes

Suite à l’annonce du gouvernement du report du confinement au 11 mai, la date du 4 mai initialement prise en considération dans les différentes communications de la Direction d’Orange est modifiée en conséquence. Cela signifie notamment que la date de dépôt des JTL, que la Direction nous contraint de poser, est repoussée au 11 mai. Une mise à jour des différents documents publiés dans Anoo a été faite, en particulier du « questions/réponses » réalisé par la direction (Q&A mesures accompagnement salaries au 14/05/2020).


14 avril 2020

COVID-19 : mesures d’accompagnement (unilatéralement) prises par la Direction

FOCom fait remonter vos questions et vos critiques… notamment en ce qui concerne les JTL, les CA, le PCA, la prime COVID-19, le télétravail. N’hésitez pas à nous écrire sur dsc.ft@fo-com.com et à signer la pétition exigeant :

  • la liberté, dans le cadre des règles habituelles, de poser nos congés annuels et JTL aux périodes de notre choix y compris lors de la « reprise d’activité » car l’activité n’a jamais cessé;
  • une prime pour tous.

FO impôts 2020 à votre service

Pour FO, le principe de l’impôt sur le revenu à caractère progressif demeure un outil majeur de redistribution des richesses et de justice sociale face aux impôts indirects.

À ce titre, il reste le principal levier pour financer les missions de services publics. Rétablir pleinement ce principe passe inévitablement par une véritable réforme fiscale que nous demandons depuis de nombreuses années. Elle donnerait un véritable sens à la solidarité nationale dont on nous rebat les oreilles aujourd’hui à propos du personnel de santé après avoir tout fait pour détruire l’hôpital public et les maisons de retraite et pour assécher la Sécurité sociale.

Le Spécial impôts FO 2020 décode les nouvelles mesures fiscales inscrites dans la Loi de finances et leur mise en œuvre. Pour vous aider à les décrypter et à compléter votre déclaration d’impôts : accédez gratuitement ici à ce spécial impôts 2020


12 avril 2020

Au nom de la solidarité

La tentation est grande d’utiliser la situation dramatique que nous subissons aujourd’hui pour supprimer définitivement des droits aux salariés et accélérer la destruction du code du travail.

Le patron du Medef n’y manque pas. Il assène ainsi, le 10 avril dans une interview au Figaro, que les Français devront « travailler un peu plus ». Et ce en supprimant des jours fériés, en allongeant le temps de travail ou en jouant sur les congés payés. Comme quoi les mesures actuellement mises en œuvre dans le cadre de la lutte contre la pandémie par la « loi d’urgence » pourraient devenir pérennes. On s’y attendait. Le président du patronat défend les intérêts de ses mandants. C’est dans l’ordre des choses. Mais que le patronat et ses relais veuillent nous l’imposer en arguant de la solidarité c’est insupportable alors qu’ils se sont acharnés à détricoter tous les mécanismes de protection sociale solidaire, édifiés par nos prédécesseurs, notamment à la Libération.

Pour nous, la solidarité passe par la réhabilitation de notre système de protection sociale (assurance, maladie, retraite, assurance chômage) et des services publics dont certains redécouvrent maintenant les vertus.

Depuis le début de la pandémie, FOCom se bat pour que la Direction d’Orange donne les moyens et garanties à ses salariés d’assurer ses missions dans des conditions parfaites de protection de leur santé. Là est la vraie solidarité avec ceux qui souffrent aujourd’hui et avec tous ceux qui travaillent auprès des malades et des personnes âgées. « Piquer » des JTL n’a rien solidaire !

Les vraies raisons des jours de congés imposés

Les ordonnances prises dans le cadre de la loi d’urgence sanitaire ont été prévues pour aider les entreprises en difficulté du fait de la crise du Covid-19. On comprend que des entreprises du tourisme, du transport aérien, du BTP… totalement à l’arrêt, avec un chiffre d’affaires à zéro, puissent bénéficier de mesures exceptionnelles.

Orange n’entre pas dans cette catégorie puisque son CA, largement basé sur des forfaits, continue de rentrer, certains services (OBS, AE…) sont même sur-sollicités. Et l’arrêt de certaines activités commerciales aura un impact faible et momentané. De plus, la Direction n’arrête pas de claironner que le Groupe dispose de solides réserves de trésorerie, ce qui est exact. La question de la reprise d’activité ne justifie pas non plus de faire « perdre » des jours pendant le confinement. La réalité est plus simple : les mesures prises vont permettre d’abaisser les provisions pour congés de 100 à 120 millions € sur l’année, et donc d’améliorer l’EBITDAal.


9 avril 2020

100% télétravail, 100% reconnu

[Lire le tract]

DEF communique enfin sur la PVV des commerciaux en AE

La Direction Entreprises France (DEF) s’est concentrée ces dernières semaines sur les mesures essentielles pour garantir la protection de tous. C’est ce que FOCom demandait. Désormais, 100% des personnels sont en télétravail.

Mais nous demandions aussi avec insistance des mesures conservatoires pour garantir le niveau des PVV malgré la crise. D’autant plus que les résultats sont bons sur la prise d’ordres avec une clôture au 1er trimestre au-delà des 100% de l’objectif et en croissance de +10% vs 2019. Sur le 2ème trimestre, pour tenir compte de la situation, DEF a décidé de baisser les objectifs de prise d’ordres (PO) de 30%. Pour les vendeurs spécialisés (ICS), le seuil de déclenchement sera abaissé de 30%. De plus, compte tenu de l’arrêt des sondages clients par notre partenaire Ipsos, l’indicateur de Satisfaction Client (CSAT) sera neutralisé et sera donc positionné pour tous à 100% sur validation managériale. En fonction des résultats collectifs et individuels en fin de période, y compris sur la composante Chiffre d’Affaires (CA), si nécessaire, un dispositif exceptionnel sera activé pour préserver le pouvoir d’achat pour ceux qui bénéficient d’une Part Variable Vendeur (PVV). Concernant la Part Variable Vendeur du 1er Trimestre, DEF appliquera la même mesure de neutralisation sur l’indicateur de Satisfaction Client.

FOCom veillera à une application bienveillante du dispositif et revendique le maintien, pendant la crise, du pouvoir d’achat de la PVV quels que soient les résultats.


7 avril 2020

La crise sanitaire que nous traversons est une épreuve pour toute la population. L’activité de l’entreprise est au cœur de la vie de la nation et les personnels d’Orange sont de ce fait mobilisés pour assurer la nécessaire continuité de service. D’ailleurs, nombreux sont ceux qui relèvent l’efficacité et le dévouement des personnels dans ces circonstances.
Tous les analystes s’accordent à dire qu’Orange sera bien moins impactée par la crise que d’autres entreprises, d’autres secteurs d’activité, qui sont totalement à l’arrêt. Malgré la baisse de l’activité commerciale, les abonnements continuent à alimenter le chiffre d’affaires ; les services numériques sont d’autant plus sollicités avec cette crise et sur le plan de la trésorerie, la Direction du Groupe indique qu’elle est particulièrement solide.

Lire le document : Passage en force


 

3 avril 2020

Imposer la prise de congés serait contre-productif

FOCom, comme la plupart des organisations syndicales (sauf étonnamment la CGC) a refusé de signer un projet d’accord imposant la prise de jours pendant le confinement en application des ordonnances suite à la loi d’urgence sanitaire. Nous avons déjà largement expliqué nos positions à ce sujet et communiqué la plate-forme unanime des organisations à l’occasion de cette négociation. La Direction a décidé d’appliquer les ordonnances par une décision unilatérale qui devrait être connue lundi 6 avril.

Pour FOCom, l’urgence n’est pas aux mesures contraignantes venant se rajouter aux contraintes du confinement. L’urgence est de sécuriser les personnels et de leur donner confiance en l’avenir à travers des mesures de soutien et de reconnaissance des efforts fournis en cette période difficile.


1er avril 2020

Les Organisations Syndicales unanimes pour préserver nos droits, notamment à congés

Face à l’insistance de la direction à vouloir utiliser les ordonnances de la loi d’urgence pour imposer une batterie de mesures socialement régressives à l’occasion du confinement, les organisations syndicales unanimes ont fait la déclaration suivante lors de la 3ème séance de négociation portant sur les mesures d’accompagnement dans le cadre de la crise Covid-19 : [Lire la déclaration]

Les personnels d’Orange solidaires des sous-traitants

Face à l’insistance de la direction à vouloir utiliser les ordonnances de la loi L’ensemble des Organisations Syndicales ont adressé au PDG un [courrier] pour l’alerter sur la situation des employés des entreprise sous-traitantes. Ceux-ci travaillent la plupart du temps dans de moins bonnes conditions que les personnels de la maison-mère ce qui est à la fois injuste et pose de réels problèmes de santé et de sécurité. C’est pourquoi les organisations syndicales demandent une discussion pour examen dans quelles conditions nos sous-traitants pourraient trouver une place au sein de notre Groupe.

Télétravail : assurance etc.

Alors que selon les données de la direction plus de 28.000 salariés télétravaillent en cette période de confinement, il nous paraît utile de rappeler un certain nombre de dispositions réunies dans l’accord télétravail à Orange du 17 mai 2013.

A noter notamment que l’article 7.6 précise que « le télétravailleur s’engage à s’assurer préalablement à la mise en place du télétravail que l’utilisation de son domicile à des fins de télétravail  salarié est compatible avec sa couverture. Les éventuels surcoûts de prime d’assurance sont pris en charge par l’entreprise ». A vérifier avec votre assureur.
Outre la prise en charge des repas encore en discussion sur les modalités, FOCom revendique que les télétravailleurs contraints d’aujourd’hui bénéficient d’une prime comme celle prévue à l’article 7.5 pour compenser les dépenses liées à cette activité de télétravail à domicile. Son montant annuel pour le télétravail régulier à domicile est de 120 € jusqu’à 2 jours de télétravail par semaine et de 180 € pour plus de 2 jours.
Ce serait une maigre compensation.
Car, pour notre part, nous avons bien conscience qu’il est compliqué pour beaucoup de collègues de créer un environnement de télétravail adapté alors qu’il a fallu improviser dans l’urgence cette nouvelle organisation de travail. Respecter les préconisations  en termes d’équipement, d’environnement, de protection de la vie privée… dans un domicile parfois exigu, avec un conjoint qui travaille lui aussi et les enfants autour n’a rien d’évident. Et il faut également réinventer les relations de travail sans bénéficier des 2 jours par semaine au sein de l’équipe comme le veut l’accord. Parfois avec un réseau internet déficient (Eh oui ça existe encore…).
Surtout prenez soin de vous. Et au moins une pause active de 5 minutes toutes les heures !


31 mars 2020

Coronavirus et congés… : 2ème séance de négociation

Lors de la séance de ce jour, la direction n’a plus parlé d’interdire les congés aux salariés qui ne sont pas en PCA pendant les 2 mois qui suivront le déconfinement. Mais d’ordres des départs en congés à la main de la direction, liés aux besoins de service et fonction de 3 priorités  : PCA en 1, TPS et contraintes familiales en 2.

Sur les 6 jours de CA que l’entreprise peut imposer de poser pendant le confinement s’il y a un accord et les 10 jours de JTL permis par l’ordonnance, l’entreprise n’imposerait de poser « que » 3 jours de CA plus 3 JTL.

Le droit à dons de jours solidaires pour venir en aide aux salariés dont un proche est malade passerait cette année de 5 à 10 sachant que les congés 2019 doivent être soldés le 31 mai. Pour le reste, encore beaucoup de flou.

En tout état de cause pour FOCom le coronavirus ne peut donner prétexte à rogner les droits des salariés déjà très sollicités pour accomplir leur travail dans des conditions souvent extrêmement compliquées. Une intersyndicale est prévue demain matin avant la 3ème et dernière séance prévue par la direction.

Coronavirus : Part Variable Commerciale (PVC) maintenue

FOCom demande depuis le début de la crise sanitaire des mesures pour maintenir le pouvoir d’achat des vendeurs.

Dans le projet d’accord en cours de négociation sur l’accompagnement des salariés la direction envisage :  « A titre dérogatoire et afin de tenir compte de l’impossibilité pour les équipes commerciales des Agences de Distribution (AD) et des Services Clients Orange (SCO) d’exercer leur activité dans des conditions habituelles, un dispositif exceptionnel sera activé garantissant à chacun des salariés (conseillers clients et manageurs), la perception de la Part Variable Commerciale (PVC). Le calcul de la somme versée sera basé sur la moyenne des PVC perçues par chacun sur mars 2019 – février 2020. »


30 mars 2020

Télétravail, travail sur site et Plan de Continuité d’Activité

Nous sommes 50.000 à travailler actuellement chez nous en télétravail. Parfois dans des conditions difficiles avec les enfants, peu de place possiblement dédiée à une activité professionnelle, le poids de l’isolement et du confinement… En principe, l’entreprise a fait le nécessaire pour nous équiper et nous accompagner au quotidien.

FOCom et ses militants sont à vos côtés pour vous aider au quotidien.
De même, nous sommes extrêmement vigilants quant aux conditions dans lesquelles les collègues travaillant sur sites ou impliqués dans les Plans de Continuité d’Activité. Ces derniers assument des missions essentielles pour le pays et ses habitants en assurant la maintenance des réseaux et le fonctionnement des activités vitales.

FOCom est à l’écoute de tous les collègues quelle soit leur situation actuelle et transmet à la direction au fil de l’eau les interrogations et les problèmes rencontrés.

Vers la réouverture des boutiques ?

Pour des raisons évidentes de protection des salariés, les boutiques Orange sont fermées depuis mardi 17 mars.

Cette fermeture a un impact important sur l’activité, ce que déplore la direction. Cela montre que, comme nous l’avons maintes fois souligné avant la crise sanitaire quand l’entreprise fermait les boutiques à tour de bras, tout ne peut pas être digitalisé. Loin s’en faut. Aujourd’hui la direction étudie un plan de réouverture d’un nombre limité de boutiques respectant les consignes de sécurité : matériel de protection, distance préservée, organisation autour de la prise de rendez-vous… Et basée sur le volontariat ainsi que nous l’exigions.

Pour FOCom,  en tout état de cause, il faut se poser la question de la pertinence d’une réouverture même partielle, la direction de l’entreprise devant  assurer la santé physique et psychologique des salariés.

Jours solidaires : un dispositif méconnu et sous-utilisé

Le don de jours est un dispositif datant de 2014 qui permet à des salariés de verser,  dans un fonds commun ou à des bénéficiaires désignés, des congés annuels ou des JTL à hauteur de 5 jours par an. Il s’agit d’aider des collègues à accompagner l’un des proches malades, souvent à un enfant. Mais depuis 2018 ce peut être, à la demande de FOCom, pour aider le conjoint, des ascendants, des collatéraux jusqu’au quatrième degré et des personnes âgées ou handicapées en liens étroits et stables.

Le bilan de 2018 montre que ce beau dispositif de solidarité est sous-utilisé, vraisemblablement par manque de connaissance.
Côté donateurs, il n’y en a eu que 917 qui ont versé 2.391 jours.
Côté bénéficiaires même constat : seulement 67 salariés y ont eu recours avec 241 demandes et 2.107 jours de congés (à 80% pour accompagner un enfant malade).
Le fonds solidaire, excédentaire de 4.038 jours fin 2017, va garder un solde négatif alors que des collègues pourraient en bénéficier  pour accompagner un proche malade s’ils en connaissaient l’existence.

Faire connaître ce dispositif :

  • à tous ceux qui ne peuvent utiliser tous leurs CA et ou JTL afin d’éviter de les voir écrêtés (bon à rappeler dans le contexte actuel !). FOCom demande à la direction de populariser cette possibilité au lieu de n’évoquer que le transfert sur CET.
  • aux collègues qui pourraient en avoir besoin. FOCom demande à l’entreprise de proposer systématiquement, aux collègues touchés par la maladie d’un proche, cette solution (jusqu’à un mois calendaire ou 22 jours ouvrés) avant toute autre (temps partiel par exemple).

 

28 mars 2020

Nos congés en danger

La direction a décidé d’ouvrir une négociation sur « un projet d’accord sur l’accompagnement des salariés de l’UES Orange dans le cadre de la crise Covid-19 ». Il s’agit en particulier de mettre en musique à Orange les mesures permises par les ordonnances du plan d’urgence gouvernemental qui met à mal les droits fondamentaux des salariés. FOCom a anticipé en adressant un courrier au PDG dès le 24 mars pour exiger que les mesures négatives de ce plan concernant les congés ne soient pas appliquées dans l’entreprise. Lors de la réunion bihebdomadaire de ce vendredi 28 mars matin, Stéphane Richard a affirmé ses objectifs. Il veut obtenir rapidement « un accord qu’il espère unanime » mettant en balance :

  • l’engagement de maintenir le pouvoir d’achat y compris des salariés privés d’activité en ne recourant pas au chômage partiel sur le périmètre d’Orange SA (pour les filiales c’est différent),
  • la demande de sacrifices aux salariés concernant leurs congés et JTL pour assurer la reprise d’activité à la fin du confinement.

FOCom a réaffirmé que ce n’était pas acceptable.
Lors de la séance de négociation réalisée par téléphone, la DRH a précisé ce qu’elle envisage concernant les congés :

  • 6 jours de CA pris pendant le confinement sous réserve d’accord comme le stipule le décret
  • imposition par l’entreprise d’utiliser à sa convenance jusqu’à 10 jours de JTL ou des jours CET comme le permet un décret d’application des ordonnances
  • 2 mois sans pouvoir poser de congés ou de JTL à la fin du confinement sauf pour les salariés en PCA (Plan de continuité d’activité).

FOCom s’est à nouveau opposée à toutes ces mesures injustes et injustifiées. Toutes les OS ont montré le côté irréaliste de la dernière disposition et que d’autres solutions étaient possibles (comme l’étalement des congés) sans amputer nos droits à congés. La direction n’avait pas de réponses aux nombreuses objections que nous lui avons opposées. Elle doit nous fournir lundi prochain un écrit détaillant ses propositions. Les prochaines séances sont prévues les 31 mars et 1er avril.

Jusqu’à 16 jours de congés en moins

Les ordonnances issues de la loi d’urgence font que l’employeur aura dorénavant la possibilité d’imposer les dates de prise de congé jusqu’à 10 jours de RTT (ou de droits issus d’un CET)  auxquels, en cas d’accord de branche ou d’entreprise, se rajouteraient 6 jours ouvrables de congés payés. L’employeur peut imposer ou modifier la date des congés jusqu’au 31 décembre 2020.

C’est ce que la direction d’Orange veut mettre dans l’accord en cours de négociation. En plus de l’interdiction de prendre des congés pendant 2 mois à la sortie du confinement (sauf les CPA). FOCom y est totalement opposée.


27 mars 2020

Intéressement / Participation à Orange

Une ordonnance liée à la loi d’urgence ouvrent la possibilité de reporter le versement de la participation et de l’intéressement.

Cela concerne surtout les entreprises qui ont des difficultés de trésorerie, ce qui n’est pas le cas d’Orange. Aussi la direction d’Orange ne modifie-t-elle pas le dispositif mis en place.

La participation sera versée sur la paie d’avril pour ceux qui ont choisi de ne pas l’épargner et les placements effectués le 20 avril. L’intéressement aux résultats 2019 sera placé dans les dispositifs d’épargne salariale le 20 mai ou versé avec la paie de mai.

Seule mesure adoptée : « compte tenu des mesures de confinement, il est prévu un dispositif renforcé de communication et la campagne d’interrogation ouverte le 3 avril sera exceptionnellement étendue jusqu’au 3 mai 2020 (au lieu du 21 avril dans le calendrier initial) ».

Pas de recours au chômage partiel à Orange SA

Stéphane Richard vient d’assurer aux Organisations Syndicales qu’Orange ne recourrait pas au chômage partiel sur Orange SA.

On sait que, dans le cadre des ordonnances Macron, un décret donne possibilité aux entreprises de recourir à l’activité partielle afin d’en faciliter l’accès et de réduire les montants laissés à la charge des employeurs. Cette mesure pouvant s’appliquer y compris pour les salariés au forfait jours et lorsqu’il n’y a pas fermeture totale de l’établissement.

FOCom s’inquiète de la possible utilisation du chômage partiel dans les filiales. Et nous voulons souligner le marché de dupe qui présente le non recours au chômage partiel moyennant l’acceptation de sacrifices importants sur les congés. En effet, le chômage partiel est inapplicable aux fonctionnaires et donc à l’ensemble du personnel d’Orange sous peine d’enfreindre le principe constitutionnel d’égalité. Quant au prétendu maintien du pouvoir d’achat promis par le PDG, on voit bien ce qu’il en est avec la nouvelle fonte de la PVM… Et nous attendons toujours les mesures sur le maintien de la PVC.


25 mars 2020

Coronavirus : nouvelle attestation de déplacement

Si difficulté à la trouver, voici l’indispensable Attestation de déplacement dérogatoire en date du 25 mars 2020

60h de travail par semaine notamment dans les télécoms

Le gouvernement va permettre de déroger à la durée du travail dans certains secteurs jusque 60h sur une semaine, contre 48h actuellement, et 46 heures contre 44h en moyenne sur une période de 12 semaines. Ces dérogations pourront s’appliquer par exemple dans l’énergie, les télécoms,  la logistique, les transports ou l’agroalimentaire.
Actuellement, la durée de travail effectif hebdomadaire ne doit pas dépasser 48 h sur une même semaine et 44 h par semaine en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives.
Le gouvernement prendra soit un décret soit un arrêté pour changer ces deux limites et permettre des dérogations « pour une durée limitée et dans des secteurs limités pour faire face à la situation exceptionnelle que connaît le pays ».
Il est précisé tout de même qu’il y aura paiement en heures supplémentaires et respect du temps de repos légal !
Le travail dominical pourra aussi être étendu et le repos compensateur entre deux périodes de travail passer de 11 à 9 h, et cela en fonction des secteurs.


24 mars 2020

Congés : FOCom écrit à Stéphane Richard pour le maintien des droits

[Lire le courrier]

Épidémie de Covid-19 : loi d’urgence

La loi instaurant l’état d’urgence sanitaire a finalement été adoptée dimanche 22 mars. Aucun recours devant le conseil constitutionnel n’ayant été déposé, la loi a été promulguée lundi 23 pour une entrée en vigueur immédiate. Elle renvoie à plusieurs ordonnances qui devraient être publiées dans les tous prochains jours.

Pour l’heure, cette loi déroge notamment à certaines règles du travail :
– elle donne la capacité à l’employeur de modifier les dates de prise de congés payés et de jours comme les JTL, voire d’utiliser le compte épargne temps.
– la loi limite finalement la possibilité pour les employeurs d’imposer les CP à 6 jours (le droit européen le limitant…) et seulement par accord collectif.
– l’employeur pourra imposer ou modifier unilatéralement les dates des jours de réduction du temps de travail, des jours prévus par les conventions de forfait et des jours de repos affectés sur le compte épargne temps du salarié.
– la loi ouvre la possibilité de modifier, les dates limites des modalités de versement des sommes versées au titre de l’intéressement et de la participation.
– le texte prévoit aussi de modifier la date limite et les conditions de versement de la prime exceptionnelle pouvoir d’achat.

Pour FO, le coronavirus ne doit pas être instrumentalisé pour détruire les droits des salariés et le Code du travail. En ce qui concerne Orange, nous attendons de la direction une attitude sociale exemplaire. Il serait notamment intolérable de remettre en cause notre système de congés au moment où il est fait appel à volontariat et où les salariés travaillent dans des conditions très difficiles, appelés à assurer la continuité de service, que ce soit sur le terrain avec le danger de contamination, confinés chez eux avec les risques liés ä l’isolement ou cumulant charge de travail et éducation des enfants.
Une réunion doit avoir lieu vendredi avec la direction. Nous vous tiendrons informés.


23 mars 2020

Vive le Service public!

Orange assure le fonctionnement des infrastructures essentielles en particulier pour les secteurs indispensables tels que la santé, la défense, l’énergie, l’alimentaire, et pour aider à rompre l’isolement des personnes fragiles. FOCom apporte tout son soutien aux personnels qui assument ces missions et se félicite qu’on redécouvre aujourd’hui les vertus des services publics !


21 mars 2020

Prise en charge de la restauration pour les télétravailleurs Coronavirus

Dans le contexte actuel de confinement et de mise en place du télétravail « Coronavirus » subi, la gouvernance de la restauration mutualisée à travers ses différentes instances (Comité National de Restauration, Commission Technique Nationale de Restauration, Direction Déléguée de la Restauration…) a validé le principe d’une prise en charge de vos repas (ne sont pas concernés les salariés d’OFS et SCE dont les CSEE n’ont pas souhaité intégrer la gestion mutualisée).
Si vous êtes en télétravail « Coronavirus », n’oubliez pas de vous déclarer dans Anoo.
Une information par mail doit vous être envoyée très prochainement pour vous informer de cette excellente nouvelle, cependant la forme de cette prise en charge n’est pas encore complétement définie.
Deux possibilités sont à l’étude :

  • Versement d’une prime forfaitaire d’indemnisation de type « prime panier » soutenue par les Organisations Syndicales mais pour laquelle la Direction Orange frêne des pieds prétextant d’éventuelles cotisations patronales et salariales supplémentaires.
  • Dotation de cartes pour commander et télécharger des titres restaurants dématérialisés. La réglementation de ces titres étant toujours la même avec une part salariée de 40% déduite du salaire et avec des règles d’utilisation strictes.

Nous reviendrons vers vous dès que l’une de ces deux solutions sera actée et que le processus d’attribution sera connu.
FOCom souhaite avancer très rapidement sur le sujet et participe activement à la construction de cette proposition.


20 mars 2020

Coronavirus : les congés menacés par la loi d’urgence

Dans la loi d’urgence que le gouvernement va promulguer il est permis aux entreprises  « de modifier les conditions d’acquisition des congés payés et de permettre à tout employeur d’imposer ou de modifier unilatéralement les dates de prise d’une partie des congés payés, des jours de réduction du temps de travail ».

Interpellée dès le début du confinement par FOCom lui demandant le report des dates limites pour déposer les CA et JTL et de ne pas refuser l’annulation de congés déposés suite à l’impossibilité de réaliser les projets de voyage et de séjours, la direction d’Orange a juste répondu le 20 mars que, dans l’attente des ordonnances, elle sursoyait à toute demande. D’ailleurs dans Anoo elle donne la directive « de suspendre à toute demande ou validation de report et d’annulation de vos congés ou JTL ». Et rappelle les dates limites pour déposer CA et JTL et la possibilité de transferts de jours sur le CET.

Très inquiets sur l’utilisation qui sera faite par la direction de l’ordonnance scandaleuse du gouvernement qui prétend y compris imposer de prendre une semaine de congés pendant le confinement, nous avons obtenu que la question soit a minima discutée avec les organisations syndicales.

La pandémie nouveau prétexte pour détruire les droits salariés ?

En cette période de confinement lié à la pandémie de Covid-19, le Gouvernement va présenter un projet de loi visant à modifier le Code du travail par ordonnance.

Il serait prévu de nouvelles dérogations à des règles jusqu’à présent considérées comme d’ordre public et d’intervenir dans des domaines aussi importants que la durée du travail, le repos hebdomadaire, le repos dominical, l’acquisition et la prise des congés payés, des jours de réduction du temps de travail, des règles relatives aux procédures collectives…

Pour FO il serait scandaleux d’utiliser la pandémie pour porter de nouvelles graves atteintes au Code du travail et aux droits des salariés. D’autant plus que, dans le même temps, tout serait mis en œuvre pour préserver l’intérêt économique des entreprises et de leurs actionnaires.


19 mars 2020

Coronavirus : vos correspondants en cas de difficulté

Pour vous accompagner en cas de difficulté, le dispositif de soutien individuel habituel composé des médecins, Assistants Sociaux, RH de proximité, préventeurs a été renforcé par la mise à votre disposition de psychologues externes qui vous répondront en toute confidentialité 24H sur 24, 7 jours sur 7  : 0800 85 50 50.

Pour rappel il existe aussi la ligne d’écoute managers : 0800 00 60 89.

Vous pouvez également compter sur les militants FOCom pour vous accompagner et vous aider. Pour que jamais nous sommes là pour vous.


18 mars 2020

Coronavirus : sites Orange dédiés

La direction d’Orange met à jour au fil de l’actualité très mouvante deux sites Intranet qui donnent les informations sur l’épidémie Coronavirus.

Les mesures à appliquer pour contribuer chacun à notre niveau à ralentir l’épidémie

http://intranet.com.intraorange/fr/Pages/chine_13022020.aspx

Les modalités pratiques de mise en œuvre des mesures liées au Coronavirus

https://portailrh.sso.infra.ftgroup/modalites-pratiques-mise-en-oeuvre-mesures-liees-au-coronavirus

Ce site donne les modalités pratiques pour gérer les salariés.

Coronavirus : demande de report des dates de solde des congés

Compte-tenu du contexte lié au coronavirus, FOCOm est intervenue auprès de la direction pour qu’elle assouplisse les règles concernant les dates limites pour solder les JTL (31 mars pour les CEA) et les CA (31 mai).  Nous demandons également qu’une clarification descendante soit faite auprès des managers qui refuseraient indûment la suspension de congés déjà déposés. En effet les voyages et séjours étant annulés et même interdits, les salariés souhaitent légitimement reporter leurs dates de congés et que leurs droits ne soient soient pas écrêtés. Nous vous tiendrons informés dès que nous aurons les réponses de la direction.


17 mars 2020

Modalités pratiques de mise en œuvre des mesures liées au Coronavirus

En situation de télétravail liée au Coronavirus, afin de bénéficier des dispositions qui vont être prises concernant par exemple la participation à vos frais de repas, déclarez-vous via l’application Anoo télétravail occasionnel y compris si vous êtes télétravailleur régulier avec avenant ou protocole. A noter que vous pouvez saisir jusqu’à une semaine et qu’il vous faudra déposer une demande chaque semaine.

Si votre activité n’est pas compatible avec le télétravail ou en cas d’absence d’équipements et si, bien entendu, vous n’entrez pas dans le cadre de Plans de Continuité d’Activité (PCA) Orange confirme de ne pas rejoindre votre lieu de travail. Votre manager doit vous donner l’autorisation d’être absent jusqu’à nouvel ordre et votre absence sera rémunérée. A votre retour, vous déposerez une autorisation spéciale d’absence (ASA) « Coronavirus » pour avec le motif : « Maintien à domicile sans télétravail possible et pas d’enfant à garder ». Vous n’aurez aucun justificatif à fournir.

Si vous devez garder un enfant de moins de 16 ans il faut informer votre manager par SMS ou mail et produire par mail une attestation sur l’honneur certifiant que vous êtes le seul parent à demander le maintien à domicile dans ce cadre.


16 mars 2020

Coronavirus : restauration à Orange

Réunie ce matin en séance extraordinaire la CTNR (commission nationale technique de Restauration) a pris la décision conjointement avec la DDR (Direction Déléguée de la Restauration) et les sociétés de Restauration de fermer l’ensemble des RIE Orange (salle de restaurant et cafétéria) dès aujourd’hui. Afin d’assurer un service pour les salariés travaillant aujourd’hui, un mode dégradé de la restauration a été proposé type sandwicherie.
Dès demain, l’intégralité du service de restauration sera  totalement fermée. Orange étudie actuellement les possibilités de prise en charge des repas des salariés suite à ces dernières mesures : note de frais, indemnisation forfaitaire.
Des points journaliers sont d’ores et déjà prévus, nous vous tiendrons au courant de toutes les nouvelles décisions prises.


15 mars 2020

Protéger le personnel

Face à l’épidémie de coronavirus, FOCom préconise de faire passer la santé des salariés et de leurs proches avant toute autre considération. Nous sommes conscients du rôle primordial d’Orange dans le maintien du lien social distancié et des infrastructures critiques pour le système sanitaire. Pour autant, nous estimons que les personnels en contact avec des clients et/ou contraints de se déplacer doivent bénéficier des mesures (distance notamment) et des équipements (gel, masque, gant, lunettes) de protection. Si celles-ci ne sont pas réalisables ou si les personnels concernés s’estiment en danger, ils doivent pouvoir se retirer.


13 mars 2020

Coronavirus : réaction à l’allocution du président de la République

FO prend acte des annonces du président de la République quant aux dispositions requises pour faire face à la crise sanitaire, sociale et économique due à l’épidémie de Coronavirus.

En premier lieu, FO constate un discours reconnaissant quant à l’engagement des agents des services de santé, dont les services hospitaliers, ou encore de la recherche, qui tend à rompre avec une lecture strictement budgétaire et comptable qui a trop longtemps prévalu, et encore récemment, et conduit à une situation de grave difficulté. Cela doit valoir pour l’ensemble des services publics qui sont d’ores et déjà mobilisés et le seront fortement, de la fourniture d’énergie, à la continuité des transports, en passant par les services en charge de l’économie et de l’emploi notamment.
FO espère, et y sera attentive, que le discours tenu quant aux leçons qui seront tirées de cette situation vaudront plus largement.
Le président ayant tenu un discours volontariste sur le plan économique, évoquant des mesures massives de chômage partiel – en effet attendues – FO s’attend à ce que la ministre du Travail qui doit recevoir demain les organisations syndicales et patronales annonce qu’elle renonce à la mise en œuvre de la réforme restreignant les droits à indemnisation des demandeurs d’emplois et rétablisse ces droits tels que prévus par la convention négociée et signée entre les interlocuteurs sociaux en avril 2017.

FO renouvelle sa demande que dans une telle situation les Direccte soient mobilisées systématiquement pour assurer le suivi avec les organisations syndicales et patronales de la situation économique et sociale dans chaque département. FO appelle à ce sujet à ce que soient responsabilisées les entreprises « donneurs d’ordre » vis-à-vis des sous-traitants.
FO demande que, dans ce cadre, soit également assuré le suivi de la mise en œuvre des consignes sanitaires destinées à protéger la santé des salariés en particulier dans les TPE et notamment les secteurs de services à la personne.

FO relève que le président de la République a évoqué la limitation au maximum des rassemblements. Si « faire bloc » est nécessaire face à une telle crise, FO s’exprime et agit en tant qu’organisation syndicale. C’est à ce titre que FO ne peut que renouveler la nécessité que l’apaisement l’emporte et que par voie de conséquence soit notamment stoppé le processus d’adoption du projet de loi réformant les retraites.


25 février 2020

Coronavirus : indemnisation des salariés soumis à l’isolement

Un décret publié le 31 janvier 2020 accorde des indemnités journalières sans délai de carence aux personnes faisant l’objet d’une mesure d’isolement (du fait d’avoir été en contact avec une personne malade du coronavirus ou d’avoir séjourné dans une zone concernée par un foyer épidémique de ce virus et dans des conditions d’exposition de nature à transmettre cette maladie).
Les personnes non malades placées à l’isolement et les parents d’enfants en quarantaine
ont donc droit à :

  • jusqu’à 20 jours d’indemnité
  • des indemnités dès le 1er jour d’arrêt

sans obligation de remplir les conditions que doit normalement remplir un salarié pour être indemnisé en cas d’arrêt de travail, à condition que l’avis d’arrêt de travail soit délivré par le médecin de l’Agence régionale de santé (ARS) et non par le médecin traitant.

La direction d’Orange a annoncé qu’à compter du 28 février, quel que soit le pays, l’ensemble des voyages professionnels, même au sein du pays ainsi que toutes les manifestations (séminaires, conventions, salons..) organisés par Orange ou auxquels participe Orange doivent être reportés ou annulés jusqu’au 31 mars.
Tout retour professionnel ou personnel de Chine, Hong-Kong, Macao, Taiwan, Singapour, Corée du sud, Italie et Iran, est soumis à une quarantaine en télétravail (ou à une autorisation d’absence rémunérée si télétravail impossible).