DOM

La mobilisation paie à la Réunion-Mayotte

Suite à la mobilisation du mardi 13 juin, nous avons obtenu 16 embauches. C’est un premier pas important sachant que FOCom évalue les besoins à 20 embauches en CDI sur la DORM (15 pour la Réunion et 5 pour Mayotte) afin de pallier les départs, diminuer la surcharge de travail tout en assurant nos missions. Dans le même temps à la demande de FOCom d’arrêter l’externalisation, la délocalisation et les mutualisations, la Direction s’est engagée à ne plus délocaliser sauf pour la supervision du réseau mobile sur lequel il demeure 4 CDD. Concernant notre revendication d’une prime de120€ de vie chère par mois pour tous les bas salaires, sur le modèle des Caraïbes, la Direction déclare attendre l’étude de la vie chère que le syndicat Sud doit fournir. Par ailleurs, elle s’engage à respecter tous les accords (seniors, reconnaissance des carrières, promotions, formations, accompagnement au départ à la retraite et en TPS), à prendre en compte tous les collègues qui n’ont pas eu de promotion depuis plus de 10 ans et les situations individuelles pour les changements de régimes de travail et d’horaires qui sont actuellement imposés. Elle accepte aussi de compenser les frais de parking pour le personnel des sites de la Compagnie, Chatel, Saint-Paul et Saint-Pierre, sans attendre le plan de déplacement d’entreprise qui en est cours de négociation.

10 mai : réflexion pour l’abolition

À l’occasion du 10 mai , « journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition » instituée en 2006 par la France, il n’est pas inutile de rappeler ce que disait le grand combattant de la lutte contre l’esclavage Victor Schoelcher :
« Si, comme le disent les colons, on ne peut cultiver les Antilles qu’avec des esclaves, il faut renoncer aux Antilles.
La raison d’utilité de la servitude pour la conservation des colonies est de la politique de brigands.
Une chose criminelle ne doit pas être nécessaire.
Périssent les colonies, plutôt qu’un principe.”
(Des colonies françaises, 1842)

Négociations réelles

Aujourd’hui les NAO locales sur DORM telles qu’elles sont menées ne prennent pas en compte la réalité des DOM.
Les données de l’INSEE justifient totalement la prise en compte de la cherté de la vie pour tous, fonctionnaires comme contractuels. Les prix d’outre-mer sont supérieurs d’au moins 7 % à ceux de la métropole. Les écarts de prix sont en grande partie imputables aux loyers plus élevés qu’en métropole, aux soins, aux déplacements et aux produits alimentaires.

Lire le tract : Négociations réelles

inFOdom de janvier 2017

Cher(e)s Collègues,
Toute l’équipe FOCom vous présente ses meilleurs voeux pour 2017, année de revendication pourn préserver nos conquêtes sociales, rétablir celles dont les gouvernants successifs nous spolient depuis de très nombreuses années et pour en gagner de nouvelles.
Les revendications dans les DOM sont très larges et vont du retrait de la loi travail au pouvoir d’achat. Sans oublier la lutte pour de meilleurs salaires, contre le chômage en particulier celui de nos jeunes et contre la pauvreté. Et au coeur de ces revendications portées
par FOCom, il y a l’exigence d’une égalité réelle entre la Métropole et les DOM, notamment en matière de prestations sociales (allocation logement, complément familial, assurance vieillesse).
Chez Orange, pour les salariés des 5 départements d’Outre-Mer (Guadeloupe, Martinique, Guyane, Réunion et Mayotte) FOCom revendique tout particulièrement :

  • Le remplacement d’un salarié en CDI pour deux départs à la retraite
  • La prise en compte de cherté de la vie dans les DOM
  • La déclinaison des formations métiers en partenariat avec les universités, les organismes de formation locaux ou la visio conférence.

FOCom exige des moyens en adéquation avec les objectifs d’Orange dans les dom

  • La 4G pour tous…
  • Orange Bank, dont l’ouverture est prévue au 1er trimestre 2017, inquiète le personnel en boutique car sa charge de travail…

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Contre l’austérité dans les DOM

L’ensemble des Départements d’Outremer sont confrontés au plus fort taux de chômage, avec 50% des jeunes qui sont sans emploi. A côté de cela, le non remplacement des départs à la retraite fait que les services se meurent et que les conditions de travail se dégradent. La charge de travail pour ceux et celles qui restent, les pertes de compétence qui impactent tous les services transverses créent de la souffrance.

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