FOCom s’oppose à tout nouveau désengagement de l’État dans le capital d’Orange

Concernant la liste des cessions de titres que l’exécutif entend céder, le commissaire aux participations de l’État a annoncé mercredi lors d’une audition devant une commission  de l’Assemblée nationale que l’exécutif prendra sa décision dans le courant de l’automne. Ces opérations devraient alimenter un fonds de 10 milliards d’euros, dont les produits sont censés financer à hauteur d’environ 200 millions par an des investissements dans des secteurs innovants. En dehors d’ADP et d’Engie, les entreprises les plus souvent  citées sont la Française des Jeux, Renault, Safran et… Orange. FOCom rappelle sa totale opposition à toute nouvelle cession des parts détenues par l’État dans le capital d’Orange. L’opérateur historique fait partie, selon nous, des entreprises stratégiques dans le capital desquelles l’État entend rester. Il n’y a pas que la défense, l’énergie nucléaire ou les mines qui soient « stratégiques ». Le numérique et les télécoms, secteur innovant s’il en est,  constituent un enjeu majeur pour l’avenir économique du pays comme pour la sécurité (des réseaux, des serveurs, des données…).