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Délestages électriques, quels impacts pour les salariés ?

Délestage électriqueUn délestage pourrait être décidé par les pouvoirs publics et intervenir jusqu’à 6 fois deux heures de coupure cet hiver. Pour plus d’information, vous pouvez consulter le site écoWatt. Des alertes délestage seront organisées de la cellule stratégique vers les cellules opérationnelles et les DO.

Pour les activités télétravaillables, les salariés devront saisir une demande de télétravail dans l’outil TLOC avec le motif « délestage électrique ». Si le lieu de télétravail est également touché par un délestage, la poursuite de l’activité sera à gérer par le management lors de cette période.

Dans le cas où le domicile est délesté pour un salarié en télétravail régulier, ce dernier est invité à retourner sur son site de travail, si non délesté.

Orange se doit de garantir l’absence de salariés dans ses locaux sur la période de délestage. Néanmoins, il est inconcevable qu’ils supportent les frais d’un télétravail imposé par l’entreprise. Et, ce ne sont pas les augmentations salariales de la Décision Unilatérale qui pourront les compenser.

FOCom revendique une indemnité forfaitaire Télétravail Occasionnel « Délestage électrique » avec l’attribution de titres restaurant. Compte tenu de l’inflation et de l’augmentation exponentielle des frais énergétiques, nous demandons une participation financière de l’entreprise sous forme de prime spécifique pour l’ensemble des salariés.

La santé psychologique des cadres s’est dégradée en 2 ans !

santé psychologiqueL’APEC a publié en septembre les résultats édifiants d’un sondage réalisé sur 1 000 cadres. Crise sanitaire, management à distance, incertitudes géopolitiques ont impacté la santé psychologique des cadres. Bien que 62 % jugent que le télétravail a eu un impact positif sur leur santé psychologique, 1 cadre sur 4 estime que sa santé mentale s’est dégradée ces deux dernières années. Ils avouent avoir un « sentiment de surcharge » pour 55 %, « d’épuisement professionnel » ou de « stress intense » pour 54 %. Ces difficultés sont plus fréquemment ressenties par les managers dont 65 % ont la sensation d’une « charge de travail insurmontable » (contre 47 % pour les cadres non-managers), 62 % ont un sentiment « d’épuisement professionnel » (contre 48 %) et 64 % perçoivent le niveau de stress comme « intense » (contre 48 %). Enfin, 46 % des cadres jugent les actions de leur entreprise insuffisantes pour préserver la santé mentale des équipes.

Et pour cause, l’accompagnement des transformations successives décidées par Orange repose en grande partie sur les managers. Déménagements, changement de rattachement hiérarchique, évolution permanente des modes d’organisation (…) impactent le collectif de travail dont les managers qui sont en première ligne. FOCom est mobilisée pour obtenir de meilleures conditions de travail pour tous et exige des actions immédiates en matière de prévention et d’accompagnement.

Orange va attaquer en justice l’ARCEP

ARCEPChristel Heydemann, directrice générale, a annoncé le 30 novembre lors d’une audition au Sénat qu’Orange allait déposer un recours devant le Conseil d’Etat contre l’Arcep pour « excès de pouvoir » au sujet du tarif du dégroupage, le prix que paye les autres opérateurs pour pouvoir se connecter sur le réseau cuivre historique. Depuis des années, le Groupe demande que le tarif du dégroupage régulé par l’Arcep, environ 12 euros par ligne et par mois, soit relevé afin de faire face aux pertes de revenus liées au cuivre. En 2021, le nombre de clients cuivre a baissé de 15 %, et la tendance va se poursuivre. Les investissements nécessaires pour entretenir ce réseau sont colossaux avec 500 millions d’euros investis chaque année pour maintenir en état cette infrastructure encore utilisée par 16,5 millions de Français. A cela s’ajoute l’inflation, qui fait grimper les coûts d’entretien de +37 %. Selon Christel Heydemann, au total, les coûts non compensés par le dégroupage atteindront 130 millions d’euros en 2023.

FOCom rappelle que les enjeux inhérents au décommissionnement du cuivre, à horizon 2030, sont considérables. Aussi, nous attendons des pouvoirs publics un soutien sans faille de l’opérateur historique qui doit à la fois remplir ses missions de service public, investir dans les territoires porteurs de croissance pour renforcer sa compétitivité dans un marché en évolution constante et surtout garantir l’avenir de ses personnels.

Charge de travail, il est urgent d’agir !

charge de travailLes travaux confiés à la direction Qualité de Vie au Travail, concernant l’accompagnement des managers et de la ligne RH sur l’évaluation et la régulation de la charge de travail, ont été présentés en Commission de Prévention des Risques Professionnels et de Promotion de la Santé au Travail. Bien que certaines actions entreprises aillent dans le bon sens, elles semblent toujours insuffisantes et en décalage face à l’urgence terrain. Les activités se multiplient avec davantage de tâches hors périmètre à effectuer, ce qui ajoute une charge mentale conséquente à celle déjà existante. A cela s’ajoutent les effets induits par le non-remplacement des départs. A titre d’exemple, certains collègues de Delivery se retrouvent seuls à devoir absorber des traitements de commandes spécifiques (THD) et croulent sous le poids d’une charge de travail surdimensionnée.

Pour FOCom, l’application de l’accord de méthodologie sur l’évaluation et l’adaptation de la charge de travail est toujours en deçà des attentes. Depuis sa mise en œuvre, l’appropriation des dispositifs et les résultats obtenus sont très hétérogènes d’une unité à l‘autre. C’est pourquoi, nous exigeons des recrutements massifs pour réduire la charge de travail qui pèse sur les équipes en place mais aussi pour faire face aux enjeux de taille, en matière d’emploi et de compétences, qui attendent le Groupe.