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La transition écologique dans le monde du travail

Transition écologiqueLa crise sanitaire a été un facteur d’accélération de la transformation numérique des entreprises. Recours accru au télétravail, plateformes digitales, organisation à distance des réunions, …, autant de pratiques qui sont amenées à se pérenniser et se développer. L’explosion du volume mondial de la production de données numériques et l’essor des nouveaux outils technologiques génèrent une empreinte environnementale considérable.

Alors, comment allier transition numérique et transition écologique ? Et quels sont les impacts sur l’emploi et les conditions de travail ? Quoi qu’il en soit, une mobilisation importante de l’ensemble des acteurs du numérique est cruciale pour permettre de relever les défis du changement climatique.

[Lire notre Questions de fond de juin 2022]

IA : quels impacts pour nos métiers ?

IA et emploiDeepMind est une entreprise appartenant à Google, spécialisée dans l’Intelligence Artificielle. Elle a présenté sa nouvelle IA nommée Gato, capable d’effectuer plus de 600 tâches différentes en comparaison aux IA plus traditionnelles généralement spécialisées dans une tâche unique. La révolution qui s’annonce est différente de toutes les autres. L’intelligence artificielle va cognitivement entrer en compétition avec des humains. Et même si les conséquences sont encore très difficiles à mesurer, tout ce qui est automatisable risque à terme de l’être, quel que soit le secteur concerné. Ainsi on estime que 85 % des métiers exercés en 2030 n’existent pas encore. Un véritable défi pour Orange en matière de formation, de recrutement et d’attractivité des jeunes talents.

Combien d’emplois seront remplacés par l’Intelligence Artificielle, notamment dans les domaines du déploiement et de l’exploitation du réseau ou encore dans les technologies de l’information et de la communication ? Pour FOCom, l’entreprise doit se donner les moyens d’anticiper le monde du travail de demain, condition sine qua non pour sauvegarder sa compétitivité. Cela nécessite, entre autres, des investissements ambitieux dans la formation et le développement des compétences, un véritable accompagnement dans l’utilisation des outils digitaux mais aussi une meilleure reconnaissance du personnel, facteur clé de réussite des transformations à venir.

Accord Mobilité-Fluidité : Orange a du pain sur la planche !

mobilité orangeLa 4ème séance de négociation du projet d’accord « Mobilité – Fluidité » a porté sur les dispositifs d’accompagnement proposés aux salariés pour un meilleur encadrement et une plus grande sécurisation de leur mobilité. Différents points ont été abordés dont le compte découverte (vis ma vie) avec la possibilité d’avoir un compteur de 6 jours au lieu de 2 jours, la redynamisation de l’emploi en région, le volet international, les modalités d’accompagnement, les CET/Congés/RTT, la sécurisation et l’encadrement de la mobilité. La direction doit donc définir un socle commun de dispositions applicables à l’ensemble du Groupe France.

Pour FOCom, les salariés doivent disposer d’informations claires sur les dispositions en vigueur dans les différentes entités juridiques afin d’évaluer les impacts de leur mobilité. Orange doit s’engager davantage pour développer la fluidité et les mobilités en augmentant les possibilités de recrutement mais aussi avec des offres au plus près des bassins d’emploi et une véritable transparence des modalités d’accompagnement entre les entités cédantes et prenantes. En outre, nous demandons l’application de la Décision N°14 mais aussi des dispositifs d’accompagnement mieux-disants.

Une renégociation Télétravail sous haute tension !

renégociation télétravailLe 18 mai, FOCom et l’ensemble des Organisations Syndicales ont fait parvenir à la Directrice Générale, Christel Heydemann, un courrier revendicatif portant sur la renégociation de l’avenant à l’accord télétravail. En effet, à l’issue de dix séances de négociation, les seules propositions concrètes de la Direction portent sur l’accélération et le déploiement des environnements dynamiques de travail, sans apporter aucune réponse à nos revendications légitimes, et ce depuis le 4 mai 2020. Pire, elle déclare ne détenir aucun mandat pour augmenter les indemnités compensatrices de télétravail, au motif que les efforts de rétribution ont été concentrés sur la Négociation Annuelle Obligatoire. A l’heure où le pouvoir d’achat est plus que jamais en péril, il est totalement inacceptable et déloyal de subordonner le défraiement des 42 000 télétravailleurs du Groupe à la seule NAO. D’autant plus qu’il s’agit pour les télétravailleurs de dépenses engagées pour l’exercice de leurs missions, avec leur rémunération. Nous rappelons que la généralisation du télétravail a permis à Orange de dégager 350 millions d’euros d’économies sur l’immobilier, dans le cadre du plan Scale UP. Nous réitérons nos revendications, à savoir :

  • L’évolution des équipements et l’augmentation du défraiement des télétravailleurs ;
  • La mise à disposition de tiers lieux en proximité des lieux de vie des salariés sur tous les sites d’Orange facilement réservables et accessibles à ceux qui ne souhaitent pas télétravailler depuis leur domicile ;
  • La mise à disposition de la position de travail libérée par le télétravailleur à sa seule discrétion, selon des modalités identiques à celles de l’accord actuel.

FOCom et l’ensemble des OS demandent à la Direction de déléguer un mandat réel aux négociateurs afin de conférer des droits à tous les télétravailleurs, en cohérence avec les nouvelles organisations de travail.

[Lire le courrier intersyndical]