Les réformes fiscales ont d’abord profité aux plus riches

Les Français les plus aisés ont été les principaux bénéficiaires des mesures fiscales mises en oeuvre en 2018, selon l’édition 2019 de l’étude de l’Insee « France, portrait social ».
– Impôt de solidarité sur la fortune remplacé par un impôt sur la fortune immobilière
– mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique (« flat tax ») de 30% sur les revenus du capital
– réduction de la taxe d’habitation 
– transfert d’une partie des cotisations sociales vers la CSG (contribution sociale généralisée) qui a pénalisé les retraités…
L’effet consolidé de ces mesures destinées en théorie à encourager l’investissement, la croissance et l’emploi, a conduit à une hausse globale du niveau de vie de 1,1%, mais cette augmentation s’est élevée à 1,4% pour les 10% de Français les plus aisés.
Les mesures socio-fiscales mises en oeuvre en 2018 font augmenter le niveau de vie beaucoup plus fortement sur cette catégorie (+790 € par an en moyenne), que pour le reste de la population (+130 à +230 € en moyenne par an).