Santé

Janvier 2020 : mise en place du 100% santé

Les professionnels en optique et dentaire auront l’obligation de proposer à leurs patients « un panier 100% santé », en dehors du « panier tarif libre ».
Les assurés feront leur choix entre des équipements (lunettes, prothèses, etc.) pris en charge à 100% et des équipements à tarif maîtrisé ou à tarif libre.
Ce qui change pour nos contrats collectifs santé Orange
– Pour l’optique :
Montures prises en charge totale dans le cadre du panier 100% santé.
Montures prises en charge dans la limite de 100€ si choix du panier libre (actuellement 150€).
Aucune modification pour les autres garanties.
– Pour le dentaire :
Soins et prothèses dentaires fixes pris en charge à 100% dans le cadre du panier 100% santé.
Soins et prothèses dentaires à tarifs maîtrisé et libre : les remboursements  et prises en charge prévus par la réforme seront identiques à ceux pratiqués dans les contrats collectifs Orange.
NB : les prothèses dentaires amovibles ainsi que l’audiologie seront embarqués dans la réforme 100% santé à compter de janvier 2021.

Canicule : que faire ?

Le code du travail ne prévoit pas de niveau de température au-delà de laquelle le plan canicule doit être déclenché ou le travail cesser. Néanmoins à partir de 30° dans les bureaux ou 28° sur les chantiers  il y a risque. Et danger dès 33°. Les salariés ont alors un droit de retrait. Le code du travail prévoit que « l’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des travailleurs par la mise en place d’une organisation et de moyens adaptés. » (article L4121-1 du code du travail).
Ces mesures et moyens sont :
– la ventilation et aération des locaux de façon à maintenir un état de pureté de l’atmosphère et d’éviter les élévations exagérées de température, les odeurs désagréables et les condensations (article R4222-1 à R4222-3 du code du travail),
– la mise à disposition d’eau fraîche potable et notamment de bouteilles d’eau gratuites et même des boissons non alcoolisées fraîches (articles R2225-2 à R2225-4 du code du travail).
A ces deux mesures obligatoires peuvent s’ajouter (sans obligation mais recommandé par l’INRS (institut national de recherche et de sécurité) le décalage ponctuel des horaires (arriver et repartir plus tôt), la limitation des cadences avec des plages de repos plus fréquentes etc.
Il est possible d’obtenir de limiter ou d’aménager les déplacements, notamment en utilisant les possibilités mises en place par l’entreprise : télétravail, adaptation horaires…
Que ce soit pour la pollution ou pour ménager votre santé, n’hésitez pas à utiliser votre droit au télétravail occasionnel (demande à faire via intranoo).
Et en cas de difficultés n’hésitez pas à saisir les militants FOCom.

Prise en charge de la prévoyance des fonctionnaires

Comme nous nous y sommes engagés nous avons porté la demande de prise en charge par Orange d’une partie de la prévoyance des fonctionnaires au PDG Stéphane Richard et à la DRH Valérie Le Boulanger, lors de notre bilatérale du 2 juillet. Nous avons fait valoir que cette prise en charge par l’entreprise d’une partie de la prévoyance des fonctionnaires serait une mesure de justice puisque les contractuels y ont droit. Ce serait une deuxième conquête après l’obtention de la prise en charge par l’entreprise d’une partie de la cotisation santé des fonctionnaires obtenue après des années de mobilisation. Au regard de l’attention portée par le PDG et la DRH à notre requête, nous estimons qu’il est possible d’obtenir satisfaction. Il ne faut toutefois pas relâcher la pression. Nous continuons donc à faire signer notre pétition et vous invitons à la signer et la faire signer pour donner plus de poids à notre action.

Pétition Pour un contrat collectif prévoyance pour les fonctionnaires

APRÈS PLUS DE 10 ANS de lutte pour obtenir un contrat collectif santé pour les fonctionnaires, nous avons obtenu la mise en place le 1er janvier 2018 de ce contrat avec la prise en charge par Orange de 60 % de la cotisation. Une première victoire.
FOCom a immédiatement demandé (et n’a jamais cessé de l’exiger depuis), que la partie prévoyance couvrant arrêt de travail, incapacité, invalidité et décès soit également embarquée dans un contrat collectif avec prise en charge d’une partie de la cotisation par l’entreprise. Comme c’est le cas pour les salariés de droit privé… La direction le refuse obstinément.
C’est une injustice lourde de conséquences. Pour continuer à être couverts, les fonctionnaires doivent s’assurer individuellement et en supporter entièrement le coût. Nous savons qu’un certain nombre de fonctionnaires ne se sont pas assurés faute de moyens. Or, la prévoyance est d’autant plus indispensable que le risque augmente avec l’âge.

Lire le tract : Pétition Pour un contrat collectif prévoyance pour les fonctionnaires

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    La médecine du travail ne doit pas devenir une médecine virtuelle

    Depuis le 15 septembre les médecins peuvent pratiquer des actes de téléconsultation par vidéotransmission remboursables par l’Assurance-maladie, c’est-à-dire proposer à leurs patients des consultations à distance via une liaison vidéo sécurisée permettant de protéger les données médicales, confidentielles et sensibles par nature. Pour FO, si les techniques modernes sont les bienvenues dès lors qu’elles améliorent la prise en charge des malades, elles ne doivent pas être un palliatif aux « zones grises » (non couvertes par l’implantation médicale) et aux pénuries induites par des années de « numerus clausus » imposé dans les études médicales.
    Concernant la santé au travail, la prudence est particulièrement justifiée. Il est rappelé que la téléconsultation relève de la décision de chaque médecin qui juge de l’opportunité de l’utilisation de cette technique, assortie du consentement du salarié. L’entreprise n’a pas vocation à interférer dans le choix de son utilisation. En particulier, la téléconsultation ne peut devenir un modèle imposé d’organisation des visites médicales ou un moyen de diminuer le nombre des médecins du travail.
    Au CNHSCT d’Orange des 11 et 12 avril, le médecin coordonnateur qui a présenté la mise en œuvre de la télémédecine à Orange a rappelé qu’elle « n’a pas vocation à se substituer de façon systématique à la visite en présentiel qui doit rester le mode d’exercice à privilégier ». FOCom ne peut que souscrire : la médecine du travail doit rester le plus proche possible des salariés pour assurer un vrai moment d’échange et de partage. Elle ne saurait pallier la pénurie de médecins du travail et compenser l’accroissement des périmètres imposé par la Direction. Étant donné le climat social actuel au sein de l’entreprise, le médecin du travail ne peut, a fortiori, devenir un médecin virtuel !