Vie au travail

Dons de jours solidaires

La loi 2014-459 du 9 mai 2014 cadre le don de jours de repos aux parents d’enfant gravement malade. La décision n°15 du 20 novembre 2014 en fixe les modalités de mise en œuvre chez Orange SA. L’entreprise présente un bilan globalement positif pour cette décision unilatérale sur le don de jour de repos ou de congés en vigueur depuis 18 mois : 1044 donateurs ont permis d’alimenter le fonds de solidarité de 2911 jours, 14 salariés ont ainsi pu bénéficier d’ASA sur don de jours. Au total près de 400 jours ont été consommés. Au vu de ce bilan, FOCom réaffirme sa volonté de négocier un accord qui permettrait de l’améliorer : notamment en permettant l’utilisation de ces ASA pour s’occuper de son conjoint gravement malade (voire de ses ascendants), et que l’entreprise abonde le fonds de solidarité car, à ce jour, elle n’y contribue pas (par exemple avec les jours de congé non utilisés qu’elle écrête).

Orange gardens : « human inside » vraiment ?

Orange Gardens regroupe sur 72000m² d’un quartier en déshérence de Châtillon, 3000 salariés entièrement dédiés à la recherche et à l’innovation. La volonté affichée par Stéphane Richard de « toujours « mettre l’humain au centre » se doit justement de n’être pas que de l’affichage. Lors des négociations sur le projet de déménagement, FOCom a beaucoup oeuvré en amont pour obtenir des garanties quant aux conditions de travail et de transport ainsi que des mesures d’accompagnement concrètes. Les personnels impactés étaient en effet pour la plupart initialement implantés dans des lieux animés, commerçants et surtout mieux desservis par les transports. Ils avaient des habitudes de travail et avaient quelques appréhensions légitimes quant à un projet qui, au-delà des belles intentions de démultiplier les capacités d’innovation du groupe, allait (avant tout ?) diminuer ses coûts immobiliers.
Vitrine de la stratégie d’Open Innovation du Groupe cet ecocampus se veut un lieu ouvert et propice à la co-innovation favorisant décloisonnement des expertises, proximité, transversalité et agilité collective. Au delà des intentions affichées, il reste à écouter et accompagner concrètement les salariés d’Orange gardens dans leur quotidien. Ce que nos militants ne manquent pas de faire notamment dans la commission de suivi de l’accord.

Orange Gardens : « human inside » vraiment ?

Orange Gardens regroupe sur 72000m² d’un quartier en déshérence de Châtillon, 3000 salariés entièrement dédiés à la recherche et à l’innovation. La volonté affichée par Stéphane Richard de toujours « mettre l’humain au centre » se doit justement de n’être pas que de l’affichage ! Lors des négociations sur le projet de déménagement, FOCom a beaucoup oeuvré en amont pour obtenir des garanties quant aux conditions de travail et de transport ainsi que des mesures d’accompagnement concrètes. Les personnels impactés étaient en effet pour la plupart initialement implantés dans des lieux animés, commerçants et surtout mieux desservis par les transports. Ils avaient des habitudes de travail et avaient quelques appréhensions légitimes quant à un projet qui, au-delà des belles intentions de démultiplier les capacités d’innovation du groupe, allait (avant tout ?) diminuer ses coûts immobiliers. Vitrine de la stratégie d’Open Innovation du Groupe cet ecocampus se veut un lieu ouvert et propice à la co-innovation favorisant décloisonnement des expertises, proximité, transversalité et agilité collective. Au delà des intentions affichées, reste à continuer à écouter et accompagner concrètement les salariés d’Orange gardens dans leur quotidien. Ce que nos militants ne manquent pas de faire, notamment dans la commission de suivi de l’accord.

FOCom demande l’extension du télétravail occasionnel

FOCom a demandé au DRH du Groupe Jérôme Barré de mettre en place des mesures pour permettre aux salariés qui auraient des difficultés pour s’approvisionner en carburant de travailler à distance, par exemple en accordant du télétravail occasionnel aux salariés qui en feraient la demande.

Retour sur l’accord digitalisation

A l’occasion du problème résultant de la décision de 3 organisations syndicales de faire tomber l’accord sur la digitalisation signé par FOCom et la CFDT, Jérôme Barré, le nouveau directeur des Ressources Humaines et de la communication interne d’Orange, a déclaré à propos de l’usage qui pourrait être fait du référendum d’entreprise prévu par la loi travail : « Chez Orange, c’est une mesure que je n’appliquerai pas, même en cas de désaccord ». FOCom se félicite de cette prise de position. Cette mesure de la loi El Khomri fait en effet partie de l’arsenal visant à détruire l’édifice social laborieusement bâti pour défendre et protéger les salariés. Elle cherche à lui substituer une illusoire et dangereuse pseudo-démocratie directe au niveau de l’entreprise. Illusoire car elle masque le rapport de subordination existant entre les salariés et leur patron. Dangereuse car elle justifie une dérogation aux accords, conventions collectives et code du travail défavorable aux salariés.

Si FOCom souhaite sauver l’accord digitalisation, que ce soit par la négociation. Nous souhaitons sauver l’accord d’abord parce qu’il revient naturellement à Orange, entreprise en pointe dans le numérique, d’avancer en éclaireur. Ensuite parce que cet accord a le mérite de fixer un premier cadre de protection des personnels, cadre qu’il est prévu de faire évoluer. Et enfin parce qu’il traite les sujets les plus cruciaux, comme le droit à la déconnexion, la protection des données personnelles des salariés, l’impact du numérique sur le management et sur l’évolution des métiers et des formations… Plus de 60 pages issues d’un an de négociations constructives méritent, nous semble-t-il, une lecture et une mise en œuvre attentives et sans parti pris.