Questions de fond

On parle de révolution digitale et ce n’est sans doute pas exagéré. Les conséquences de la numérisation sont du même ordre que celles de la révolution industrielle au XIXe siècle. C’est notre rapport au temps qui a lui-même changé. Mais, de même que la solution ne consistait pas à casser les chronomètres, il ne s’agit pas de briser les smartphones pour lutter contre la surcharge de travail, les risques psychosociaux, le burn-out… mais d’exiger que les outils soient pensés et remis au service de l’humain. Définir et imposer des garde-fous constitue un nouveau défi pour les organisations syndicales, à l’instar de ce que fut le combat contre les cadences infernales. Il y a la partie émergée de l’iceberg, bien identifiée : les nouvelles formes d’exploitation ou de sur-exploitation via la connexion 24 sur 24. Mais au-delà de cette partie très visible il y a lieu d’analyser et d’anticiper les conséquences probables de la révolution digitale dans l’entreprise, dans le but de formuler les revendications et d’obtenir de vraies garanties. On voit bien que la digitalisation est prise par certains comme prétexte supplémentaire pour déconstruire le Code du travail.
Ce n’est pour nous certainement pas la bonne réponse.

Télécharger « Digitalisation du travail : la 4ème révolution industrielle »

« Des qualités humaines, plus que professionnelles, et qui font qu’on est un bon manager, celles-là sont éternelles. C’est la capacité d’écoute de ses salariés, c’est l’empathie, le discernement, la bienveillance. »
C’est ainsi que Stéphane Richard évoquait sa vision des qualités managériales lors de sa visioconférence du 5 juin. Nous ne pouvons qu’abonder dans ce sens. Mais nous constatons aussi que les managers d’Orange, qui veulent bien faire, ne peuvent réellement mettre en oeuvre une telle vision que s’ils en ont les moyens et si cela est compatible avec les objectifs que leur assigne l’entreprise…

Télécharger « Passer des paroles aux actes »

Dans la tourmente aggravée par l’arrivée de Free sur le marché du mobile, le secteur des télécoms se retrouve en pleine restructuration. Avec des mariages pour le meilleur et pour le pire. S’il est maintenant admis qu’il faut revenir à trois opérateurs mobiles, car l’arrivée du 4e a déjà détruit 40000 emplois (merci Free), la situation reste critique et l’investissement indispensable dans le Très Haut Débit est menacé. SFR est en état de quasi-faillite et c’est pour cela que Vivendi l’a mis en vente. Quant à Bouygues Télécoms, il est endetté à hauteur de 4,4 milliards d’euros pour un bénéfice qui est tombé à zéro. Autant dire que les choses ne font que commencer.

Télécharger Touche pas à ma boîte « quelle sortie de crise pour Orange ? » (opus 3)

Les personnels d’Orange paient quotidiennement le prix de mauvaises décisions politiques, par la dégradation des conditions de travail, par le regain de tension au sein des équiupes et par la crainte d’un avenir de plus en plus incertain. FOCom dénonce depuis des années les attaques répétées contre l’opérateur historique. Notre organisation soutient que d’autres choix sont possibles, du côté du gouvernement comme du côté de la direction de l’entreprise.

Télécharger Touche pas à ma boîte ! « quelles solutions pour s’en sortir ? » (opus 2)

Il ne s’agit pas seulement d’une attaque de plus. Le modèle de développement envisagé par les autorités politiques pour le très haut débit (THD) ainsi que la décision d’extinction du réseau cuivre de France Télécom entraînent de lourdes de conséquences pour la survie de l’entreprise. Il y a une logique dans la succession des nombreuses décisions réglementaires, fiscales et judiciaires prises contre France Télécom orange ces dernières années. C’est cette logique qu’il faut arrêter avant qu’il ne soit trop tard.

Télécharger Touche pas à ma boîte ! « le Très haut Débit doit être Orange ! » (opus 1)