Brèves

octobre, 2022

  • 7 octobre

    Pas d’accord valide pour les dispositifs de mobilité

    Actuellement, l’absence d’approche globale d’une gestion des emplois au niveau Groupe et l’absence d’un socle de garanties collectives (ancienneté, niveau de rémunération, accompagnement financier,…) pénalisent l’ensemble des salariés du Groupe. FOCom a donc décidé de signer le projet d’accord Mobilité 2022-2025 à l’initiative du salarié, en complément des dispositions de l’accord « Perspectives – Emploi et Compétence – Développement Professionnel – Formation – Mobilité » du 5 mars 2010. Celui-ci devait permettre les avancées suivantes : un accompagnement effectif et renforcé de la mobilité des salariés ainsi qu’une dynamisation de l’emploi dans les régions, une méthode de gestion à même de suivre la politique de l’emploi au sein du groupe (UES Orange, Filiale), une visibilité sur la mobilité internationale avec le passage au Comité Groupe Europe, l’assurance d’un droit au retour dans le cas où l’entité recruteuse serait cédée ou cesserait son activité, la visibilité des opportunités et de l’accompagnement dans leur mobilité professionnelle. Hélas, les organisations syndicales CFDT, CGT et SUD, n’ont pas signé, ce qui n’a pas permis de valider l’accord. FOCom regrette ces positions contraires à l’amélioration des droits des salariés. Nous attendons maintenant une éventuelle décision unilatérale de la part de la direction mais qui sera forcément moins-disante que l’ensemble des dispositions négociées dans l’accord.

  • 5 octobre

    Bonne nouvelle pour les tickets-restaurant !

    Depuis le 1er octobre, le plafond journalier des tickets-restaurant est augmenté à 25 euros, contre 19 euros jusque-là. Cette mesure découle du volet pouvoir d’achat de la loi des finances rectificative, en application du décret du 29 septembre 2022. Depuis cet été, le titre-restaurant permet d’acheter des produits alimentaires qui couvrent un plus large spectre de produits que les repas consommés au restaurant ou achetés auprès d’un commerce assimilé. Au-delà des produits directement consommables (tels que les sandwichs, fruits et légumes), pourront également être achetés jusqu’au 31 décembre 2023, les produits alimentaires non directement consommables. FOCom salue cette revalorisation enfin pérenne mais malgré tout tardive. Nous réitérons notre revendication prioritaire en matière de pouvoir d’achat, à savoir l’augmentation des salaires pour tous.

  • 4 octobre

    Sobriété énergétique, quels impacts pour les salariés ?

    Orange a présenté en CSEC, le 20 septembre, ses travaux préparatoires pour anticiper et répondre à une coupure temporaire d’électricité qui pourrait être ponctuellement décidée par les pouvoirs publics en cas de pic de consommation électrique. Compte tenu des autonomies de nos infrastructures, un délestage de deux heures rendrait la plupart des services indisponibles (hors services secourus) dans les zones délestées, notamment les Services Mobile (autonomie insuffisante des antennes mobiles) et les services de Data et Voix filaires pour les résidentiels et la majorité des professionnels ne disposant pas d’équipement client secourus électriquement. Orange France prévoit de mettre en place un Plan de Continuité d’Activité. Aucun élément concret sur son contenu n’a été communiqué pour l’instant. Nous sommes dans l’attente des mesures prises pour réduire la consommation électrique et diversifier les sources d’approvisionnement, tout en assurant des conditions de travail optimales pour les salariés. Au regard du contexte socio-économique, nous attendons des informations précises de la direction et serons vigilants à ce qu’aucun transfert de charge de l’entreprise vers le salarié ne soit imposé, à la suite par exemple d’une fermeture temporaire de site avec télétravail obligatoire. Ce serait d’autant plus dommageable qu’Orange a, pour l’instant, refusé notre revendication portant sur la revalorisation de l’indemnité Télétravail et son application au Télétravail occasionnel.

  • 3 octobre

    Verdict du procès en appel des ex dirigeants de France Télécom : un goût amer

    Le 30 septembre, la présidente de la cour d’appel de Paris a communiqué le verdict en appel des ex dirigeants de France Télécom. Les peines allégées ont choqué, voire indigné, à la fois les victimes ou familles de victimes, ainsi que les parties civiles dont FOCom. La relaxe de deux cadres condamnés en première instance a été douloureuse à entendre. Effacées les peines d’emprisonnement ferme pour Didier Lombard et Pierre Louis Wenes, la durée totale a été transformée en sursis. Malgré ces allégements qui font débat, nous n’oublions pas le verdict condamnant en première instance Orange-ex France Télécom, qui a été la première société du CAC 40 à être condamnée pour « harcèlement moral institutionnel ». Lors de la conférence de presse, FOCom insisté sur le fait que ce verdict de condamnation, devait servir à briser l’omerta dans les petites et grandes entreprises et à libérer la parole des victimes pour construire une résistance au harcèlement, sous toutes ses formes. En tout cas, si Orange considère que ce verdict tourne la page France Télécom, elle se trompe, cette entreprise et ses dirigeants ont un devoir de mémoire envers les victimes et leurs familles, ils ont une responsabilité pénale qui à tout moment peut être engagée à nouveau en cas de manquement aux obligations de santé et sécurité vis-à-vis des salariés. Lire le communiqué de presse FOCom

septembre, 2022

  • 27 septembre

    FO résolue à défendre nos retraites !

    Le gouvernement revient à la charge sur la réforme des retraites qu’il considère comme « prioritaire », a rappelé Elisabeth Borne lundi 26 septembre. Quant à la méthode pour y parvenir, rien n’est encore décidé entre un amendement au Projet de Loi de Finance et de Sécurité Sociale ou un projet de loi ad hoc. L’article 49.3 serait « un des outils qui est à la disposition du gouvernement si on constate une situation de blocage ». Pour FO, allonger la durée de cotisation et/ou reculer l’âge légal de départ à la retraite viendrait à nouveau dégrader les droits à la retraite, ce qui est inacceptable. Les réformes passées, déjà très pénalisantes pour les salariés (recul à 62 ans et allongement de la durée de cotisation à 43 ans, désindexation des pensions des salaires), conduiront à horizon 2070 à une baisse de 2 points de PIB du niveau global des pensions. Préserver les retraites, c’est d’abord s’assurer de la possibilité pour tous de l’entrée dans la vie active jusqu’au moment de faire valoir sa retraite, de bénéficier d’un emploi pérenne à temps plein, améliorer la rémunération du travail et revenir aux aménagements de fins de carrière. Un salarié sur deux n’est déjà plus en emploi quand il liquide sa retraite. C’est pourquoi, FO s’y opposera fermement et appellera à la mobilisation contre toute réforme conduisant à réduire les droits à la retraite et à faire travailler plus longtemps pour en bénéficier.