Avec la digitalisation, la nécessité de développer des compétences liées à la capacité d’apprendre, de réfléchir et d’interagir a émergé. Les soft skills ne désignent pas seulement les compétences comportementales mais également transversales telles que l’esprit d’analyse, d’initiative, la créativité, la capacité d’adaptation (…). Alors que l’Intelligence Artificielle s’immisce de plus en plus dans le milieu professionnel, les soft skills signent le retour des savoir-faire humains au cœur des entreprises, notamment ceux liés à l’intelligence émotionnelle. Néanmoins, FOCom soulève un point de vigilance quant à la complexité de leur évaluation lors du recrutement et les biais éventuels. Les compétences techniques sont mesurables alors que les soft skills laissent libre cours à une plus forte subjectivité de l’évaluation. Pour y remédier, cela nécessite de définir une méthodologie, se doter d’outils d’évaluation et renforcer la formation continue afin de s’assurer que l’estimation des soft skills du candidat soit rationnelle et en adéquation avec le poste, et non pas avec le(s) recruteur(s).
août, 2022
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10 août
Déblocage exceptionnel de l’épargne salariale
Parmi les mesures de soutien au pouvoir d’achat, le déblocage anticipé de l’épargne salariale a été adopté la semaine dernière par le parlement. Jusqu’à présent, ces fonds devaient être conservés cinq ans avant d’être défiscalisés et seuls certains motifs permettaient de les débloquer sans être imposé (naissance, achat de la résidence principale… ). Avec cette mesure, il sera désormais possible de débloquer les sommes accumulées grâce à l’intéressement, la participation, la souscription d’actions… , et ce, jusqu’à 10 000 euros d’ici la fin de l’année 2022. Toutefois, cet argent ne pourra pas être épargné et devra permettre « l’acquisition de biens ou la fourniture de services ». Pour FOCom, cette initiative profitera à certains salariés, néanmoins tous ne disposent pas de telles sommes puisqu’ils ne sont pas en capacité d’investir ou d’épargner leur intéressement et/ou leur participation. En outre, nous rappelons qu’il s’agit de mesures éphémères face à une inflation qui risque de perdurer au-delà de 2022. Ainsi, nous réitérons notre revendication prioritaire à savoir l’augmentation générale des salaires qui redonnera du pouvoir d’achat à tous les salariés.
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9 août
FOCom attend des actions concrètes en UI !
A la suite des 2 drames survenus en UI (UI Nord de France et UI PRM), les élus du CSE Central ont demandé à la direction une séance extraordinaire qui s’est tenue les 12 et 13 juillet. En séance, FOCom lui a fait part de plusieurs témoignages et de remontées terrain alarmantes dont une Alerte pour Danger Grave et Imminent à l’UI Ouest. FOCom a maintes fois alerté l’entreprise sur les risques inhérents à l’évolution constante de la sous-traitance, la baisse des effectifs, la perte de compétences des salariés en interne, la forte augmentation de la charge de travail et l’incohérence stratégique de la plupart des projets de transformation de la part de l’entreprise. Sans attendre le résultat des enquêtes paritaires menées au niveau des CSSCT/CSE de ces 2 entités, nous exigeons de la direction des engagements concrets, notamment : Des actions immédiates pour nos collègues dans les UI et pour toutes les situations individuelles ou collectives de souffrance dont nous avons témoigné au CSEC. Une révision voire suspension de tous les projets de réorganisation considérés comme trop à risque pour les salariés concernés. Un focus opérationnel correctif dans chaque unité ou pour chaque métier dont les indicateurs du rapport SECAFI de l’enquête triennale sont les plus dégradés en termes de résultat et d’évolution, tel que l’intensité du travail. Parmi les réponses apportées en séance le 13 juillet par Gervais Pélissier, FOCom attend la concrétisation de certains points d’avancée dès la rentrée de septembre, en particulier la diminution du taux de sous-traitance en UI.
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4 août
Pour une transition écologique porteuse de progrès social
En juin, le gouvernement a annoncé le lancement de groupes de travail thématiques sur la sobriété énergétique, dont l’objectif consiste à réduire nos consommations d’énergie de 10 % en deux ans. Il s’agit de garantir notre sécurité d’approvisionnement dans le contexte de guerre en Ukraine et, à plus long terme, sortir la France des énergies fossiles. La 1ére réunion du groupe de travail « Numérique et télécommunications » s’est tenue en présence du Comité stratégique de filière « Infrastructures numériques », de la Fédération Française des Télécoms et des quatre principaux opérateurs de télécommunications. Ils s’engagent, avec les Instances Représentatives du Personnel, à mieux faire connaître et appliquer les obligations légales (extinction des éclairages des lieux de commerce la nuit, températures de consignes des bâtiments, organisation du travail permettant de limiter les consommations énergétiques…) et ont confirmé leur « volonté » de diminuer de 10 % la consommation d’énergie d’ici deux ans. Quand bien même « Là où il y a une volonté, il y a un chemin » (Edward Whymper), à FOCom, nous attendons surtout des engagements fermes d’Orange mais aussi de l’ensemble des parties prenantes en matière de transition écologique. Les enjeux environnementaux obligent à recourir à l’électricité d’origine renouvelable, créer de nouveaux réseaux éco-efficaces et autonomes, renforcer l’économie circulaire, investir en Recherche/Innovation axée sur des technologies vertes et intégrer des comportements éco-responsables individuels et collectifs. Plus que jamais, la question de l’écologie est au cœur de nos préoccupations syndicales et nous veillerons à ce que cette transition, nécessaire, soit un vecteur de progrès social pour les salariés d’Orange.
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3 août
Temps de pause : quels sont vos droits ?
En tant que salariés, vous bénéficiez d’un temps de pause d’au moins 20 minutes consécutives dès lors que votre temps de travail quotidien atteint 6 heures (Code du travail, art. L. 3121-16). La pause doit être prise dans la vacation de travail. En cas de litige relatif au respect des temps de pause, il revient à l’employeur de prouver que ces repos ont bien été attribués. En revanche, si vous souhaitez être indemnisé pour non-respect des temps de pause, vous devez apporter la preuve que vous avez subi un préjudice. Il peut s’agir, par exemple, de répercussions sur votre santé (troubles Musculo-Squelettiques, fatigue visuelle, stress…). Vous avez des interrogations sur vos droits ? Nos militants FOCom répondent à vos questions et vous accompagnent dans vos démarches.