Brèves

mai, 2023

  • 30 mai

    La santé au cœur des préoccupations

    L’étude absentéisme 2022 a été présentée lors de la CPRPPST du 16 mai. Selon l’enquête IFOP Diot Siaci les salariés et l’ absentéisme au travail d’avril 2023, 32 % des salariés arrêtés évoquent une « grande fatigue » comme motif d’arrêt de travail. A Orange, le taux d’absentéisme 2022 s’élève à 4,98 %. Bien que ces résultats soient au-dessous de la moyenne des entreprises françaises (5,64 %), la proportion de salariés absents a fortement augmenté en comparaison à 2021 (+36 % versus +29 % en France) et la durée des absences reste importante (+66 % par rapport à la moyenne française). Les domaines Client et Intervention sont particulièrement concernés (vente et relation Client : +50 % en 5 ans ; déploiement et exploitation : +60 % en 5 ans). Pour FOCom, cette enquête met en exergue l’impact des réorganisations, des fermetures de boutiques et des déménagements sur la santé des salariés. Prévenir l’absentéisme nécessite de mener des actions en amont (alerte, adaptation des modes de travail, …) mais aussi d’assurer son suivi et son pilotage avec un meilleur accompagnement des managers qui sont en 1re ligne. Au regard du projet de réorganisation de la direction Ressources Humaines Groupe, FOCom rappelle le rôle majeur des RH, de la prévention et des services de santé au travail dont la proximité et l’accessibilité demeurent indispensables. Et bien sûr, vos militants FOCom sont à vos côtés pour vous conseiller et vous accompagner.

  • 23 mai

    Accord Boutiques non valide !

    Pour FOCom, l’arrêt d’exploitation de plus de la moitié des boutiques au profit de la GDT aboutit à un véritable démantèlement du réseau Agence Distribution et constitue une aberration sociale et économique que nous ne cessons de dénoncer. Toutefois, notre rôle en tant qu’Organisation Syndicale responsable consiste à négocier des dispositifs d’accompagnement des salariés faisant suite aux réorganisations décidées par l’entreprise. FOCom avait pris ses responsabilités en signant le projet d’accord afin de garantir un accompagnement qui réponde aux attentes des salariés. Cependant, les organisations syndicales CFE-CGC, CGT et SUD ont décidé de ne pas signer ce projet d’accord. Ainsi, ne recueillant pas 50 % de représentativité, l’accord est réputé non valide et la direction a décidé de mettre en œuvre une Décision Unilatérale moins-disante ! Quoi qu’il en soit, FOCom demeure pleinement engagée pour défendre vos droits et vos conditions de travail et demande l’ouverture de négociations locales au niveau de chaque établissement distinct. [Lire le tract : Accord Boutiques non valide !]

  • 23 mai

    Astreintes, FOCom milite pour obtenir des avancées !

    Selon les termes de l’article L.3121-9 du code du travail « une période d’astreinte s’entend comme une période pendant laquelle le salarié, sans être sur son lieu de travail et sans être à la disposition permanente et immédiate de l’employeur, doit être en mesure d’intervenir pour accomplir un travail au service de l’entreprise. La période d’astreinte fait l’objet d’une contrepartie, soit sous forme financière, soit sous forme de repos ». FOCom a demandé l’ouverture d’une négociation Orange SA relative aux astreintes. Nous avons obtenu que la direction mène deux négociations séparées,  à savoir une négociation avec un projet d’accord qui s’articule autour de la revalorisation de la prime d’attente et une seconde pour la mise en conformité des modalités des permanences statistiques pour les salariés de droit privé. Et concernant les réorganisations du temps de travail, nous avons eu la confirmation que les Accords et Décisions Unilatérales (DU) OARTT ne seront pas dénoncés, les modalités restent inchangées. FOCom défend vos intérêts et revendique : la revalorisation de la prime de temps d’attente à minima de 33 %, l’intégration, à hauteur de 30 %, de la moyenne de la prime « astreintes » calculée sur les derniers 24 mois dans le SGB, la prise en charge de l’utilisation internet à hauteur de 26 €, le passage en information/consultation au CSEE lorsque la direction décide de mettre fin à des astreintes dans les DO/DIV. Nous vous informerons au plus tôt du retour de la direction sur ces points.

  • 22 mai

    Retraites, toujours unis pour la justice sociale !  

    L’intersyndicale soutient la proposition de loi d’abrogation du recul de l’âge légal et de l’allongement de la durée de cotisation. Le 8 juin, l’Assemblée nationale pourra se prononcer par un vote portant sur la réforme des retraites. L’intersyndicale appelle solennellement les députés à la responsabilité en votant favorablement ce texte. Ils respecteront ainsi la volonté de la population massivement exprimée depuis janvier. Il s’agit d’une question de justice sociale ! Cette réforme des retraites est injuste tout comme l’est, par exemple, la dégressivité des allocations chômage, la conditionnalité d’accès au RSA ou des bourses étudiantes. L’enjeu du pouvoir d’achat est central : augmenter les salaires, les retraites et pensions, les minima sociaux et les bourses d’études est indispensable ! C’est pourquoi, l’intersyndicale appelle le 6 juin à une 14e journée de grèves et de manifestations sur l’ensemble du territoire. [Consulter notre tract : RETRAITES : Toujours unis pour la justice sociale ! ]

  • 17 mai

    Le temps de déplacement des salariés itinérants peut constituer du temps de travail effectif

    Le temps de travail effectif est celui pendant lequel le salarié est à la disposition de l’employeur et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer librement à des occupations personnelles. Selon le Code du travail, le temps de déplacement professionnel entre le domicile d’un salarié et le lieu d’exécution de son contrat de travail (client, autre site de l’employeur, fournisseur) ne constitue pas du temps de travail effectif. Pourtant, dans un arrêt du 1er mars 2023 (n° 21-12.068), la Cour de cassation est venue rappeler que les temps de déplacement, accomplis par un salarié itinérant entre son domicile et les sites des premiers et derniers clients, constituent du temps de travail effectif dès lors que le salarié se tient à la disposition de l’employeur et se conforme à ses directives sans pouvoir vaquer à ses occupations personnelles. C’est le cas, par exemple, lorsque, pendant ce trajet, le salarié fixe des rendez-vous clients et répond aux appels de ses collègues et des clients. N’hésitez pas à contacter vos représentants FOCom pour toutes questions relatives au droit du travail ou aux accords d’entreprise.