ÉLECTIONS CAP CCP 2022 – Des enjeux majeurs…

À Orange, notre apport de taille dans un imbroglio permanent

Le secteur des télécoms connaît une profonde mutation et Orange fait face à une intensité concurrentielle sans précédent. Pourtant, les évolutions technologiques et/ou réglementaires, auxquelles le Groupe doit faire face, ne justifient en rien la politique de réduction des coûts mise en œuvre par le biais de programmes d’économies, dont le plan Scale Up d’1 milliard d’euros, basés sur des restructurations tous azimuts et des suppressions d’emplois à la pelle !
Ces choix politiques ont des conséquences néfastes sur les conditions de travail et la Qualité de Vie au Travail des salariés d’Orange. À titre d’exemple, les nouveaux modes d’organisation du travail, à visée purement économique, tels que les aménagements dynamiques ou encore le Flex office imposent aux salariés des contraintes quotidiennes (recherche d’une place disponible qui retarde la prise de poste, conflits entre collègues, difficulté à se concentrer et à respecter les consignes et/ou les délais impartis…). Les salariés sont mis en cause dans des situations créées de toutes pièces par l’entreprise qui, rappelons-le, est la seule responsable de l’organisation du travail.

Depuis plusieurs années, les résultats des enquêtes triennales sur le stress et les rapports des médecins du travail confirment une forte détérioration de tous les indicateurs de stress au travail. En dépit des nombreux signaux d’alertes et de nos interventions, la direction d’Orange s’obstine à persister dans cette voie.

Dans ce contexte social dégradé, les représentants du personnel FOCom sont confrontés à des situations individuelles complexes et à des litiges qui, lorsqu’ils ne peuvent être solutionnés en local, sont instruits en commission paritaire. C’est pourquoi, les élections CAP/CCP revêtent un caractère essentiel dans la défense des droits et des intérêts des salariés d’Orange.

pouget

Nous avons sollicité Bruno Pouget, élu au CSE de la DO IDF, pour qu’il partage son expérience en tant que militant FO Com.

Bruno, qu’est-ce qui te motive à être défenseur en CAP CCP ?

« Avec le temps et l’expérience, j’ai réalisé à quel point il est important que les salariés soient bien accompagnés et conseillés tout au long de la procédure. Cela peut faire la différence notamment lorsque les sanctions demandées par l’entreprise sont disproportionnées en comparaison aux faits reprochés. Il faut bien avoir conscience que le passage en CAP CCP et les décisions qui en découlent peuvent entraîner des répercussions graves sur la vie du collègue et sa famille. Il s’agit d’un exercice qui demande une implication sans faille et nécessite de connaître parfaitement le dossier afin d’apporter toutes les pièces qui appuieront notre défense. Lorsqu’on obtient gain de cause, on ressent une réelle satisfaction d’avoir pu aider nos collègues ».

En quoi ces commissions sont-elles importantes pour les salariés ?

« En CAP CCP, il est possible d’atténuer voire d’annuler une demande de sanction d’où l’importance d’être accompagné, y compris lors de l’entretien préalable à une sanction pouvant aller au licenciement. Certains collègues se rendent seuls à cet entretien et risquent de mal se défendre ou d’être déstabilisés, ce qui est normal puisqu’ils n’ont pas forcément le recul, l’expérience et la connaissance de leurs droits. Le dossier doit être étudié minutieusement, en amont. Ce sont les raisons pour lesquelles il est essentiel d’avoir un représentant FOCom dans ces instances pour assurer la défense dans des conditions optimales ».

Peux-tu nous faire partager un exemple de réussite qui t’a marqué ?

« Mon premier cas était une jeune maman qui avait rédigé une fausse attestation médicale pour une garde d’enfant de deux jours car elle avait perdu l’original. L’entreprise lui reprochait également un cumul de retard sur les 6 derniers mois lors de ses prises de service. J’ai pu démontrer que le cumul des heures de dépassement lors de ses fermetures de service était trois fois supérieur aux retards reprochés. L’unité devait des dizaines d’heures supplémentaires à cette collègue. Aucune sanction n’a été retenue à son encontre et à ce jour elle occupe un poste de cadre supérieur dans une division d’Orange. Une belle réussite professionnelle qui n’aurait pas pu aboutir si notre collègue avait été mal défendue voire non accompagnée, et le sentiment d’avoir pleinement rempli ma mission en ce qui me concerne ».

Les militants FO Com s’engagent à :

  • vous défendre de façon impartiale et indépendante,
  • faire respecter vos droits et votre contrat de travail,
  • garantir une égalité de traitement,
  • vous accompagner dans le respect du secret professionnel.