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Plan stratégique… et les salariés dans tout cela ?

Stéphane Richard est venu présenter au CSEC le plan stratégique ce mercredi 23 septembre. Il était accompagné de Gervais Pellissier. Comme nous l’avons souligné, nous espérons que l’adjonction de la dimension Ressources Humaines à celle de la transformation dans les attributions de ce dernier se traduira dans les faits par l’amélioration des conditions de travail, et plus généralement de la situation sociale des personnels au sein d’Orange. Après avoir dénoncé la dégradation de la qualité des relations sociales, FOCom a une nouvelle fois dénoncé le plan d’économies nettes de 1 milliard d’euros qui aggravera encore la situation de l’emploi de l’entreprise et les conditions de travail. Les personnels sont très mobilisés par la transformation des métiers et la mise à niveau des compétences pour laquelle 1,5 milliard d’euros sont prévus. C’est déjà un énorme défi qui nécessite sérénité, écoute et reconnaissance. Ce qui nous amène à rappeler qu’un plan stratégique ne peut réussir qu’à la condition que l’équilibre entre performance économique et performance sociale soit réellement effectif, notamment en prenant en compte le fait que les rythmes humains ne sont pas les mêmes que les rythmes économiques et qu’il faut éviter que les salariés se retrouvent dans un tourbillon permanent de transformations tous azimuts.

Indemnisation des victimes de la crise sociale à France Télécom

Le volume des demandes, depuis le 1er octobre 2019, est plus important que prévu par la direction. Davantage de dossiers, période toujours difficile, temps d’accompagnement et de constitution des dossiers long (3 à 4 mois en moyenne), cela justifie notre exigence de reporter au 31 décembre 2020 la date limite de dépôt des dossiers de demande d’indemnisation. Refusée en juillet, cette demande a été partiellement entendue puisque la direction accepte de prolonger la date butoir de dépôt au 31 octobre.
Nous rappelons que FOCom accompagne dans leur démarche les personnes qui le souhaitent.

Travail : nouveaux dispositifs

Lors du CSEC exceptionnel de ce jour, afin de « contribuer à la limitation de la propagation du virus », la direction a retenu la possibilité d’accorder un 3ème jour de « télétravail occasionnel élargi », à titre provisoire jusqu’à fin septembre, dans les zones très localisées suite à des décisions préfectorales (Gironde et Bouche du Rhône actuellement). Elle verra ensuite comment la situation sanitaire va évoluer.

La direction a rappelé que les 2 jours de télétravail occasionnel élargi sont de droit, la validation managériale ne concernant que la définition de ces jours. 

Pour FOCom pas de demi-mesures pour lutter contre la pandémie ! FOCom continue à exiger le libre choix pour chaque salarié dont le métier le permet de télétravailler. 

Concernant les parents qui n’ont pas d’autre choix que d’assurer la garde de leur(s) enfant(s) de moins de 16 ans à défaut de crèche ou d’école ouverte, il ne sera pas au chômage partiel. Du 1er jour d’isolement à la fin de celui-ci ce sera :

  • soit du télétravail si le salarié en a la possibilité,
  • soit des ASA rémunérés (formulaire ASA coronavirus) avec attestation de l’école, valable pour 1 parent par foyer.

Rétablir le droit au télétravail

Selon nos informations, le nombre de salariés contaminés par le virus semble en augmentation constante. FOCom s’inquiète : à partir de combien de cas positifs nouveaux à compter du 1er Septembre, la direction va-t-elle revoir sa position et assouplir sa politique de retour sur site ? Beaucoup de salariés reviennent dans la crainte et ne comprennent pas la décision d’Orange. FOCom alerte la direction sur des possibles cas de Risques Psycho Sociaux étant donné la situation et réitère ses demandes :
– le télétravail occasionnel doit redevenir la  règle dès lors qu’il est possible (au sens déjà pratiqué durant le confinement) et souhaité,
– lorsqu’un salarié demande le télétravail, dans la mesure où son métier et son niveau d’autonomie sont compatibles, il doit lui être systématiquement accordé.
Par ailleurs, nous exigeons l’application de l’accord télétravail toujours en vigueur c’est-à-dire l’acceptation d’avenant de télétravail régulier et la possibilité de bénéficier de 3 jours hebdomadaires. En effet certaines directions refusent ces 2 possibilités au prétexte qu’elles attendent la mise en place du nouvel accord. Or la négociation n’a toujours pas débuté.