La direction considère que la baisse de la profitabilité d’Orange Business d’ici 2025 justifie des mesures de restructuration, lourdes de conséquences pour son personnel. La déclinaison opérationnelle des quatre priorités stratégiques définies par la direction aurait pour effet un redimensionnement des activités en France et conduirait à une suppression de 669 postes (après prise en compte des départs TPS) sur la division SCE, soit une réduction globale de 1 000 ETP. Pour couronner le tout, la direction estime que « l’équation économique globale d’Orange Business et celle de SCE en particulier, est incompatible avec la recherche de solutions de repositionnement internes au sein de ces mêmes périmètres ». Les effets de cette orientation stratégique sont inacceptables ! Aucun argument économique et/ou social ne justifie la suppression d’emplois, ainsi que le fait d’être dans l’incapacité de les reclasser dans le Groupe. Aujourd’hui, ce serait près de 15 % des effectifs de la division SCE qui seraient touchés. Qu’en sera-t-il demain ? FOCom condamne toute destruction d’emplois à des fins boursières et exige le retrait de cette orientation avec une course effrénée aux transferts off-shore. Nous alertons sur les risques psychosociaux déjà alarmants et révélés dans l’enquête triennale sur le périmètre Orange Business, et rappelons à la direction d’Orange sa responsabilité pénale vis-à-vis des salariés concernés. FOCom défend vos emplois, vos salaires, vos retraites
mars, 2023
-
17 mars
Salaires 2023, FOCom s’engage !
Grâce à la pugnacité de ses négociateurs, FOCom a obtenu, au terme de la négociation salariale 2023, une rehausse des montants d’augmentation générale. Bien que ces montants soient en deçà de nos revendications initiales, nous voulions assurer des garanties salariales de rémunération pour l’ensemble du personnel d’Orange. C’est pourquoi FOCom a pris ses responsabilités et a engagé sa signature. L’accord est valide puisqu’il a recueilli 50 % de représentativité. L’ensemble de toutes les mesures salariales représente un budget global moyen de 4,8 %, versus 3 % en 2022. Consulter les mesures collectives et individuelles que nous avons obtenues pour vous ainsi que l’accord signé. Pour FOCom, de nombreuses revendications sont restées sans réponse ou insuffisantes. Aussi, nous continuerons à défendre vos droits en matière de rétribution tout au long de cette année 2023.
-
14 mars
ALERTE SUR LE PROJET Ancrage Réseau et Intervention
Le projet ARI s’inscrit dans le cadre d’une réorganisation globale des activités réseau. FOCom alerte la direction sur les risques psychosociaux induits par les différents changements, individuels et collectifs, qui impacteront un nombre important de salariés. Assurer la sécurité et le bien-être des salariés est notre priorité. FOCom revendique une communication collective et individuelle auprès des salariés des unités concernées, un budget dédié à l’évolution professionnelle, des engagements de la direction pour garantir un accompagnement de qualité et la prise en compte des souhaits des salariés. [Consulter le tract]
-
14 mars
Abandon de poste, ce que la loi change !
Selon une étude du ministère du Travail publiée le 22 février, 123 000 salariés du privé ont abandonné leur poste au cours des six premiers mois de 2022. L’accès à l’indemnisation chômage, qui a concerné 50 000 d’entre eux, sera rendu impossible avec la loi Marché du travail du 21 décembre 2022 (Art. 4, loi n° 2022-1598). Le décret d’application devrait entrer en vigueur fin mars. Concrètement, l’employeur aura désormais la possibilité de mettre en demeure le salarié, par lettre recommandée ou remise en main propre contre décharge, lui demandant de justifier son absence et de reprendre son poste dans un certain délai. A défaut de réponse dans ce délai, le salarié sera ainsi présumé avoir démissionné et ne bénéficiera pas de l’allocation chômage. Bien que le salarié puisse contester cette démission devant le Conseil de prud’hommes, cela nécessitera de nombreuses démarches juridiques sans garantie d’obtenir gain de cause ! Pour FOCom, cette mesure, non concertée et adoptée sans évaluation des impacts, ouvre la voie à de multiples contentieux juridiques et aggrave la précarité dans un contexte socio-économique déjà dégradé. Nous contestons cette réforme gouvernementale qui restreint encore un peu plus les droits des demandeurs d’emploi.
-
9 mars
Réforme des retraites : le gouvernement tente de passer en force
Depuis le 19 janvier, des millions de personnes ont exprimé leur refus du projet de réforme des retraites par la grève et/ou la manifestation. Mardi 7 mars fut une journée historique par l’ampleur de ces mobilisations sur l’ensemble du territoire. A ce jour, ces mobilisations énormes conduites par une intersyndicale unie n’ont reçu aucune réponse de la part du gouvernement. Le silence du Président de la République constitue un problème démocratique qui conduit immanquablement à une situation qui pourrait devenir explosive. Le courrier adressé par l’intersyndicale, demandant à être reçue en urgence, a reçu une fin de non-recevoir. Le 10 mars, le gouvernement a fait le choix d’activer l’article 44-3 de la Constitution pour accélérer l’examen du texte au Sénat et aller directement au vote sur l’ensemble du projet de loi retraites sans attendre la fin des débats initialement prévue dimanche soir (vote bloqué). L’intersyndicale appelle à une journée de manifestations et de grève le 15 mars, jour de la commission mixte paritaire, moment important du calendrier parlementaire. Elle appelle toute la population à continuer la mobilisation et les actions, encore plus massivement pour dire non à cette réforme injuste et brutale. Pour FO, il n’y a pas de contrepartie acceptable à la régression sociale et nous sommes déterminés à faire reculer le gouvernement et obtenir le retrait de ce projet, dans l’unité la plus large. 64 ans, c’est NON ! 43 annuités de cotisations, c’est toujours NON ! TOUS MOBILISÉS, TOUS CONCERNÉS ! Rejoignez les signataires de la pétition « Retraites : non à cette réforme injuste et brutale ! »