Le télétravail est plébiscité par les salariés d’Orange en France avec 76 % de télétravailleurs. Le rythme moyen hebdomadaire est de 2,2 jours par semaine. Lors de la commission de suivi de l’accord Télétravail, le 11 janvier, et bien qu’inhabituel dans cette instance, FOCom a interpellé la direction avec une déclaration préalable demandant la revalorisation de l’indemnité Télétravail pour pallier les difficultés financières rencontrées par de nombreux salariés. A ce titre, le gouvernement a revalorisé au 1er janvier de 15 % l’indemnité télétravail pour tous les agents publics, passant de 2,50 € à 2,88 € par jour télétravaillé au domicile.
Nous avons témoigné des nombreux refus de télétravail régulier en 3 jours par semaine qui sont sans aucune corrélation avec la réalité du besoin de fonctionnement de l’équipe. Face à notre pugnacité, la direction s’engage, par le biais des référents télétravail en région, à demander aux unités de respecter l’accord, et autoriser plus largement les 3 jours hebdomadaires ou 12 jours mensuels.
FOCom a également dénoncé les refus pour motif de « mauvais résultats » puisque les causes sont multifactorielles et ce n’est pas une condition d’éligibilité. Le télétravail n’est pas « une récompense » mais une organisation du travail devant faciliter l’adéquation vie privée-vie professionnelle.
Focom-orange Site de la fédération FO Com Orange





L’ARCEP a publié son observatoire des marchés télécoms au troisième trimestre 2022. Le revenu des opérateurs sur le marché de détail a enregistré une croissance de + 1,9 % en un an, après + 2,2 % au premier semestre. Le revenu des services fixes est stable (- 0,2 % en un an contre - 0,6 % le trimestre précédent). Quant au nombre d’abonnements en fibre optique, il continue de progresser à un rythme soutenu. Sur l’ensemble des 33 millions de locaux raccordables au FTTH fin septembre, 17,2 millions disposent d’un abonnement activé.
Dès le 19 janvier, défendons nos retraites et nos salaires en manifestant et en faisant grève. Cette réforme reporterait l’âge de départ à 64 ans au lieu de 62 et allongerait la durée de cotisations à 43 ans ! L’ensemble des travailleurs sera frappé de plein fouet et plus particulièrement ceux qui ont commencé à travailler tôt, les plus précaires, dont l’espérance de vie est inférieure au reste de la population, et ceux dont la pénibilité des métiers n’est pas reconnue. Elle va aggraver la précarité de ceux n’étant déjà plus en emploi avant leur retraite, et renforcer les inégalités femmes-hommes.

