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Salaires 2023, FOCom s’engage !

Salaires 2023Grâce à la pugnacité de ses négociateurs, FOCom a obtenu, au terme de la négociation salariale 2023, une rehausse des montants d’augmentation générale. Bien que ces montants soient en deçà de nos revendications initiales, nous voulions assurer des garanties salariales de rémunération pour l’ensemble du personnel d’Orange.

C’est pourquoi FOCom a pris ses responsabilités et a engagé sa signature. L’accord est valide puisqu’il a recueilli 50 % de représentativité. L’ensemble de toutes les mesures salariales représente un budget global moyen de 4,8 %, versus 3 % en 2022. Consulter les mesures collectives et individuelles que nous avons obtenues pour vous ainsi que l’accord signé.

Pour FOCom, de nombreuses revendications sont restées sans réponse ou insuffisantes. Aussi, nous continuerons à défendre vos droits en matière de rétribution tout au long de cette année 2023.

ALERTE SUR LE PROJET Ancrage Réseau et Intervention

Alerte sur le projetLe projet ARI s’inscrit dans le cadre d’une réor­ganisation globale des activités réseau. FOCom alerte la direction sur les risques psy­chosociaux induits par les différents change­ments, individuels et collectifs, qui impacteront un nombre important de salariés. Assurer la sécurité et le bien-être des salariés est notre priorité.

FOCom revendique une communication collective et individuelle auprès des salariés des unités concernées, un budget dédié à l’évolution professionnelle, des engagements de la direction pour garantir un accompagnement de qualité et la prise en compte des souhaits des salariés. [Consulter le tract]

Abandon de poste, ce que la loi change !

AbandonSelon une étude du ministère du Travail publiée le 22 février, 123 000 salariés du privé ont abandonné leur poste au cours des six premiers mois de 2022. L’accès à l’indemnisation chômage, qui a concerné 50 000 d’entre eux, sera rendu impossible avec la loi Marché du travail du 21 décembre 2022 (Art. 4, loi n° 2022-1598). Le décret d’application devrait entrer en vigueur fin mars.

Concrètement, l’employeur aura désormais la possibilité de mettre en demeure le salarié, par lettre recommandée ou remise en main propre contre décharge, lui demandant de justifier son absence et de reprendre son poste dans un certain délai. A défaut de réponse dans ce délai, le salarié sera ainsi présumé avoir démissionné et ne bénéficiera pas de l’allocation chômage. Bien que le salarié puisse contester cette démission devant le Conseil de prud’hommes, cela nécessitera de nombreuses démarches juridiques sans garantie d’obtenir gain de cause !

Pour FOCom, cette mesure, non concertée et adoptée sans évaluation des impacts, ouvre la voie à de multiples contentieux juridiques et aggrave la précarité dans un contexte socio-économique déjà dégradé. Nous contestons cette réforme gouvernementale qui restreint encore un peu plus les droits des demandeurs d’emploi.