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Indemnisation des victimes de la crise sociale FT : dispositif prolongé au 31/12

La direction a accepté notre nouvelle demande de prolongation au 31 décembre du dispositif d’indemnisation des victimes de la crise sociale France Télécom.
1360 dossiers ont été déposés depuis la mise en place du dispositif le 1er octobre 2019 dont 756 dossiers sont en cours de traitement.
50% des demandeurs sont en activité et 50% en TPS ou retraite. La répartition par genre est de 63% pour les hommes et 37% pour les femmes.
30% des dossiers déposés concernent les régions Ile de France et Nouvelle aquitaine. La répartition selon le niveau de fonction est la suivante : 45% agents de maîtrise, 27% agents, 15% cadres, 11% cadres supérieurs, 2% cadres dirigeants.

Nous avons demandé en commission de suivi du 27 octobre que la matière fournie et les problématiques exprimées dans ces dossiers alimentent tous les systèmes de prévention actuellement présents dans le Groupe. L’entreprise a un devoir de mémoire et il ne doit plus y avoir de résonnances entre les évènements vécus pendant la crise sociale de France Télécom et le système de management actuel des projets de transformation très voire trop re-structurants. En réponse à notre intervention, la direction s’est engagée à capitaliser avec les membres de la commission de suivi pour améliorer la prévention des risques et le traitement rapide d’impacts humains détectés à la mise en œuvre de ces projets. Nous avons également obtenu que les personnes en activité ou retraitées avec des séquelles toujours présentes, puissent bénéficier, si elles le souhaitent, d’un soutien psychologique complémentaire et qu’une information soit donnée aux demandeurs sur le délai de traitement prévisible.

Nous vous informons que nous prolongeons notre système d’accompagnement personnalisé  pour la constitution des dossiers d’indemnisation. Vous pouvez nous contacter à l’adresse mail : dsc.ft@fo-com.com

Personnes vulnérables : retour aux critéres du 5 mai

Les critères de vulnérabilité permettant d’identifier les salariés présentant un risque de développer une forme grave d’infection au virus de Covid-19 sont à nouveau ceux précisés dans le décret du 5 mai 2020. Le Conseil d’État a suspendu les dispositions du décret du 29 août 2020 qui avait restreint ces critères permettant aux salariés de bénéficier du chômage partiel ou du télétravail. Une décision a été rendue le 15 octobre 2020 par le juge des référés.

Ces critères sont :

  • Être âgé de 65 ans et plus ;
  • Avoir des antécédents (ATCD) cardiovasculaires : hypertension artérielle compliquée (avec complications cardiaques, rénales et vasculo-cérébrales), ATCD d’accident vasculaire cérébral ou de coronaropathie, de chirurgie cardiaque, insuffisance cardiaque stade NYHA III ou IV ;
  • Avoir un diabète non équilibré ou présentant des complications;
  • Présenter une pathologie chronique respiratoire susceptible de décompenser lors d’une infection virale : broncho-pneumopathie obstructive, asthme sévère, fibrose pulmonaire, syndrome d’apnées du sommeil, mucoviscidose notamment;
  • Présenter une insuffisance rénale chronique dialysée ;
  • Être atteint de cancer évolutif sous traitement (hors hormonothérapie);
  • Présenter une obésité (indice de masse corporelle (IMC) > 30 kgm2);
  • Être atteint de cirrhose au stade B du score de Child Pugh au moins;
  • Présenter un syndrome drépanocytaire majeur ou ayant un antécédent de splénectomie;
  • Être au troisième trimestre de la grossesse.
  • Être atteint d’une immunodépression congénitale ou acquise :
    • médicamenteuse : chimiothérapie anticancéreuse, traitement immunosuppresseur, biothérapie et/ou corticothérapie à dose immunosuppressive ;
    • infection à VIH non contrôlée ou avec des CD4 < 200/mm3 ;
    • consécutive à une greffe d’organe solide ou de cellules souches hématopoïétiques ;
    • liée à une hémopathie maligne en cours de traitement.

    Pour les salariés vivant avec une personne considérée comme vulnérable, l’employeur doit favoriser le télétravail.

Télétravail : 3 jours minimum dans les zones d’alerte renforcée !

A ce jour, la direction a décidé que les établissements d’Orange des départements placés en zone d’alerte renforcée et zone d’alerte maximale pouvaient bénéficier jusqu’à 3 jours de « télétravail occasionnel élargi » par semaine (à compter de ce 19 octobre le Calvados et l’Indre-et-Loire se sont rajoutés aux 22 départements déjà dans cette situation).
Le constat est que l’application sur le terrain est différente concernant le nombre de jours accordés d’une unité à l’autre (1, 2 ou 3 jours), voire pour les services au sein d’une même unité. Nous demandons que l’entreprise mette fin à cette discrimination en termes de santé et protection des salariés. Elle doit attribuer systématiquement et a minima 3 jours de télétravail pour tous les personnels situés dans l’ensemble de ces départements. De même, Orange doit s’adapter beaucoup plus rapidement à toute évolution de la situation sanitaire et considérer le télétravail comme une mesure de prévention incontournable.
Nous rappelons notre demande que les salariés qui le souhaitent et dont l’activité est compatible puissent télétravailler 5J/5 pendant la durée de la pandémie.

Pression des marchés financiers pour la cession d’actifs d’Orange

Une certaine presse titrait ces derniers jours « Orange veut se débarrasser de son réseau rural de fibre optique ». Une telle « information », si elle était exacte, serait effectivement très inquiétante. FOCom s’est toujours opposée à tout désengagement d’Orange de ses réseaux et de toute séparation visant à spolier l’opérateur historique de son principal actif. Les péripéties qui ont animé le secteur des télécommunications ces dernières années et plus récemment la crise sanitaire nous ont donné mille fois raison. L’avenir d’Orange est principalement dans ses réseaux qui restent son cœur de métier et à partir desquels se construisent les services aux clients. Alors qu’y a-t-il derrière les articles de presse de ces derniers jours ? Il s’agit en fait du projet de cession de parts de la filiale « Orange Concessions » (projet en cours d’examen par le CSEC). Orange Concessions regroupe les actifs d’Orange dans les zones RIP, c’est-à-dire les zones rurales. Ces actifs ne sont pas des réseaux détenus par Orange car ce sont les collectivités territoriales qui en sont légalement les propriétaires. Orange a obtenu la « concession », sous des formes diverses, de 30% de ces RIP, soit 4,4 millions de prises potentielles, dont les droits d’exploitation sont ainsi gérés dans la filiale. La direction de l’entreprise a décidé de vendre la moitié de cette filiale à un partenaire, en cours de sélection, afin de partager les investissements (car il faut construire ces réseaux avant de les exploiter). Il ne s’agit heureusement pas, dans le cadre de ce projet, de vendre des réseaux dont Orange aurait la propriété, comme l’ont fait d’autres opérateurs. Mais nous sentons bien qu’à travers ces articles de presse, il y a la pression des marchés financiers pour inciter Orange à aller plus loin et à « valoriser » ses actifs réseaux en les vendant, pour éventuellement faire remonter le cours de bourse. Ce serait une tragique erreur de céder à ces sirènes peu crédibles. FOCom continue de défendre fermement l’intégrité du patrimoine de l’opérateur historique dont l’utilité est aujourd’hui évidente.