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Emplois en berne et surcharge de travail

emploisPrès de 10 % des effectifs en France, soit 7 600 salariés, ont eu recours au dispositif TPS en 2022. Le projet de réforme des retraites a convaincu, dans les dernières semaines 2022, de nombreux salariés à prendre le dispositif avant la date butoir du 31 décembre. Le projet du gouvernement, visant à reporter à 64 ans l’âge de départ à la retraite et à allonger la durée de cotisation, risque de s’avérer coûteux pour Orange.

En effet, en 2021, lors de la reconduction pour une année du TPS, l’entreprise avait accepté d’intégrer une clause de sauvegarde pour protéger les bénéficiaires d’une éventuelle réforme. La moitié des bénéficiaires viennent des fonctions centrales et supports. Certains services ont vu partir plus de 20 % de leurs collaborateurs, ce qui fait supporter une surcharge de travail aux équipes restantes.

Pour FOCom, la direction d’Orange doit tenir son engagement de recruter 8 000 CDI sur la période 2022-2024, les besoins en expertise et en jeunes talents sont plus que jamais indispensables pour renforcer la compétitivité du Groupe.

Mon salaire, Mon emploi, Ma retraite : Tous mobilisés !

Sur décision unilatérale de la direction d’Orange, les trois quarts des salariés ont perçu en 2022, une augmentation salariale très inférieure à l’inflation, établie à 5,3 % par l’INSEE. En 2023, l’inflation se situerait autour des 6 %. Pour FOCom, il n’est pas concevable que les salariés perdent à nouveau du pouvoir d’achat alors que l’entreprise engrange du chiffre d’affaires et se permet de dilapider plus de 2 milliards d’euros par an dans la distribution de dividendes. FOCom revendique des mesures salariales fortes pour l’ensemble des salariés. [Consulter notre tract]. Vous avez des questions ou besoin d’un conseil en matière de rémunération ? Ecrivez-nous à monsalaire@fo-com.com. Nos experts FOCom vous répondent.

L’ARCEP veut la peau d’Orange et de ses salariés

ARCEP veut la peau d'Orange Après Christel Heydemann le 30 novembre 2022, c’était au tour de la présidente de l’ARCEP d’être auditée par le Sénat le 25 janvier. La directrice générale d’Orange avait témoigné des 500 millions de coût annuel pour entretenir le réseau cuivre avec une hausse de 37 % ces 3 dernières années et une amplification au fur et à mesure de la bascule vers la fibre. Alors qu’historiquement le modèle tarifaire d’accès des opérateurs commerciaux pour le dégroupage et le génie civil était indexé sur les coûts, l’ARCEP a basculé ce modèle en 2020 vers la modélisation du réseau FTTH.

Cette nouvelle modélisation sous évalue donc les tarifs et en sous-estime la fiscalité. C’est un manque de recettes de 228 millions d’euros pour l’opérateur d’infrastructures que nous sommes et qui profite aux opérateurs commerciaux que sont Bouygues, SFR et Free. Quant à la menace de sanction de l’ARCEP concernant les « retards de déploiement de la fibre optique dans certaines communes de France », il est bon de rappeler à sa présidente que la France est le pays le plus fibré d’Europe avec un taux de couverture de plus de 80 % contre 30 % en Allemagne !

Rappelons également qu’Orange a investi 9 milliards d’euros et a soutenu toute la filière pendant la crise sanitaire. Le contentieux est ouvert par Orange devant le conseil d’Etat sur les deux sujets. FOCom défend conjointement la qualité du service, l’emploi et la garantie d’un accès à un service universel. Préservons ensemble la pérennité de notre entreprise et de nos emplois !