Actualités

Actus

Orange Cyberdéfense, un enjeu considérable

Orange CyberdéfenseSelon les données d’Orange Cyberdéfense, les cyberattaques visant les entreprises ont connu une hausse de l’ordre de 13 % en 2021. Leur nombre avéré moyen par entreprise s’élève à 42 par mois sur les dix premiers mois de 2021, contre 37 en moyenne sur la même période en 2020 et ce sont les petites entreprises qui sont particulièrement vulnérables. Ce rapport note également une « vague significative d’attaques menées contre les appareils mobiles ». Au Comité Groupe France Orange, la direction a rappelé les enjeux considérables de la cybersécurité pour le Groupe, véritable levier de croissance. Sur le B to B, l’attractivité employeur est clé pour répondre aux besoins business et les compétences futures sont au cœur de la croissance.

A FOCom, nous rappelons qu’il est primordial de conserver et développer les expertises clés de nos activités stratégiques, en embauchant et en investissant dans des plans de formation ambitieux. Le Groupe doit s’engager dans une stratégie RH attractive et proactive afin d’attirer et de fidéliser des jeunes talents du numérique déjà très sollicités.

Un projet au service des personnels ou de « Scale up » ?

Présenté au CSEC, le projet d’évolution des activités de Services Généraux d’Orange France concerne 915 CDI actifs dont 265 sur le territoire IDF, 187 sur GSO, 168 sur GSE, 148 sur GO et 147 sur GNE. Ces activités sont présentes dans l’ensemble des Directions d’Orange France et recouvrent des activités de Gestion et de pilotage de la Sécurité et des Services aux Occupants (GSSO, PSSO), de Services aux Utilisateurs, et leur management et soutien. L’organisation cible viserait à regrouper au sein d’une même direction toutes ces activités. Selon la direction, le modèle organisationnel se veut « intégré » pour répondre aux besoins des salariés, à l’évolution de leurs modes de travail et homogénéiser les niveaux de service.

Pour FOCom, ce projet s’éloigne de la notion d’ « Ancrage Territorial » puisque sa mise en œuvre organisationnelle et économique va reposer intégralement sur les Directions Opérationnelles. Le risque d’avoir des organisations et des niveaux de service différents va demeurer avec un modèle proposé « copier-coller » d’activités existantes mais les rattachements hiérarchiques seront différents avec la création de pôles nationaux. Ainsi, nous demandons une révision du dossier, au plan national, sur 3 axes : les niveaux de services proposés aux occupants, les parcours et fiches métiers, et les ressources affectées au domaine « Services Généraux » pour faire face aux enjeux du futur.

Avis de tempête concernant les environnements de travail « dynamiques »

Selon la direction, le parc immobilier d’Orange serait éclectique et sous-occupé. Elle envisage de réduire les surfaces tertiaires d’ici 2023 et de rénover les immeubles définis comme pérennes pour les adapter aux nouvelles organisations de travail (espaces ouverts, collaboratifs, partage de l’environnement et des positions de travail). La direction prétend que cette nouvelle approche des environnements de travail « dynamiques » vise à améliorer les conditions de travail, à contribuer à l’efficience économique et à réduire l’empreinte carbone.

A FOCom, derrière ces belles promesses, nous contestons une approche de l’immobilier visant avant tout à diminuer les coûts sur le dos des salariés. Le dossier instruit au CSEC ne peut se réduire à une approche économique dans lequel l’immobilier serait un levier essentiel dans le programme d’économies Scale-Up. Les nouveaux modes de travail doivent répondre aux exigences des métiers et de la qualité de vie au travail ainsi qu’aux souhaits des salariés. La capacité d’accueil des personnels doit être suffisante au regard de ces conditions, pour nous incontournables. Et les enjeux RH et managériaux doivent impérativement être posés.

A noter que le cabinet Technologia accompagnera le CSEC et rendra, au 1er trimestre 2022, son étude à laquelle nous serons particulièrement attentifs.

La réforme de l’assurance chômage : une trappe à « bad jobs »

Deux mesures de la réforme de l’assurance chômage sont entrées en action le 1er décembre : le durcissement des conditions pour ouvrir un nouveau droit au chômage et l’aggravation des règles de la dégressivité. Il résulte de cette dernière mesure que 1,2 million de salariés verront leur allocation baisser en moyenne de 17 % et que la grande majorité des cadres subiront une diminution de 30 % de leurs allocations dès le 7ème mois.

Il en résultera également une dégradation générale de la qualité de l’emploi. En effet, les chômeurs qualifiés seront encore davantage incités à accepter des emplois très en-deçà du niveau légitimement attendu, ce qui privera des chômeurs moins qualifiés d’accéder à ces emplois. Est ainsi développée une véritable trappe emplois précaires et sous qualifiés. FO continue de réclamer le retrait de cette réforme.