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Compte Personnel de Formation : Non à un reste à charge !

Compte Personnel de Formation

En décembre 2022, le gouvernement avait amendé par l’article 212 le Projet de Loi de Finances pour 2023 pour y intégrer un ticket modérateur à la charge des titulaires du CPF (Compte Personnel de Formation). Cela signifie que lorsqu’un salarié souhaitera mobiliser son CPF, il devra participer directement à son financement, sauf si ce dernier est à la recherche d’un emploi ou bien si la mobilisation du CPF s’inscrit dans un parcours co-construit avec son employeur. Le Ministre de l’Economie, Bruno LEMAIRE, a annoncé que le reste à charge pourrait s’élever à 30 % du coût total de la formation ! Un tel pourcentage est une véritable aberration sociale et économique. Il ne s’agit plus de réguler l’usage du CPF, mais bien de le conditionner à la co-construction avec l’employeur. FO demeure opposée à une régulation financière de l’usage du CPF et revendique une régulation par la qualité de l’action de formation !

L’IA générative impacte notre société tout entière

IA générativeEn l’espace de quelques mois, ChatGPT, conçu par OpenAI, a chamboulé le monde de la « tech » et de nombreux secteurs. Il suscite de nombreuses questions quant à son impact sur l’emploi et sur la société. Selon les données compilées par Similarweb en avril, le site « chat.openai.com » a atteint les 4 milliards de visites dans le monde. Toutefois, son coût environnemental est pointé du doigt tout comme ses impacts socioéconomiques. En effet, d’après une étude récente de la banque Goldman Sachs, 300 millions d’emplois à temps plein dans le monde pourraient être menacés par l’automatisation liée à l’IA générative. Quels métiers risquent d’être remplacés et dans combien de temps ? Les cadres seraient les plus affectés, notamment dans les secteurs de la tech, finance, éducation, journalisme, ingénierie, graphisme (…).

L’Union européenne veut se doter d’un cadre juridique complet pour limiter les dérives de l’IA, tout en sécurisant l’innovation. Ainsi, jeudi 11 mai, les eurodéputés ont voté le futur règlement, « IA Act » avant une séance plénière en juin, pour une application en 2025. Et ce n’est qu’une première étape dans un long processus, puisque de difficiles négociations entre le Parlement, la Commission et les États membres devront s’ouvrir ensuite.

Pour FOCom, les évolutions de l’emploi obligent les entreprises à anticiper en matière de formation et de reconversion pour faire face aux enjeux de préservation et de capitalisation du patrimoine de savoir-faire et de compétences.  Nous devons également protéger nos droits fondamentaux avec une IA de confiance, responsable, éthique, garante des valeurs des individus, qui repose sur la transparence, la justice et aussi sur une gouvernance adaptée.

FOCom soutient les Postiers et Télécommunicants Mahorais

Tensions à MayotteAlors que les tensions sont extrêmes à Mayotte, la Fédération rappelle que l’île constitue le cent-unième département et qu’à ce titre, ses habitants doivent bénéficier des mêmes protections et des mêmes droits garantis par la République.

Face au climat d’insécurité et de violence perturbant notamment le fonctionnement normal des services publics, la fédération FOCom exige des pouvoirs publics qu’ils assurent la sécurité des agents publics dans l’exercice de leurs missions.

La fédération affirme son soutien aux postières, postiers, télécommunicantes et télécommunicants Mahorais. Elle revendique auprès des entreprises la mise en place d’organisations et de moyens nécessaires les plus à même de garantir leur sécurité.

Présomption de démission pour abandon de poste : la contestation est lancée !

décret travailLe décret d’application de la loi Marché du travail du 21 décembre 2022 (Art. 4, loi n° 2022-1598) ferme la porte au licenciement pour abandon de poste qui permettait aux salariés de bénéficier des allocations chômage. Ce principe constitue « une aberration juridique » créée dans le seul but de restreindre encore un peu plus les droits des demandeurs d’emploi.

Face à la dangerosité du dispositif pour les salariés, le gouvernement avait promis des garanties dans le décret du 17 avril 2023 qui s’avèrent très insatisfaisantes. FO ne peut, par exemple, accepter qu’un salarié, dans l’impossibilité de relever son courrier (en raison d’une hospitalisation), se trouve exposé au risque d’être déclaré « présumé démissionnaire ». Aussi, FO vient de déposer un recours devant le Conseil d’Etat pour faire annuler ce décret.