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Réforme retraite : un cumul d’injustices sociales

Réforme retraiteLa réforme des retraites, c’est deux ans ferme pour tous et c’est encore pire pour les femmes ! Par exemple, celles-ci devront travailler sept mois de plus en moyenne, contre cinq mois supplémentaires pour les hommes, et ce malgré les trimestres cumulés pour deux enfants. Le maintien de l’annulation de la décote à 67 ans, qui concerne deux fois plus les femmes, ne constitue pas une avancée mais juste un non-recul.

En ce qui concerne les aidants, qui sont en majorité des femmes, il sera nécessaire de cesser son activité pendant 20 ans pour bénéficier des 8 trimestres prévus dans la réforme. Autant dire que 20 ans d’arrêt ne seront pas porteurs de progrès pour les retraites des intéressés. En revanche, il est certain qu’avec des carrières souvent hachées et de la maternité, les femmes seront nombreuses à ne pas avoir le sésame pour le minimum de pension à 85 % du smic.

Pour FO, une des solutions consisterait plutôt à agir sur l’ensemble des parcours professionnels des femmes, en augmentant leur salaire pour éradiquer les écarts de rémunération et en luttant contre les temps partiels subis. Plus de cotisations, ce sont plus de ressources et de recettes pour notre système de retraite actuel qui, rappelons-le, n’est pas en danger.

Prévention au travail, un sujet majeur !

préventionVieillissement de la population active, allongement des durées de carrière, activités sédentaires, surcharge de travail (…), les entreprises doivent se préoccuper de la santé des salariés de façon globale. Selon l’OMS et l’OIT, le fait de travailler 55 heures ou plus par semaine est associé à un surrisque d’AVC estimé à 35 %. Par ailleurs, une étude de l’Inserm (2019) établit que travailler plus de 10 heures par jour au moins 50 fois par an augmente de 29 % le risque d’AVC, voire de 45 % pour les salariés qui tiennent ce rythme depuis plus de 10 ans, sans compter les autres risques et impacts sur la santé. Avec l’accroissement du télétravail, la lutte contre la sédentarité fait aussi partie des nouveaux défis de prévention.

Pour FOCom, l’évaluation et la prévention des risques psychosociaux doivent être renforcées à Orange, et ce d’autant plus au regard de la surcharge de travail dont fait état l’enquête triennale sur le stress. Cela passe par une réorganisation globale du travail en adaptant le travail à l’Homme et non l’inverse.

FOCom défend l’avenir des salariés en boutique 

GDT Le projet d’évolution du modèle de distribution physique 2023-2026, présenté au CSEC, prévoit une forte accélération des transferts à la GDT qui aura, à terme, en charge 80 % des boutiques contre 45 % aujourd’hui. Nous dénonçons l’insécurité socio-économique vécue par les salariés qui s’interrogent sur le maintien de leur activité dans les prochains mois et sur tous les changements qu’ils auront à surmonter. Les fermetures de boutiques entraînent des conséquences sociales et organisationnelles très lourdes.

FOCom demande que les directions Retail et Service Client et Grand Public s’engagent formellement à ne recourir à aucun arrêt d’exploitation de boutiques dans les zones intermédiaires et rurales dont les solutions de reclassement s’avèreraient impossibles dans les lieux de vie, faute de poste. Nous réitérons notre ferme opposition au Plan de Sauvegarde de l’Emploi évoqué dans le rapport CSEC, d’autant plus que l’EBITDAal du Groupe Orange est supérieur au coût de la masse salariale. Nous attendons de la direction des engagements fermes et factuels en matière d’accompagnement et qu’elle laisse plus de temps aux salariés pour construire leur parcours professionnel et d’ouvrir rapidement des négociations. FOCom demande le report du recueil d’avis prévu en mars dans les 5 CSEE de DO.