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Alerte santé et sécurité au travail !

santé et sécurité au travailUn collègue de la DO Grand Nord-Est a mis fin à ses jours le 10 juin. Son épouse a fait parvenir à la CSSCT concernée un courrier faisant état de sa souffrance au travail. Nous présentons nos sincères condoléances à sa famille et à ses proches. Ce nouveau drame (4 autres cas de suicides ou tentatives de suicide auraient été recensés depuis début 2022) nous renvoie à la période la plus noire pour notre entreprise : la crise sociale à France Télécom. C’est pourquoi, lors de la séance du Comité Social et Economique Central d’Orange du 14 juin, la délégation FOCom a donné lecture d’une déclaration préalable qui dénonce des conditions de travail anxiogènes, générant de la souffrance pour les salariés.

Nous avons obtenu que la direction s’engage à ce que l’analyse de ce drame soit menée dans un souci permanent de transparence, de confidentialité et dans la dignité qui est due à la famille et aux proches, et ce tout au long de l’enquête paritaire, jusqu’à la restitution des conclusions de cette enquête. FOCom est mobilisé pour obtenir la protection de l’ensemble des salariés et exige des actions immédiates de la part des dirigeants de l’entreprise, conformément à la responsabilité légale d’employeur, en matière de santé et sécurité au travail.

[Lire le tract : Alerte Santé et Sécurité au Travail !]

Forte chaleur, quelles sont les obligations de l’employeur ?

Forte chaleur, quelles sont les obligations de l’employeur ?L’INRS considère qu’au-delà de 30°C pour un salarié sédentaire et 28°C pour un travail nécessitant une activité physique, la chaleur peut constituer un risque. Aucune indication de température n’est donnée dans le Code du travail au-delà de laquelle le salarié peut cesser son activité, néanmoins certaines dispositions sont consacrées à l’aménagement des locaux pour assurer des conditions de travail satisfaisantes.

En cas de forte chaleur, l’employeur est tenu de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé des salariés. Cela peut se traduire par la mise à disposition d’eau fraîche potable et notamment de bouteilles d’eau gratuites voire des boissons non alcoolisées fraîches (articles R2225-2 à R2225-4 du code du travail), la ventilation et l’aération des locaux (mise à disposition de ventilateurs en respectant les recommandations liées à la Covid-19), un aménagement des horaires ou des cadences de travail, une surveillance des températures et l’organisation de pauses supplémentaires. Le télétravail doit être privilégié lorsque cela est possible.

A noter aussi que si l’employeur ne prend pas de mesures suffisantes contre les risques liés à la chaleur, les salariés peuvent saisir l’inspecteur du travail ou le CSE qui évalueront si les situations justifient ou non l’adoption de mesures.

A la poursuite des jeunes talents !

L’apparition de nouveaux métiers et de technologies émergentes n’a fait qu’aggraver la pénurie de jeunes talents. L’APEC a dévoilé, mardi 7 juin, son baromètre annuel sur les pratiques de recrutements des cadres. Dans un contexte de compétition accrue pour attirer les jeunes talents, les entreprises doivent adapter leur politique de recrutement en se démarquant. Cela passe par une marque employeur forte, une bonne visibilité sur les réseaux sociaux, une meilleure stratégie de sourcing des profils (plateformes web dédiées à l’emploi, établissements d’enseignement supérieur, associations d’anciens élèves…) mais également en faisant des concessions sur les rémunérations. Selon l’APEC, en 2021, les réseaux sociaux sont devenus le deuxième canal privilégié par les entreprises de taille intermédiaire et les grands groupes, alors qu’ils n’étaient qu’en 4e position en 2019. Quant aux priorités des cadres dans leur recherche d’emploi, la rémunération arrive en tête (52 % des personnes interrogées), suivie de près par l’intérêt des missions (49 %), puis, à égalité (41 %), la localisation et les conditions de travail.

Pour FOCom, l’attractivité d’Orange est clé pour répondre aux besoins business et les compétences futures sont au cœur de la croissance. Le Groupe doit s’engager dans une politique RH socialement ambitieuse afin d’attirer et de fidéliser des jeunes talents déjà très sollicités.

Suspension de la renégociation Télétravail

Suspension de la renégociation Télétravail Lors de la 10ème séance de renégociation qui a eu lieu le 24 mai 2022, la direction a déclaré qu’elle n’avait pas mandat pour revaloriser les montants de l’indemnité télétravail. FOCom a exprimé son indignation quant au refus de négocier ce point, ainsi que la prise en compte insuffisante des améliorations demandées. L’ensemble des Organisations Syndicales a adressé un premier courrier à la directrice générale d’Orange. La réponse confirme sa volonté de ne négocier que « des dispositifs non monétaires ». La direction s’entête également à limiter le plus souvent l’accès au télétravail 2 jours par semaine (8 jours mensuels) au lieu de 3 comme le permet l’accord actuel, ce que nous dénonçons vivement. Devant cette obstination et ce manque de considération de l’intérêt des salariés, les organisations syndicales ont donc décidé d’adresser un second courrier à Christel Heydemann et de suspendre leur participation à cette négociation. La non-signature d’un avenant impliquerait qu’Orange n’a pas su faire évoluer un accord qui date d’il y a 5 ans, contrairement aux autres accords d’entreprises récents et mieux disants sur le sujet Télétravail.

Nous sommes maintenant dans l’attente d’une réponse, que nous espérons favorable, et exigeons la restauration d’un dialogue social loyal et serein, indispensable à la bonne conduite de toute négociation.

Lire  le courrier de réponse de la direction au 1er courrier intersyndical

Lire le deuxième courrier intersyndical du 8 juin