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Fonctionnaires en arrêt maladie : FO Com demande le maintien de la rémunération à 100 %

Par une décision gouvernementale, depuis le 1er mars 2025, en cas d’arrêt maladie ordinaire, les fonctionnaires sont désormais rémunérés à hauteur de 90  % du traitement indiciaire et indemnitaire contre 100 % auparavant. Cette mesure imposée par le gouvernement Bayrou dans le budget 2025, vient accroître leurs difficultés financières et réduire encore un peu plus le pouvoir d’achat, participant ainsi à la paupérisation des fonctionnaires.

Alors que les arrêts de maladie augmentent fortement en raison de la dégradation des conditions de travail, cette décision résonne comme une double peine.

FO Com appelle les fonctionnaires mais aussi les salariés en solidarité, à signer la la pétition pour le maintien de la rémunération à 100% en cas d’arrêt de maladie

1er mai 2025 : pour le pain, la paix, la liberté

Le 1er mai demeure un des symboles essentiels de l’engagement syndical : celui de la solidarité, de l’action collective et de l’internationalisme. Il s’agit bien de la « journée internationale pour les droits des travailleurs » et non une « fête du travail » que nous laissons à Pétain et à ses nostalgiques.

Dans ce cadre, FO Com appelle tous les adhérents mais aussi, plus largement, tous les salariés et fonctionnaires, qu’ils  soient actifs ou retraités, à manifester, en ce jour, fort de symbolisme, et riche d’histoire, pour obtenir la satisfaction de ces revendications essentielles :

  • Abrogation de la réforme des retraites
  • Augmentations des salaires, traitements et pensions
  • Sauvegarde de notre modèle de protection sociale.

Ce 1er mai 2025 est également l’occasion pour FO de réaffirmer que nous ne participerons ni à l’instrumentalisation ni à l’intégration des organisations syndicales dans une économie de guerre, synonyme de renoncement et d’abandon des revendications des travailleurs.

Jeudi prochain, manifestons pour « le pain, la paix, la liberté », garants de l’égalité, de la fraternité.

Évolutions du dispositif d’alerte interne d’Orange

dispositif d’alerte

Lors de la CPRPPST, les évolutions du dispositif d’alerte interne d’Orange, mis en place en 2003-2004 pour signaler des fraudes comptables, ont été présentées. Ce dispositif a progressivement élargi son périmètre pour inclure la corruption, le harcèlement, le sexisme et la violence au travail (HSVT), avec une migration vers la plateforme sécurisée Hello Ethics en 2021. Les audits annuels garantissent la conformité et l’efficacité du système, avec toutes les recommandations de l’audit 2021/2022 désormais clôturées.

Droit d’Alerte et Cadre Légal

Le droit d’alerte permet aux employés de signaler des comportements douteux ou visiblement contraires à l’éthique,sans crainte de représailles. La loi Waserman, adoptée en mars 2022, renforce cette protection en précisant les conditions de signalement et en élargissant le champ des alertes. Les entités doivent établir une procédure de recueil et de traitement des signalements, garantissant la confidentialité et la protection des lanceurs d’alerte.

Évolutions et Données Chiffrées

Les évolutions récentes montrent une augmentation significative des signalements,  avec une hausse de 27 % du nombre total de messages reçus en 2024, dont une augmentation de 34 % dans les domaines de la corruption et de l’éthique. En 2024, 446 cas ont été traités, avec une majorité concernant des violations éthiques et des manquements à la loi. Les données révèlent que les alertes liées à la corruption et à la fraude ont augmenté de 2,5 fois.

Revendications de FOCom

Lors de cette présentation, FOCom a formulé plusieurs revendications essentielles. Tout d’abord, l’organisation a souligné l’importance d’un glossaire pour faciliter la compréhension des documents, en évitant l’usage excessif de termes en anglais. Cette demande vise à rendre les informations plus accessibles à tous les membres de la commission.

De plus, FOCom a demandé des informations plus détaillées sur les lanceurs d’alerte, insistant sur la nécessité d’une présentation approfondie des risques signalés et des solutions proposées.

FOCom a également insisté sur la nécessité d’un bilan chiffré et qualitatif des alertes traitées, afin de mieux aligner les actions avec les prérogatives de la commission. Cela inclut des statistiques sur les types d’alertes et les délais de traitement.

Enfin, FOCom a exprimé le besoin d’améliorer la communication autour des dispositifs de santé et sécurité au travail, afin de garantir une meilleure connaissance des outils mis à la disposition de chaque employé.

Nous avons réclamé et obtenu d’avoir un bilan chiffré et qualitatif des alertes traitées lors des prochaines réunions, renforçant ainsi la transparence et la sécurité des processus de signalement au sein de l’entreprise.  Vos élus FOCom resteront attentifs à l’évolution de ces nouveaux indicateurs, garants d’un environnement plus serein et respectueux de nos engagements.