Selon le Monde du 7 avril, le fonds d’investissement LSK (Leyne, Strauss-Kahn & Partners) fait partie des épinglés par les « Panama papers ». Cette firme a en effet aidé des clients à ouvrir 31 sociétés offshore dans des paradis fiscaux. C’est l’ancien directeur du Fonds Monétaire International, Dominique Strauss-Kahn, qui est à sa tête. Le même qui, en juin 2013, dénonçait devant le Sénat « les conséquences injustes » des paradis fiscaux qui « privent des Etats de recettes fiscales », et « les instruments financiers fondés sur l’opacité ». Ajoutant : « c’est cette opacité-là renforcée par les territoires offshore qui est très déstabilisante ». Ce en quoi il avait totalement raison : ces milliards qui échappent au fisc sont autant de moins pour les investissements publics qui pourraient être réalisés (on peut rêver!) dans la filière du numerique en France.