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L’Alternance : Opportunités Maximales, Vigilance Syndicale

L'AlternanceL’alternance en entreprise est une formule très prisée en France, permettant aux étudiants de combiner études et expérience professionnelle. Les entreprises de divers secteurs, telles qu’Orange, recrutent massivement des alternants, faisant de cette voie une option attractive pour de nombreux jeunes.

Ainsi, chez Orange, environ 4000 alternants sont accueillis chaque année.

Les avantages

  • Acquisition de compétences : les alternants bénéficient d’une formation pratique qui complète leur enseignement théorique, facilitant ainsi leur insertion professionnelle ultérieure.
  • Rémunération et avantages sociaux : contrairement aux stages, les alternants bénéficient d’un contrat de travail avec une rémunération et des avantages sociaux, ce qui renforce leur engagement et leur motivation.

Les points d’attention

  • Qualité des missions : il est essentiel de définir clairement les missions des alternants pour qu’elles soient en adéquation avec leur formation, assurant ainsi un apprentissage significatif et pertinent.
  • Encadrement et suivi : un encadrement adéquat par des tuteurs qualifiés est crucial pour permettre aux alternants de tirer pleinement parti de leur expérience en entreprise.
  • Conditions de travail : il est primordial que les conditions de travail et de sécurité des alternants soient équivalentes à celles des autres salariés, un point sur lequel FOCom, syndicat au sein d’Orange, porte une vigilance particulière.

L’alternance est fortement encouragée et soutenue, mais doit être encadrée rigoureusement pour garantir qu’elle profite réellement aux jeunes et ne soit pas uniquement une mesure d’ajustement pour les entreprises.

Les militants FOCom sont attentifs et présents pour accompagner et soutenir les alternants en cas de besoin.

En outre, FO a mis en place un livret dédié à l’alternance, visant à informer sur les droits des apprentis et des salariés en contrat de professionnalisation.

[Consulter : le livret de l’alternance de FO]

Impact du durcissement de l’assurance chômage sur les salariés en plans de départs volontaires

Le gouvernement vient d’annoncer un nouveau durcissement des règles de l’assurance chômage. Il s’agit de la 4e « réforme » réductrice et punitive des demandeurs d’emplois depuis 2017 ! Ce dispositif serait mis en place au 1er décembre 2024 !

Désormais, pour être indemnisé, un demandeur d’emploi devra avoir travaillé 8 mois (au lieu de 6 mois) sur une période de 20 mois (contre 24 mois aujourd’hui pour les moins de 54 ans et de 36 mois pour les plus de 54 ans).

De plus, la durée de versement de l’allocation chômage sera réduite de 3 mois passant de 18 mois à 15 mois. Et, comme si cela ne suffisait pas, le gouvernement modifie également les seuils d’indemnisation pour les séniors pour n’en fixer qu’un seul à 57 ans. Les grands perdants seront donc les personnes de 55 et 56 ans, qui passeront de 27 à 15 mois d’allocations chômage.

Pour favoriser la reprise d’emploi des séniors, une maigre mesure « sociale » est annoncée avec la création d’une prime « bonus emploi senior » d’une année seulement. Ceci viendra compenser un salaire inférieur au précédent pour un sénior reprenant une activité professionnelle après une période de chômage.

La Confédération Générale du Travail Force Ouvrière (CGT-FO) condamne ces mesures de durcissement de l’assurance chômage. Elles vont frapper durement les demandeurs d’emploi les plus précaires et vulnérables, en particulier les jeunes, les personnes sous contrats fragmentés et les seniors. FO va attaquer l’ensemble des décrets pris en application de cette réforme devant le Conseil d’État.

Chez Orange, la réforme de l’assurance chômage aura un impact sur les salariés concernés par un Plan de Départs Volontaires (PDV) ainsi que les jeunes en CDD, et leur ajouter un stress supplémentaire. Les militants FOCom sont vigilants aux impacts qu’aura cette réforme et sont à votre écoute pour vous défendre.

Une charge mentale qui pèse sur les salariés

La charge mentale au travail désigne l’accumulation de responsabilités et de préoccupations liées à l’emploi, conduisant à un stress constant et à une fatigue mentale. Elle résulte souvent de plusieurs facteurs.

La multiplicité des tâches impose aux salariés de jongler avec la gestion simultanée de plusieurs projets. De plus, les interruptions fréquentes telles que les réunions, les appels et les emails s’ajoutent à la charge de travail, en interrompant le flux de travail et en nécessitant une attention immédiate.

Le deuxième facteur de stress se situe dans les exigences de performance : les salariés peuvent ressentir une pression constante pour atteindre des objectifs ambitieux. La compétition avec d’autres collègues ou entreprises contribue à cette pression, créant ainsi un environnement de travail compétitif.

Enfin, les responsabilités de gestion peuvent également augmenter la charge de travail. La supervision d’une équipe et la prise de décisions stratégiques nécessitent du temps et de l’énergie supplémentaires. Les managers doivent souvent traiter les demandes de leur équipe tout en prenant des décisions qui auront un impact sur l’ensemble de l’organisation.

Les conséquences de ces facteurs peuvent être significatives

Le stress et le burn-out sont des risques majeurs. Le stress chronique causé par une charge de travail excessive peut conduire à l’épuisement professionnel, affectant la santé mentale et physique des personnes.

Une baisse de productivité peut être aussi observée. La surcharge de travail entraîne une réduction de la concentration et de l’efficacité, ce qui aura un impact négatif sur la qualité du travail accompli.

De plus, ces facteurs peuvent également avoir des conséquences sur la vie personnelle. Le stress professionnel peut affecter le bien-être familial, créant des tensions et des difficultés à concilier vie professionnelle et vie personnelle.

Une gestion efficace de l’organisation du travail, appuyée par des revendications syndicales, peut améliorer la santé mentale et la productivité des employés, tout en favorisant un meilleur équilibre entre vie professionnelle et personnelle.

FOCom revendique une amélioration des conditions de travail des salariés, en particulier des conditions permettant une meilleure organisation et flexibilité.

FOCom reste vigilant à cette charge mentale qui devient exponentielle en vue de la stratégie de l’entreprise, du fait de la multiplication des réorganisations et des nombreux projets en cours.

NAO 2024 : la Direction campe sur ses positions

Les syndicats étaient au RDV le 22 mai, à l’ouverture de l’Assemblée Générale des actionnaires d’Orange, pour manifester contre les maigres mesures salariales 2024 allouées par l’entreprise à ses salariés.

L’Intersyndicale a été reçue par la DRH Groupe et a (ré)exprimé ses préoccupations. FOCom a abordé les négociations salariales, la baisse du pouvoir d’achat, les difficultés du dialogue social et les souffrances des salariés liées à la charge de travail et au bien-être mental.

La Direction a répondu en présentant des chiffres pour contredire les revendications de l’Intersyndicale et en les comparant avec ceux d’autres entreprises du CAC40. Elle affirme avoir traité adéquatement les questions de rémunération, de reconnaissance et de dialogue social, mais reconnaît cependant un besoin d’amélioration dans la communication. Elle met en avant le fait que la majorité des employés sont des cadres, justifiant ainsi l’augmentation individuelle des salaires. De plus, elle souligne que certains salariés sont eux aussi actionnaires, suggérant qu’ils bénéficient aussi des dividendes.

Malgré les tentatives des syndicats de démontrer que les chiffres avancés par la Direction ne reflètent pas la réalité vécue par la majorité des salariés, la Direction reste inflexible et refuse de revenir sur les négociations salariales.

FOCom ne lâchera pas son soutien aux salariés. D’autant plus que les JO sont proches…