À qui profite la disparition de la FFT ?

Créée en septembre 2007, afin de faire parler d’une seule voix les acteurs du secteur, en particulier sur les questions de fiscalité (notamment pour dénoncer les pratiques des GAFA) et d’investissement, la Fédération Française des Télécoms est aussi l’interlocuteur des pouvoirs publics pour les écoutes anti-terroristes.
Elle se prépare aujourd’hui à se dissoudre en raison de la défection de Numericable-SFR qui va vraisemblablement entraîner le retrait de Bouygues Télécom, 5 ans après celui de Free.
La disparition de la FFT laissera les pouvoirs publics sans interlocuteur représentant le secteur au moment où se posent les questions cruciales de la sécurité du territoire et du déploiement du très haut débit. Et elle va retirer le peu de cohérence du secteur face à la concurrence américaine et asiatique beaucoup plus concentrée et organisée.