Communiqués Orange

Vente d’Orange par l’Etat Pour FOCom,
le meilleur moment c’est « JAMAIS »

Emmanuel Macron a affirmé mercredi 25 mai devant la commission des Finances du Sénat que l’État n’a « pas vocation à rester de manière pérenne au capital d’Orange ».
Pour FOCom, Le problème n’est pas d’attendre « des conditions de marché plus favorables » pour se désengager de l’opérateur Orange. L’État doit rester l’actionnaire de référence. Car comme le dit par ailleurs le Ministre de l’Economie dans cette même intervention : « Sur Orange, nous avons une préoccupation patrimoniale comme actionnaire, et sectorielle comme régulateur, pour l’investissement dans les infrastructures télécoms ».
Pour FOCom, ce n’est en aucun cas le cours de l’action qui doit être un facteur déterminant dans la participation de l’Etat au capital d’Orange. Celle-ci est indispensable afin de pouvoir relever le défi des enjeux du Numérique et de besoins de la filière.
FOCom est opposée à toute nouvelle session du capital d’Orange par l’Etat.

Contacts :
Philippe CHARRY : 06 71 57 05 09 – philippe.charry@orange.com
Bernard ALLAIN : 06 61 31 50 81 – bernard.allain@fo-com.com
Martine BAYARD : 06 89 14 90 39 – martine.bayard@fo-com.com

Paris, le 27 mai 2016

Après l’échec des négociations entre Bouygues et Orange, FOCom communique

Après l’échec des négociations entre Bouygues et Orange, FOCom interpelle le gouvernement face à la situation périlleuse de la filière des télécommunications

FOCom prend acte de l’échec des négociations entre Bouygues et Orange. FOCom a toujours plaidé pour la consolidation dans les télécoms, mais selon des modalités respectueuses des personnels, de la santé économique du secteur et de l’opérateur historique qui doit être la locomotive de la filière.
L’échec de l’opération envisagée n’est pas une surprise dans la mesure où elle présentait de nombreux risques, y compris pour la gouvernance future d’Orange qui doit, selon nous, rester sous le contrôle de l’état. De plus, elle présentait des difficultés majeures pour satisfaire aux exigences des gardiens du temple de la concurrence, des régulateurs français et européens dont la volonté d’être plus libéraux que les libéraux les conduit à servir objectivement les intérêts des grands concurrents d’outre-Atlantique et certainement pas ceux des industries européennes.
Aujourd’hui, nous sommes engagés sur un chemin très périlleux. Le secteur des télécoms français ne prospèrera pas avec quatre acteurs majeurs. La question de la consolidation reste ouverte et si elle ne trouve pas de solution, il y aura des morts. Et des salariés sur le carreau. C’est pourquoi, FOCom appelle solennellement le ministre de l’économie à prendre des initiatives pour la mise en œuvre d’une véritable politique publique des télécommunications organisée autour de l’opérateur historique. Cette politique doit reposer sur une vision industrielle visant à développer l’emploi et l’investissement et non sur une hyper concurrence destructrice qui favorise les aventuriers de la finance et les opportunistes de toutes sortes.
Chacun doit mesurer la responsabilité qui est la sienne. Les menaces actuelles sur le droit du travail et les protections des salariés ne sont évidemment pas sans conséquences dans un secteur aussi chahuté que celui des télécommunications.
FOCom appelle les salariés de la filière à soutenir son action auprès des autorités publiques pour faire émerger une solution positive à la crise actuelle et à participer massivement aux mobilisations contre la loi « travail » qui, dans ce contexte, les menace très directement.

Contacts :
Philippe CHARRY : 06 71 57 05 09 – philippe.charry@orange.com
Bernard ALLAIN : 06 61 31 50 81 – bernard.allain@fo-com.com
Martine BAYARD : 06 89 14 90 39 – martine.bayard@fo-com.com

Paris, le 2 avril 2016

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Égalité professionnelle : FO demande des résultats

Communiqué de l’UIAFP-FO

La présentation du rapport annuel sur l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes dans la Fonction publique permet de rappeler qu’il y a loin de la coupe aux lèvres.

Pour FO, l’accord de 2013 dans la Fonction publique n’a pas été suivi de résultats tangibles à l’exception du recrutement dans l’encadrement supérieur et dirigeant (preuve en est : 126 pages y sont consacrées dans le rapport. 5 000 emplois concernés : 3 000 dans la Fonction publique d’état, 1 400 dans la Fonction publique territoriale, 600 dans la Fonction publique hospitalière).

Les autres mesures se limitent à des déclarations d’intention, des statistiques, des sensibilisations sans aucune mise en œuvre réelle ni même évocation de projet concret.
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