Emploi

La manne du CICE

Le crédit d’impôt dit « pour la compétitivité et l’emploi » s’élève à 98 millions d’euros pour le groupe en 2016 (88 pour Orange SA). Selon la Direction qui doit, bien entendu, justifier de la bonne destination de cette manne, l’argent a servi à l’investissement, l’emploi et l’innovation ainsi qu’il se doit ! Le CICE aurait ainsi contribué :
– à accélérer le déploiement de la fibre avec un montant investi de 739M€ et des réseaux mobiles pour 120M€,
– à développer l’emploi avec 985 recrutements externes pour un montant de 23,8 M€,
– à investir 705M€ dans la Recherche et de le Développement.
Côté politique gouvernementale, même si FO conteste le principe du CICE distribué sans véritable engagement de création d’emplois de la part des entreorises aidées, on ne se plaindra pas qu’Orange soit, pour une fois, soutenue dans ses efforts et non prise pour une vache à lait. Côté entreprise, on regrettera à nouveau la faiblesse des recrutements qui ne correspondent aux besoins ressentis dans les services.

Vous êtes alternant. Vous avez des enfants. Cela peut vous concerner.

Jusqu’au-boutisme, et alternants, le gâchis.
C’est ainsi que pourrait se résumer le résultat de la commission de professionnalisation de la branche tenue mi-décembre 2016. Le point de blocage concerne le positionnement des alternants en contrat de professionnalisation préparant un diplôme de niveau I (bac+5). Certains représentants syndicaux se sont arc-boutés pour exiger un positionnement en bande E pendant la formation, alors que les représentants des entreprises souhaitaient rester sur un niveau D…

Lire le tract : Vous êtes alternant. Vous avez des enfants. Cela peut vous concerner.

1000 recrutements suplémentaires !

Lors du rendez-vous annuel sur l’emploi entre Stéphane Richard et les organisations syndicales, la direction a annoncé la création de 1000 emplois supplémentaires pour la période 2016-2018 en plus des 6000 CDI annoncés en 2015, précisant que c’est un plancher minimum qui sera vraisemblablement réajusté à la hausse. « L’approche n’est pas budgétaire et dogmatique mais pragmatique » selon le président. FOCom a de nouveau fait valoir la nécessité de répondre rapidement et concrètement aux besoins exprimés dans les services. Au regard des 18 000 départs, 7000 créations d’emplois c’est insuffisant et la direction ne le nie pas. Il y a bien entendu les tensions dans les boutiques ce qui est maintenant reconnu. Mais les moyens manquent également dans nombre d’autres services. Nous attendons un programme de recrutements plus ambitieux, à la hauteur des objectifs et des résultats de l’entreprise.