Le choix de l’hexagone, vraiment ?

Lundi 22 janvier, à l’occasion du sommet « Choose France », le Président de la République a invité 140 patrons de multinationales à Versailles, pour les convaincre de l’attractivité de la France. Le message est, semble-t-il, bien passé si l’on en croit les promesses des multinationales Toyota, Google, SAP (principal éditeur européen de logiciels), Facebook… lesquelles ont annoncé plus de 3,5 Mds € d’investissements en France devant créer près de 2200 emplois sur cinq ans, dont 800 emplois par Toyota d’ici 2020.
Concernant le monde du numérique, Facebook lancerait en France un programme pour former au numérique, en partenariat avec Pôle emploi, 50.000 personnes « éloignées de l’emploi » d’ici à la fin 2019. Par ailleurs, il  formerait dès cette année 15.000 femmes pour les aider à créer leur entreprise.
De son coté, Google annonce l’ouverture à son siège parisien d’un centre de recherche fondamentale consacré à l’intelligence artificielle, le troisième du géant américain du numérique. Parallèlement, le nombre de salariés de Google à Paris passerait de 700 à 1.000. En outre, le groupe prévoit d’ouvrir quatre centres répartis dans l’Hexagone pour proposer des formations gratuites dans le but de former chaque année 100.000 personnes au numérique. Les GAFAM commenceraient-il à participer enfin à la croissance et à l’emploi dans notre pays ? Reste à vérifier si les engagements seront tenus et à mesurer la qualité des formations proposées.
Rappelons que dans le cadre de sa responsabilité sociale d’Entreprise (RSE), Orange a lancé fin 2017 un vaste chantier sur le thème « précarité et numérique », dont les résultats seront connus prochainement et qui se verra donc partie prenante de ce vaste chantier désormais challengé sur ce thème par les deux Gafa que sont Facebook et Google.