Intelligence artificielle : premiers pas vers la régulation

L’intelligence artificielle est omniprésente dans nos vies et transforme en profondeur nos sociétés. A FOCom, nous militons depuis plusieurs années pour une intelligence artificielle éthique et responsable au service de l’humain et non l’inverse. Elle ne doit et ne peut servir de prétexte à des suppressions d’emplois et n’avoir pour but que la seule rentabilité. Le 24 novembre, les 193 Etats membres de l’UNESCO ont adopté un instrument normatif mondial visant à doter l’IA d’une base éthique solide, centrée sur l’humain. Ce texte vise en outre à assurer la transparence et l’intelligibilité du fonctionnement des algorithmes, afin que les Etats membres puissent s’en inspirer dans leurs législations nationales et aborde un certain nombre de principes comme la sûreté, l’équité, la durabilité ou encore la non-discrimination. Les enjeux environnementaux sont également soulevés afin de privilégier des méthodes « économes en données, en énergie et en ressources ».

Pour FOCom, ce sont les prémices d’une prise de conscience qui doit désormais se matérialiser concrètement dans le cadre juridique et institutionnel. Ainsi, en matière d’emploi, il est impératif de sécuriser les parcours professionnels en investissant dans la formation aux métiers de demain et nous revendiquons, entre autres, le renforcement des conventions collectives afin d’appréhender les impacts de l’IA sur les conditions de travail, la santé et la sécurité des salariés.