La position défendue par l’élu FOCom sur l’emploi

Nous avons perdu 100 000 emplois à Orange depuis 2000. La déflation constante des effectifs et les nouvelles organisations du travail telles que le Flex Office permettent de réaliser des économies au détriment des personnels en dégradant les conditions de travail et le climat social.

Entre 2020 et 2022, la direction évalue qu’il y aura encore environ 7 000 ETPCDI en moins. L’hémorragie continue donc avec une accentuation de la sous-traitance et de la filialisation. Ainsi, depuis plusieurs années, les fermetures de boutiques Orange s’enchaînent à un rythme effréné, tout comme le transfert de ces boutiques de la maison-mère vers la filiale GDT (Générale De Téléphone) dont la convention collective, les salaires et les parts variables sont moins-disants. Les chiffres sont sans appel : en 2012, le réseau de distribution Orange comptait 1 123 boutiques au niveau national, dont 572 détenues par la maison mère qu’il n’en restera plus que 542, dont 219 en filiale, à fin 2021. Cette orientation stratégique, à visée purement économique, a déjà entraîné la fermeture de plus de la moitié des enseignes Orange, au détriment d’une proximité avec notre clientèle dans un environnement pourtant ultra concurrentiel.

FOCom dénonce cette politique de l’emploi qui fait peser une pression énorme sur les salariés en place victimes du déficit permanent entre les besoins et les emplois et dégrade la qualité de service.

Nous réaffirmons notre exigence de conserver et de (ré)internaliser l’ensemble de nos activités. Il faut protéger l’emploi, le statut et développer la transmission du savoir. Orange doit recruter massivement en CDI pour faire face aux objectifs et aux enjeux stratégiques de demain.

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