L’actionnariat salarié fragilisé

Une nouvelle négociation s’est ouverte la 10 juin pour traiter de la « gouvernance » et, en principe, du « développement de l’actionnariat salarié ». Il s’agit de modifier l’accord de 2018, rendu caduc par la loi PACTE. Cet accord organise la représentation des porteurs de parts du FCPE « Orange Actions » ainsi que le processus de désignation du représentant des salariés actionnaires au Conseil d’Administration d’Orange. FOCom regrette que la direction, sous l’injonction de la CGC et de la CFDT, veuille continuer à priver les porteurs de part retraités de leurs droits à donner leur avis pour leur représentation au CA. Cette position sert les intérêts de boutique des deux organisations susnommées mais certainement pas l’implication des salariés dans les affaires de leur entreprise. Cela fragilise le siège des salariés actionnaires au CA et n’encourage pas la fidélité des anciens salariés et retraités sans lesquels, l’actionnariat salarié n’atteint pas la barre des 5% donnant automatiquement droit à un siège au CA. Et par ailleurs quand FOCom a demandé à ce que la négociation traite du développement de l’actionnariat salarié, par exemple pour atteindre l’objectif des 10% du capital, la réponse de la direction a été une fin de non-recevoir. Voilà une négociation bien mal partie.