Actu générale

Après la nomination du gouvernement…

Le gouvernement nommé ce mercredi 17 mai reflète les orientations très libérales du Président de la République nouvellement élu. Mais pour FO, au-delà des déclarations de campagne, ce sont les actes qui comptent et nous ne ferons pas de procès a priori.
En l’absence de ministre de l’industrie identifié, pour Orange, c’est le secrétaire d’état au Numérique, Mounir Mahjoubi qui sera notre interlocuteur gouvernemental.
Les sujets de préoccupation sont nombreux et ils n’ont pas changé, qu’il s’agisse d’une éventuelle consolidation du secteur ou du désengagement de l’état du capital d’Orange. La nécessité d’un vraie politique industrielle de filière, le besoin de déployer le Très Haut Débit dans des conditions rationnelles et efficaces, la place de l’opérateur historique qui, pour FOCom, doit être centrale, sont des sujets à traiter rapidement. C’est pourquoi nous demandons à être reçus par le nouveau secrétaire d’état au numérique.

10 mai : réflexion pour l’abolition

À l’occasion du 10 mai , « journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition » instituée en 2006 par la France, il n’est pas inutile de rappeler ce que disait le grand combattant de la lutte contre l’esclavage Victor Schoelcher :
« Si, comme le disent les colons, on ne peut cultiver les Antilles qu’avec des esclaves, il faut renoncer aux Antilles.
La raison d’utilité de la servitude pour la conservation des colonies est de la politique de brigands.
Une chose criminelle ne doit pas être nécessaire.
Périssent les colonies, plutôt qu’un principe.”
(Des colonies françaises, 1842)

Après les présidentielles

Dans une interview accordée au Parisien Jean-Claude Mailly a manifesté son inquiétude concernant les intentions exprimées par le nouveau président notamment sur le Code du travail : « Sur le fond mais aussi sur la forme. Il veut agir très vite par des ordonnances au mois de juillet. Certes, il prévoit une concertation préalable avec les syndicats, c’est plutôt bon signe mais on n’en connaît pas la nature… Nous ne voulons pas d’une loi Travail XXL qui ferait sauter les derniers verrous pour donner par exemple aux entreprises la possibilité de moduler par accord le temps de travail jusqu’à 48 heures. Ou qui ouvrirait la possibilité de décentraliser la question des salaires. Nous ne voulons pas non plus du plafonnement des indemnités prud’homales en cas de licenciement abusif, ni du référendum entre les mains de l’employeur. »

1er mai : non à l’austérité, oui au progrès social

Alors que le 1er mai se situe entre les deux tours des élections, beaucoup d’organisations syndicales vont faire l’amalgame entre la défense des revendications particulières des salariés et les positionnements politiques. Pour FO cette journée internationale des travailleurs restera syndicale et sera l’occasion de rappeler que les plans d’austérité sont suicidaires économiquement, socialement et démocratiquement et qu’ils doivent être abandonnés. Nous défendrons en particulier la défense des services publics, l’abrogation de la « loi travail », l’augmentation des salaires, traitements, pensions et minima sociaux, et la sauvegarde de la protection sociale collective… et nous rappellerons notre attachement aux valeurs républicaines de liberté, d’égalité, de fraternité et de laïcité.