Actu générale

Non à toute violence faite aux enfants

Une des plus grandes violences faite aux enfants n’est-elle pas de les laisser vivre dans des taudis insalubres et dangereux (comme à Marseille) voire dans la rue (selon l’Insee, 30.000 enfants vivent avec un parent qui est sans domicile fixe), de ne jamais leur permettre de partir en vacances (1 sur 3), de voir leurs parents sans travail et sans ressources suffisantes pour financer leur cantine ou leurs fournitures scolaires ? Mais légiférer contre la fessée ne coûte rien alors que s’attaquer au chômage et à la pauvreté…

Loi anti infox, une épée de Damoclès sur l’information

Rejetée deux fois par le Sénat, critiquée pour son inefficacité voire son caractère potentiellement liberticide, la loi visant à lutter contre les fausses nouvelles (infox) en période électorale a été définitivement votée le 20 novembre. Le ministère public, tout candidat, tout parti ou toute personne ayant intérêt à agir pourra ainsi saisir le juge des référés en cas d’« allégations ou imputations inexactes ou trompeuses d’un fait de nature à altérer la sincérité du scrutin à venir diffusé de manière délibérée, artificielle ou automatisée et massive par un service de communication en ligne ».
Plusieurs questions s’imposent.
Quelle capacité a un juge pour se prononcer en 48H sur la véracité d’une information et pour apprécier sa « nature à altérer la sincérité du scrutin » alors que ce n’est pas de son domaine de compétence ?
Bien plus, pour ceux qui ont fait un recours auprès du Conseil constitutionnel, la procédure « porte une atteinte à la liberté d’expression et de communication qui n’est pas nécessaire, adaptée et proportionnée » .
Et on peut également s’interroger sur l’opportunité d’une loi française dirigée spécifiquement contre les fake news pendant les trois mois précédant un vote alors qu’un cadre de lutte contre la désinformation se met en place au niveau européen. Moraliser le web au-delà des campagnes électorales, tout en préservant les libertés d’information et d’expression, est une nécessité impérieuse et on attend avec une certaine impatience le bilan du code de bonne conduite que doivent présenter les plates-formes numériques en décembre.

SFR remonte la pente, mais à quel prix !

SFR a signé au 3ème trimestre sa meilleure performance commerciale depuis 2005, dopé par la diffusion de la Ligue des Champions et une stratégie tarifaire extrêmement agressive. L’entreprise de Patrick Drahi aurait reconquis un million de clients depuis le début de l’année. Mais cette reconquête commerciale a un coût sur la rentabilité du groupe. Son Ebitda a reculé de 10,4% au 3ème trimestre à près de 1,3 Md€ pour un chiffre d’affaires en baisse de 6,1% à 3,44 Mds. Le revenu moyen par abonné a fortement reculé pour s’établir à 31,7€ dans le fixe contre 35,9€ un an plus tôt et à 22,4€ dans le mobile (vs 25,8€). Plus grave, c’est l’ensemble du secteur qui souffre d’une guerre des tarifs sans précédent qui obère les marges et la capacité d’investissement de tous les opérateurs alors qu’ils doivent relever de nombreux défis technologiques et faire face à la concurrence des GAFA.

En réponse à la campagne de presse contre FO

Un article de presse, faisant la une d’un quotidien national, met en cause tant les rémunérations que les dites « notes de frais » du bureau confédéral et de salariés de la confédération.
L’article paru ce matin amalgame des éléments qui ne sont en rien constitutifs de la rémunération.
Afin de permettre à des camarades issus de conditions salariales très différentes et résidant en province, y compris dans les DOM – TOM durant la dernière mandature, la confédération prend en charge les frais liés à l’obligation d’une double résidence à Paris (loyer et frais de transports) lorsque la famille demeure en province.
Au titre des notes de frais liés à l’exercice de leurs mandats, la Confédération prend en charge les transports, hébergements, repas associés en particulier aux nombreux déplacements auxquels sont contraints les secrétaires confédéraux, contraintes qui peuvent différer sensiblement selon le secteur de responsabilité, allant de plusieurs déplacements réguliers hebdomadaires en province, y inclus DOM et TOM, à des déplacements à l’étranger, en Europe, Asie, Amérique, Afrique dans le cadre de missions liées aux engagements internationaux de la Confédération.
La Confédération s’étonne cependant que de telles informations, détaillées, bien qu’erronées ou, comme indiqué ci-dessus, prêtant à confusion, et manifestement contenant des données personnelles, soient ainsi publiquement à nouveau diffusées. Elle ne peut que s’interroger sur leur origine et l’intention. Les militants Force Ouvrière ne sont pas dupes de cette campagne de dénigrement et de calomnie diffamatoire contre la Confédération, comme ils n’étaient pas dupes des épisodes précédents.
La Confédération rappelle que la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale fait obligation aux confédérations de financer les structures branches professionnelles et les structures territoriales.
Par ailleurs la loi de 2008 portant rénovation de la démocratie sociale l’oblige à faire expertiser l’intégralité de ses comptes, à les faire certifier par les commissaires aux comptes et à les publier, obligations à laquelle la Confédération se conforme annuellement.
La Confédération rappelle également que, de toujours, ses comptes sont soumis à la Commission de contrôle confédérale et portés au vote de ses congrès. Le dernier congrès d’avril 2018 a adopté le rapport de trésorerie à la quasi-unanimité des délégués des syndicats.
Le Bureau Confédéral
Paris, le 12 novembre 2018

Le secrétariat du Père Noël est ouvert jusqu’au 17 décembre

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Les enfants qui souhaitent écrire au Père Noël peuvent enfin le faire. Aidé de ses soixante lutins il se rend disponible pour leur répondre. Pour cela, il faut adresser votre courrier (timbré) avant le 17 décembre en mentionnant le nom, le prénom et l’adresse de votre/vos enfant(s) à :
Père Noël
33500 Libourne
Et comme le Père Noël se modernise, vous pouvez plutôt lui envoyer un mail en allant sur groupelaposte.com puis en cliquant sur l’onglet « Écrire au Père Noël ».
Il s’est engagé à répondre à tous les enfants.