Cadres

PVM une baisse inadmissible !

Cette érosion du pouvoir d’achat est inacceptable, surtout quand on la rapproche des 2,1 milliards d’euros versés aux actionnaires et du montant des actions de performance attribuées au top management dès cette année.
Tous les salariés, les cadres comme les non-cadres, veulent et doivent être respectés.
Nous attendons des explications et des mesures correctives rapides pour mettre fin à ces injustices.

Lire le tract : PVM une baisse inadmissible !

inFOcadres de mars

Résultats en hausse, rému en baisse… INACCEPTABLE !
Des budgets Participation et Intéressement sans augmentation notable, des Parts Variables Managériales versées au titre du 2e semestre 2018 inexplicablement sous-valorisées… au terme de la négociation salariale 2019, le compte n’y est pas pour les cadres.
– Participation et Intéressement
L’enveloppe de la participation diminue de 1,3 % avec 148 M€, mais du fait de la baisse des effectifs, chacun devrait s’y retrouver (comptez +20 € par rapport à 2018)…
– Augmentations annuelles : faut-il rappeler l’échec de la négociation salariale l’an dernier, sanctionnée par la non-signature unanime des syndicats représentatifs? Échec compréhensible, car comment accepter un budget pour les augmentations générales de 1,4 %, très inférieur à l’inflation (1,8 % selon le très contesté indice INSEE)…
– Abondements PERCO et PEG : il n’y aura pas un centime de plus en 2019 qu’en 2018, seulement 1000 €. Mais il faut verser plus sur le PERCO (600 € contre 500 en 2018) pour pouvoir en bénéficier pleinement.
– Parts Variables Managériales : étant donné les excellentes performances du Groupe, les cadres bénéficiaires de la PVM pouvaient espérer un montant plus élevés qu’en 2018. Or, la plupart ont eu la surprise de voir son montant diminuer fortement. Ainsi à IMTW (mais ce n’est pas un cas isolé) l’indicateur Division/Groupe passe de 115 à 85 en un an, soit – 26,3 % et, pire, de 125 à 85 si on le compare avec le S2 2018.

3 questions à… Laurent, négociateur de l’accord reconnaissance des compétences et qualifications
– Comment a été mis en place le nouveau référentiel « métiers » ?
– En quoi consiste le nouveau référentiel « métiers » ?
– Quelles en sont les conséquences ?

Le chiffre du mois : 2018 C’est l’année de toutes les réussites pour Orange. Ces résultats nous conduisent à attendre une politique salariale et sociale à la hauteur de notre implication. Beaucoup, beaucoup plus ambitieuse…

Lire l’inFOcadres de mars

Le statut de cadre en négociation

La réunion plénière qui s’est déroulée mardi 5 mars entre le Medef et les organisations syndicales signe le démarrage concret des négociations sur le statut de cadre. Sans minimiser les obstacles à franchir, FO se félicite que le Medef accepte d’aborder un large spectre de thèmes. Cette négociation est en effet une opportunité pour bâtir une définition interprofessionnelle des cadres explicite et actualisée sans porter préjudices aux négociations de branches.Parmi les sujets retenus pour définir un cadre, figurent les points défendus par FO à savoir :
– le niveau de qualification et de diplôme,
– le niveau de responsabilité,
– le niveau d’expertise et de complexité des tâches,
– le management,
– l’autonomie dans le travail,
– les compétences mises en œuvre.
Nous avons également été entendus sur la nécessité d’aborder les droits associés au statut tels que :
– le maintien de la prévoyance obligatoire issue de l’accord du 14 mars 1947,
– le maintien de l’accès aux services de l’Apec,
– la mise en place d’une protection juridique pour les cadres engageant leur responsabilité pénale professionnelle,
– la consolidation des minima salariaux conventionnels,
– l’obligation d’une formation qualifiante pour exercer un rôle managérial,
– la possibilité de faire valoir une clause de conscience dans des conditions précises,
l’encadrement des forfaits-jours,
– la reconnaissance de l’engagement syndical.
FO a insisté sur la nécessité d’un accord en bonne et due forme. Alors que le gouvernement entend déprotéger les cadres en voulant réduire leur droit à l’assurance chômage, un engagement ferme sur la volonté d’aboutir à un accord protecteur de la part du Medef est indispensable.
Un accord national interprofessionnel respectant les accords de branche est l’unique moyen de remettre du collectif là où prévaut l’individuel et redonner confiance aux cadres.

Assurance-chômage : les cadres pris pour cible !

Après l’échec des négociations sur l’assurance-chômage, la volonté de plafonner davantage l’indemnisation des cadres demandeurs d’emploi refait surface dans les propos de la ministre du travail lors de la conférence de presse du 26 février à Matignon.
Une nouvelle fois les cadres sont pris pour cible. Ils sont présentés comme des salariés profitant d’un système trop généreux au regard de leur statut. Or ils sont moins de 7% à être indemnisés par l’assurance-chômage et à peine 0,05% à percevoir l’allocation maximale de 6 615€ net par mois selon les chiffres de l’Unedic en 2017. Sans oublier qu’ils sont également soumis au différé d’indemnisation spécifique calculé en fonction de l’indemnité de licenciement versée pouvant aller jusque 150 jours et qui vise tout particulièrement les cadres…

Lire le communiqué confédéral : Assurance Chômage – les cadres pris pour cible par le gouvernement

Les cadres en attente d’un statut protecteur

Au point mort depuis mars, la négociation entre patronat et syndicats sur le statut de cadre revêt pour nous un caractère urgent dans la mesure où la notion d’encadrement n’est pas définie dans le code du travail. Le statut reposait jusqu’alors essentiellement sur la convention fondatrice du régime de retraites des cadres (Agirc) de 1947. Or la fusion au 1er janvier prochain des régimes de retraite Agirc et Arrco (non cadres) fait sauter de facto ce socle. Dans l’accord du 30 octobre 2015 qui a entériné cette fusion, il est prévu de redéfinir le statut de cadre d’ici fin 2018. Tout à fait logiquement, le patronat ne voit pas avec enthousiasme une définition nationale interprofessionnelle à laquelle seraient associés des droits particuliers telle qu’une rémunération minimale. Il préfère laisser toute latitude aux accords de branche. Plus étonnant est en revanche le positionnement de la CFDT et de la CFTC qui se sont désolidarisées de la conférence de presse commune de l’ensemble des organisations syndicales organisée ce 5 novembre sous prétexte, semble-t-il, qu’il faut d’abord s’accorder sur un calendrier. Quelque 4,7 millions de cadres sont concernés…