Seniors

TPS … Un nouvel espoir ?

Lors de la réunion sur l’emploi du 24 novembre, Stéphane Richard a rapellé l’attachement d’Orange aux dispositifs de fin de carrière y compris au-delà de 2021…

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TPS : FOCom enfin entendue

Les « retraitables 2021 », seuls concernés par l’accord en cours de négociation, ont actuellement deux choix possibles : soit le TPS 5 en 2016, soit le TPS3 en 2018. Mais aucune possibilité de départ en 2017. Depuis le début des négociations, FOCom demande un TPS modulable de 18 à 60 mois afin de donner plus de souplesse pour les seniors. La Direction accepte enfin le principe proposé par FOCom, avec la mise en place d’une modulation du TPS5 par paliers qui restent à définir, mais qui devrait donc permettre aux « retraitables 2021 » de pouvoir partir également en 2017. Suite à la rencontre sur l’emploi où Stéphane Richard confirme l’attachement de l’entreprise aux dispositifs de fin de carrière au-delà de 2021, FOcom a demandé que cet attachement soit inscrit dans le préambule de l’accord 2016 notamment concernant la poursuite du TPS au-delà de l’accord en cours de négociation.

Négo “intergénérationnel”

Lors de la 5ème séance, la Direction maintient sa proposition de prolongation du TPS pour les retraitables de 2021 (TPS 5 en 2016 ou TPS3 à partir de 2018) et de reconduction du Temps Partiel Aidé dans sa forme actuelle.
Concernant nos revendications de modulation du TPS entre 18 à 60 mois, de prise en compte de la parentalité et remplacement des départs, la Direction ne donne toujours pas de réponse.
FOCom continue à revendiquer :
– le TPS pour les départs en retraite jusqu’en 2023
– l’augmentation de la possibilité de surcote
– la prise en charge à 100% par l’entreprise du rachat de trimestres
– la garantie de bonnes conditions de travail pour ceux qui restent
– la transmission des savoirs en direct
– le cadrage des accompagnements financiers.

Retraite : femmes discriminées !

L’accord sur les retraites complémentaires Agirc Arrco signé avec le MEDEF par la CFDT, la CGC et la CFDT, prévoit que, sur les 6 milliards de renflouement des caisses des retraites complémentaires, 90% seront supportés par les salariés et les retraités. L’accord instaure un système de bonus malus qui oblige les salariés à travailler un an de plus une fois atteint l’âge légal de départ et la durée de cotisation requise pour une pension à taux plein (sinon leur retraite complémentaire sera amputée de 10% par an sur 2 voire 3 ans). Les sacrifices exigés sont particulièrement discriminants pour les femmes. Avec des salaires en moyenne 27% inférieurs à ceux des hommes et des pensions inférieures de 40%, elles ont des carrières plus courtes et partent plus tard. Toute augmentation de la durée de cotisation à taux plein les pénalise donc davantage.

Retraite : le principe du report des trimestres aux oubliettes

Dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2016, les députés viennent de voter un amendement visant à supprimer la possibilité de reporter sur l’année civile suivante les cotisations non utilisées pour valider un trimestre, lorsque l’assuré avait validé moins de 4 trimestres au titre d’une année. Il s’agissait d’éviter aux assurés qui ont les plus faibles salaires de cotiser pour rien : les intermittents mais aussi les femmes qui occupent la majorité des emplois à temps partiels, les jeunes qui effectuent des petits boulots de courte durée et certains artisans et commerçants qui ne parviennent pas toujours à valider 4 trimestres par an.