Actu générale

Nouvelle envolée des dividendes du CAC 40

Les entreprises du CAC 40 ont versé 49,2 milliards d’euros de dividendes à leurs actionnaires en 2019, soit 15 % de plus qu’en 2018. Quand on dit qu’il y a du grain à moudre…. au moment où vont s’ouvrir les négociations salariales. Et où nous attendons toujours une réponse à notre demande d’ouverture de négociation pour une prime – que nous voulons significative et pour tous.

Yves Veyrier, secrétaire général de FO appelle solennellement à la mobilisation jeudi

Le secrétaire général, Yves Veyrier, appelle « solennellement l’ensemble des salariés » à se mobiliser jeudi contre le projet de réforme des retraites et n’est pas prêt à signer un accord, même si l’âge pivot devenait temporaire, comme l’a suggéré le président de l’Assemblée nationale Richard Ferrand. « Est-ce que le temporaire serait le moyen de dire nous avons fait un compromis ? Nous, nous ne sommes pas dupes dans cette affaire… Je ne signerai pas le régime unique par point contre la mise en place d’un âge pivot temporaire, parce que je sais qu’avec le régime unique par points demain les gouvernements auront tous les moyens d’agir sur les paramètres du système pour contraindre à reculer son âge de départ au risque sinon d’avoir à subir une baisse des pensions. »

Yves Veyrier a également rejeté l’idée d’une « conférence de financement » distincte de la réforme, avancée par son homologue de la CFDT Laurent Berger :  » si c’est pour nous faire avaler le projet régime de retraite par points ça ne marche pas… Ce serait « une erreur historique ».

Vœux d’E. Macron : maintien de la mobilisation pour le retrait du projet

Comme l’a fait remarquer le secrétaire général de FO, Yves Veyrier, « le président n’a pas pris la mesure du fait que le projet d’un régime unique, par points, ne passe pas ».
Il s’est contenté de répéter les mêmes formules creuses destinées à mobiliser notre adhésion sans démontrer en quoi son projet de réforme répondra aux objectifs affichés d’universalité, d’équité ou d’égalité pour les femmes. Nous avons démontré, qu’à l’inverse, la retraite par points va accroître les inégalités. Le principe «un euro cotisé ouvre les mêmes droits pour tous» ne réduirait pas les inégalités. Au contraire, il reproduirait à l’identique les inégalités du marché du travail. La prise en compte de l’ensemble de la carrière au lieu des 25 meilleures années pénaliserait ceux qui ont connu des interruptions d’activité, des petits boulots ou des périodes de chômage de longue durée. Cela concerne en particulier les femmes.  Le régime par points rendrait donc plus difficile et incertain le droit à la retraite et son montant rendu fluctuant.
Ce projet de réforme n’a comme but que de réaliser des économies sur le dos des futurs retraités et, in fine, de drainer l’argent mobilisé pour les retraites vers les fonds de pension.
Concernant le dialogue, force est de constater  qu’il est très vite fermé : nous avons proposé de négocier sur une proposition du Conseil d’orientation des retraites (COR) qui est d’augmenter les cotisations de 1 % afin de rétablir l’équilibre des comptes. Le gouvernement a immédiatement répondu par la négative. Quant à la pénibilité, l’exécutif clôt d’entrée de jeu le sujet : il n’est pas question des risques chimiques ou des risques psychosociaux dont nous voulons qu’ils soient pris en compte.
Il a fallu le 5 décembre, la grève et des manifestations importantes pour que le gouvernement apporte des garanties pour les marins, les danseurs de l’Opéra, les policiers, les gendarmes et d’autres professions. Le problème dépasse largement le sujet des « régimes spéciaux », il faut qu’on soit encore plus nombreux dans le mouvement pour le retrait pur et simple du projet. FOCom appelle tous les personnels d’Orange à faire grève et à manifester le 9 janvier.
Lire le communiqué confédéral.

La mobilisation contre la retraite à points toujours aussi forte

manif-17-12Des centaines de milliers de travailleurs du public et du privé ont de nouveau manifesté dans tout le pays ce 17 décembre contre le projet de retraite par points du gouvernement. D’évidence, la mobilisation, douze jours après son lancement et six jours après les annonces du Premier ministre, n’avait pas faibli, voire s’était amplifiée à certains endroits.
A Paris, le cortège, extrêmement dense, débordait sur les trottoirs. Les manifestants étaient également beaucoup plus nombreux que le 5 à Marseille (200 000 manifestants), à Bordeaux (70 000), à Rouen (35 000), au Havre (33 000)… Ils étaient encore bien présents dans de plus petites villes comme Avignon (15 000), Tours (15 000), Châteauroux (6000), Vichy, Moulins, Grenoble, Privas, Fécamp, Vierzon…..
Interrogé en début de manifestation par les média, le secrétaire général de la Confédération FO, Yves Veyrier, résumait ainsi la situation : « Notre mandat c’est d’abord de se faire entendre et comme pour le moment nous n’avons pas été entendus, on maintient la mobilisation. On entre évidement dans une période qui du point de vue de l’action risque d’être un peu plus compliquée, mais on ne va pas lâcher. Le gouvernement accélère et nous dit de faire pause. C’est à lui d’appuyer sur le bouton stop. Il est urgent qu’il le fasse. Il faut qu’il comprenne que son projet ne passe pas. Il faut éviter l’erreur historique. »